Première Partie: BIRDPEN
Fake Kid EP (2005)Be Yourself EP (2006)
One in Fifty-Four EP (2007)
Breaking Precedent EP (2008)
On/Off/Safety/Danger (2009)
1996 - Londinium
1999 - Take My Head
2002 - You All Look the Same to Me
2003 - Michel Vaillant
2003 - Michel Vaillant (bande originale du film)
2004 - Noise
2006 - Lights
2009 - Controlling Crowds
EP
2002 Absurd Ep
2006 Pieces b Sides
LIVE
2002 Live at Paris (France Inter)
2004 Unplugged
2005 Live for 3 nights at les Nuits Botaniques Festival
2007 Live At The Zenith
« Il est difficile à décrire
par de simples mots ce que peut faire le groupe Archive sur scène : pas d’effets
spéciaux, ni de mise en scène particulière et peu de lumière. Il n'y a pas de
place pour les poses classiques des musiciens de rock, ni pour ces attitudes si
caractéristiques. Il n'y a pas de place pour le superflu, l'autosatisfaction ou
pour les solos inutiles. Quand Archive prend les instruments pour jouer, il y
n’y a place que pour la musique, la vraie, de grande qualité et jouée comme
rarement on a vu le faire en live. Malgré cela, les magazines musicaux vont ignorer
une nouvelle fois ce groupe. Pourquoi ? Mystère… ou complot ? Archive, c’est
à la base un duo anglais (les très éclectiques Darius Keller et Danny
Griffiths) qui s'est formé dans les années 90 (on pense à Massive Attack et à Portishead)
dans un projet trip-hop à géométrie variable, qui a accueilli une succession de
chanteurs. Avec le temps, le groupe a changé de style musical, se déplaçant
vers le rock progressif. Avec des sonorités plus accentuées, directes et
romantiques, avec des arrangements sophistiqués évocant la puissance mélodique
d’un Pink Floyd, grâce à la mise en place d’instruments classiques comme les
guitares acoustiques et le piano, soutenus par des guitares électriques en
feed-back et des notes de basse agressives… Sans oublier des paroles
enchantées ! Leur nouvel album, le sixième, « Controlling Crowds »
(sorti en mars 2009), sans aucun doute, est tout simplement magnifique... c’est
un chef-d'œuvre! Un disque ambitieux et cohérent, mais pas immédiatement
évident, qui montre tout le potentiel du groupe. Notez également que Archive
avait initialement prévu de le subdiviser en quatre parties au lieu de trois.
Etant donné que la quatrième partie était plutôt une entité distincte, un
nouvel album a été développé (« Controlling Crowds, Part IV ») et il
est sorti en octobre. Voici donc deux albums en moins d’un an... ce qui est
quand même rare pour un groupe. Fan depuis quatorze ans, avec « Londinium »
qui me trotte toujours dans les oreilles, je trouve ces deux opus
indispensables. Ce soir, la tournée promotionnelle sans best-of s'arrête au
Zénith de Paris, et leur concept album sera interprété en direct, dans l'ordre
de la version studio. Encore un événement ! Le concert affiche complet, et tout
le public (y compris Philippe D.) est acquis à l’avance à Archive. Leur
dernière prestation mémorable, c’était ici même, le 20 Janvier 2007 : 2h18,
trois rappels et un concert qu’on n’oublie pas de sitôt (un concert mythique).
Un album a été publié, mais malheureusement avec le concert incomplet.
19h40 : La première partie a été confiée à un trio
anglais nommé Birdpen (Bird pour Mike, le guitariste, et Pen pour Dave,
chanteur, claviériste et guitariste). Dave Pen est connu aussi pour être l’un des
chanteurs d’Archive, c’est donc une bonne surprise. Je tiens à préciser que ce
groupe a publié un album « On/Off/Safety/Danger », saupoudrant un
pop-rock mélancolique et sobre d’électro. Ils entament leur set dans une
tension fiévreuse, et leurs morceaux, dont Thorn
et le final avec On the Name Change,
montrent leur direction musicale. Leur musique, planante et froide, et de plus
“classique”, est teintée de rock progressif… mais il est difficile de ne pas voir
des point communs avec Archive, tant l’influence est flagrante derrière ce
super son. Néanmoins le groupe a du potentiel. Ce sera un set impeccable mais
court : seulement 30 minutes, six chansons, mais une magnifique découverte
pour nombre de spectateurs. Une petite claque, qui pourtant adoucit les
tympans.
20h56 : les lumières s’éteignent à nouveau, sans trop de
cris, et l’on se retrouve plongés dans une légère obscurité. Aussitôt, sans
préliminaires, s’élèvent les notes entêtantes d’une boîte à rythme qui
installent dans l’air une mélodie un peu enfantine, posée sur boucles
électroniques : c’est l’introduction de Controlling Crowds, le
premier morceau de leur 6ème album... l’instant magique qui ouvre ses portes
pendant que des projecteurs rouges s'illuminent. L'ambiance de la salle monte d'un
seul coup, avec une énorme ovation quand les sept musiciens d’Archive,
vêtus en noir, débarquent sur scène tous ensemble. Sous les hurlements, devant
un Zénith comble et surexcité, chacun se met rapidement à sa place : Darius
Keeler et Danny Griffiths (si l'on peut dire les piliers du groupe) avec leurs
keyboards aux deux extrémités de la scène, Pollard Berrier et Dave Pen au
centre, pour se partager guitare et voix devant Steve Barnard à la batterie,
Jonathan Noyce à la basse à gauche et Steve Harris avec sa guitare à droite. Il
ne manque pour que le collectif soit au complet que Rosko au chant - qui
viendra ensuite - et Maria Q, aux voix, malheureusement absente ce soir. Le
décor sur scène est classique, sans rien de transcendant, et le jeu de lumières
créé par les spots au plafond reste très simple, disons même sombre. Au fond,
un grand panneau en toile : une surface destinée à la projection d’images et
d’effets graphiques. Après une minute et demi d’intro, les premières arpèges
ravageuses de synthétiser singeant un orgue d’église prennent la révèle. Le
batteur entre en martelant sa caisse, qui semble tressauter sur elle-même, dans
un rythme typique de trip-hop, et Pollard, le visage caché derrière ses longs cheveux,
s'approche du micro, ... le chant est lancé d’une voix puissante : « Why
are you so scared and creeping around?... ». Comment ne pas aimer ? C’est
trop beau... ça prend de l’ampleur, un vrai plaisir qui caresse en douceur nos
oreilles. Le large écran blanc au fond de la scène s'illumine, et des images
saisissantes accompagnent la musique : une foule de personnages, des centaines
d’hommes, peut-être des milliers, vêtus de manière identique, en blanc, le
visage caché derrière un masque, aveugles et marchant en file indienne vers le
public. Une lumière bleutée règne au fond de cette pénombre implacable, pendant
que dans la foule on commence à hocher de la tête. Des le premier morceau, la
chanson-titre et l’ouverture de l’album, en fait, nous retrouvons les
synthétiseurs qui ont fait la renommée de « Londinium » (1996), et on
a le sentiment d'entrer dans une atmosphère obsessionnelle, marquée par des
rythmes qui se répètent à l'infini. Rien n'est laissé au hasard, les mots et
les sons se combinent parfaitement pour donner vie à une chanson qui capte
l'auditeur, et le fait glisser presque hypnotisé dans cet univers rock,
électro, ambiant, si particulier du monde d’Archive. Un début étrange et
magnifique pour concert, qui reflet l’album... une chanson qui dure plus de dix
minutes et qui s'infiltre durablement dans nos oreilles.
On passe ainsi facilement à Bullets, le premier
single et une grande chanson influencée par Radiohead, avec des traits sans
doute moins mélancoliques mais plus sombres, avec ces notes de clavier si mélodiques,
qui augmentent progressivement la profondeur émotionnelle du morceau, jusqu'à
un point culminant avec une rythmique violente créée par un mur de guitares
distordues et une batterie puissante. Les lumières défilent à toute vitesse sur
des images futuristes et violentes, dans une atmosphère planante qui berce la
foule. Le rythme redescend, et Dave Pen enchaîne la ballade Words on Signs,
qui commence par un piano triste accompagnant la voix pleine de mélancolie,
avant que naisse un rythme lent et des samples électroniques qui créent des
tons de plus en plus émotionnels et évocateurs de Pink Floyd. Point de
rencontre intense entre l’indie rock et le trip hop… avant les sons futuristes
d’un Dangervisit plus inquiet et sombre, avec le chant de Pollard qui
enchaîne les mots et le clavier de Darius agité de rythmes trip-hop inexorables,
pour cette chanson envoûtante. Une petite influence d’un son à la Porcupine
Tree, avec la basse et la batterie en explosion sonore sur : « Sing
along, sing along, sing along, sing it ! », une conclusion douce qui
réjouit l’auditeur. Ce n’est pas une coïncidence si l’on poursuit avec Quiet
Time, trip hop teinté d’ambiant (je pense à ce moment-là à Brian Eno) et de
psychédélisme, avec le retour du phrasé rap et l'apparition au micro de Rosko
John avec son flow, un Rosko John caché sous son bonnet en laine noire et avec
ses longs cheveux blonds en dreads : c’est la recréation d’un passé
évocateur (« Londinium », mon coup de cœur), sous les applaudissements.
C’est la fin de la première partie du « concept », avec en
particulier un batteur extraordinaire.
La sixième chanson démarre avec les premiers murmures de
piano de Collapse/Collide, un moment que je redoute du fait de l’absence
de Maria Q… Un petit subterfuge bien pratique : l’image… Une magnifique vidéo brumeuse
est projetée sous l’accompagnement solennel des musiciens, avec des effets
électroniques atmosphériques, un down-tempo fort, des synthés acides, et
beaucoup de raffinement : agréable et très entraînant… Voici donc un moment
très réussi, malgré l’absence de la chanteuse, et le public est plus que conquis.
La chanson se termine sur de nouvelles images dans un jeu symétrique de miroirs…
C’est le départ de Clones, un morceau rêveur dont le chant rappelle
celui de Sigur Ros ou de l'indie-folk de Fleet Foxes. C’est beau et je savoure...
Bastardised Ink prend la suite avec Rosko, dans une union de beats hip
hop et d’envolées froides de clavier. La voix du rappeur catalyse cette
obscurité musicale, à la fois subtile et percutante. L’image reprend des
détails du graphisme de l’artwork de l’album, avant que n’explose Kings Of
Speed, tout en puissance avec une belle introduction électro-pop pour cette
musique qui tend vers le progressive rock électronique. C’est naturellement
Dave qui est au chant. Fin de la deuxième partie du « concept »,
et on aura noté l’absence de Whore.
On passe à l’album « Controlling Crowds - Part IV », avec Lines et trois
chanteurs sur scène : Pollard, Rosko et Dave. Sept minutes de musique qui se
détache des années 80, avec des effets sonores mélangés à pas mal de distorsions qui peuvent rappeler divers
moments de la carrière de Archive : des refrains tranchants à mi-chemin des
basses hallucinogènes des classiques que sont You Make Me Feel ou Finding
It So Hard. La batterie alterne des battements filtrés et tisse le rap
hardcore de Rosko. Le fond sonore électronique devient plus énergique, plus
rock. Le titre suivant, lui aussi sans images, est ponctué par le cri de
plaisir d’un spectateur qui a reconnu la chanson, et ce dès la première
note : The Emply Bottle. Ce long morceau est un cheminement sonore continuel,
doux et fort à la fois, avec des influences post-rock, avec une succession de
claviers atmosphériques, et en plus des beats plus dynamiques. On revient à la
troisième partie de « Controlling Crowds », sans Chaos ni Razed
to the Ground, en enchaînant la dernière chanson de l’album, Funeral. Une ballade charmante de huit minutes, chargée de
beaucoup d’émotion, avec des images de statues, simple avec ses timides
accompagnements de synthé malgré des beats soutenus en fond sonore, et les deux
voix de Pollard et Dave. Un paysage sonore qui entre en contact avec l’univers
de Radiohead. C’est le dernier morceau du set, et le groupe quitte la scène,
chaque musicien après l'autre. Le public peut enfin manifester longuement sa
joie, et se déchaîne en cris, hurlements et applaudissements... Oui, on en
redemande.
Le rappel, qui va intervenir après quelques minutes, est
l’occasion de remercier le public pour sa chaleur et de jouer les tubes que
tout le monde attend avec impatience. Pollard introduit timidement « C’est
le premier morceau, Archive », le poing levé. Ils surprennent tout le monde
et surtout les anciens fans, avec Londinium, leur premier titre sorti en
1996, interprété par Rosko et Pollard, remplaçant la voix féminine
d’origine de Roya Arab. Une musique de nuit sur des rythmes technologiques, et
un chant convaincant du principal protagoniste. La mélodie planante est au
service de la technologie, et vice versa… Ah ! « Londinium », quel magnifique
premier disque ! Avant Archive, il y a eu Massive Attack et Portishead, et après,
de nombreux adeptes ont pillé le genre : parmi les plus crédibles, je citerai
Morcheeba, Zero 7 ou Mandalay... Une grande ovation suit, avant le morceau Numb,
un extrait de « You All Look
The Same To Me » (2002), chanté par Dave. La chanson est une
furie de huit minutes, toute en montée en puissance, guidée par une basse
intermittente sur laquelle se glisse la batterie et le chant mélodieux (influencé
par Thom Yorke). Les musiciens du groupe sont survoltés, les guitares
électriques s’introduisent en construisant un mur de son tranchant et sombre, sur
lequel se mélangent les nappes de clavier et les samplings. Darius est debout,
agitant le bras en battant la mesure comme un chef d’orchestre. Encore huit
minutes de bonheur ! Nouveaux applaudissements à la fin de la chanson, et on
enchaîne avec System extrait de leur cinquième album, Lights (2006),
réalisé après le triste départ du charismatique chanteur Craig Walker, et marquant
l’arrivée du nouveau remplaçant Pollard Berrier. Un morceau court, bâti sur une
structure pop-rock, et développé intelligemment dans une tempête sonique, avec
les lumières qui dansent et les guitaristes qui sautent sur scène. La chanson, concentrée de violence déchaînée, se termine,
mais pas le concert… même s’il est vrai qu’on arrive malheureusement à la fin…
« We love you ! » dit Dave au micro, Darius et
Dany sont assis devant leurs claviers, encadrant le groupe... ils sont six pour
jouer dans cette pénombre implacable la dernière chanson de la soirée, la plus
belle, un vrai chef-d'œuvre... AGAIN, extrait de leur meilleur
album « You All Look The Same To Me » (2002), un album
que je considère comme l’un des opus les plus importants de la dernière
décennie. 15 minutes, sans l'harmonica (dommage !), le tout plein
d’émotion romantique pop/rock, avec des éclaboussures psychédéliques et des
guitares électriques. Immédiatement après un doux arpège de guitare, s’élève la
voix triste de Dave : « You're tearing me apart, Crushing me inside,
You used to lift me up, Now you get me down... » accompagnée par une nappe
de clavier éthérée et cristalline… sans oublier les chœurs du public. Une fois
de plus, la magie opère et le Zénith bouillonne de plaisir. Tout le monde se
laisse bercer par la beauté de ce morceau de rock névrosé, très planant, qui
monte en puissance sur un rythme plus rapide, qui redescend et puis qui remonte.
Dave, collé au micro, plié en deux, hurle à pleins poumons (arrivant presque à
faire oublier l'interprétation de Craig Walker), sous les sourires de Darius et
Danny, les deux cerveaux qui se cachent derrière le groupe (deux hommes qui
peuvent franchement être considérés comme de grands compositeurs éclectiques avec
ce mélange trip hop et de rock progressif…). Cette chanson est un chef-d'œuvre
de désespoir, exprimé à travers les canons de la musique psychédélique de haut niveau,
et on a le sentiment d'être témoin de quelque chose d'éternel, avec une seule
envie : continuer à être bercés en boucle… « Again, again... ». La machine Archive s'arrête d’un coup à la
marque des onze minutes, on croit que c’est la fin du morceau, mais il y a un
sursaut, Pollard reprend sa guitare... encore quatre minutes supplémentaires sous
la lumière aveuglante des stroboscopes, et avec ce riff de guitare répétitif, ces
nappes du clavier qui le soutiennent, ce beat lourd et ces effets sonores. Dans
la salle, c’est la folie... quel bonheur ! Wow, quel étourdissement ! Un
échange de remerciements... nos corps sont saturés d'adrénaline, nos yeux sont
encore hypnotisés par cette ambiance musicale fabuleuse, et il nous faut
quelques instants pour redescendre des nuages, un grand sourire sur nos
visages. Malheureusement, malgré l’attente, il n’y aura pas de deuxième
rappel, mais le temps est passé vite, trop vite ! Les lumières se
rallument.
C’était une fin parfaite, éclaboussée par la beauté de ce
morceau dark, pour un concert peu ordinaire, un set de plus de 2 heures pour
célébrer la sortie d’un album magnifique, couronné par un ouragan
d'applaudissements et de cris de joie. « Controlling Crowds » joué dans sa quasi-intégralité,
prend son ampleur en concert, et pourrait être défini comme le
meilleur disque d’Archive depuis l'époque « You All Look The Same To Me » : une œuvre
ambitieuse, structurée, et pleine de cohésion... un opus sur lequel on pourrait
disserter durant des heures. Procurez-vous cet album, écoutez-le un millier de
fois, puis cassez-le rien que pour le plaisir d’aller l'acheter à nouveau,
écoutez-le à nouveau un millier de fois, puis... again, again, again,
again... A la sortie de Zénith, les symptômes persistent et ça
risque de durer quelques jours encore…
You're tearing me apart
Crushing me inside
You used to lift me up
Now you get me down...
* Pour mémoire : le prochain concert d’Archive, à ne pas
rater, est programmé pour le 23 Janvier 2010 (au même endroit), et je ne
pourrai pas m'empêcher de retourner voir le groupe… avec, cette fois, Maria Q
de retour sur scène. »
Birdpen est un groupe de rock anglais et ils se sont formés en 2003. Il est composé de David Penney, guitariste et chanteur du collectif Archive, Mike Bird et James Livingstone Seagull. En 2005, Dave Pen rejoint les rangs du groupe Archive et participe à l'album Lights. Dès lors, il poursuit son activité au sein des Deux groupes, apparaissant avec BirdPen en première partie des concerts d'Archive. Après avoir autoproduit cinq EP depuis 2003, BirdPen sort son premier album On/Off/Safety/Danger, disponible le 23 mars 2009 en France.
(http://www.myspace.com/birdpen)
Archive est un groupe britannique de musique à l'effectif changeant, formé autour de Darius Keeler et Danny Griffiths. Son style musical est difficile à définir, le groupe empruntant des éléments aussi bien au rock qu'à l'électro et au trip hop.
Le style musical qu'emprunte Archive est né avec le trip hop sur les deux premiers albums. Désormais, le groupe propose une musique touchant au trip hop, mais en fusionnant l'électro au progressif, au rock et à l'ambient. Keeler et Griffiths viennent terminer la ligne musicale complexe d'Archive avec les synthétiseurs et les samples.
On peut faire le rapprochement avec Pink Floyd, dans l'esprit du moins. Cela vaut pour la longueur de certains morceaux (Waste, Again, Lights ou Finding it so hard, qui dépassent les neuf minutes), pour l'atmosphère (en particulier pour Again, à l'ambiance très proche de l'album Animals des Pink Floyd, ou le sonar de Seamless qui n'est pas sans rappeler celui du titre Echoes, qui clôt leur album Meddle) ainsi qu'un certain pessimisme dans les textes.
(http://www.myspace.com/archiveuk)
(http://www.myspace.com/birdpen)
Archive est un groupe britannique de musique à l'effectif changeant, formé autour de Darius Keeler et Danny Griffiths. Son style musical est difficile à définir, le groupe empruntant des éléments aussi bien au rock qu'à l'électro et au trip hop.
Le style musical qu'emprunte Archive est né avec le trip hop sur les deux premiers albums. Désormais, le groupe propose une musique touchant au trip hop, mais en fusionnant l'électro au progressif, au rock et à l'ambient. Keeler et Griffiths viennent terminer la ligne musicale complexe d'Archive avec les synthétiseurs et les samples.
On peut faire le rapprochement avec Pink Floyd, dans l'esprit du moins. Cela vaut pour la longueur de certains morceaux (Waste, Again, Lights ou Finding it so hard, qui dépassent les neuf minutes), pour l'atmosphère (en particulier pour Again, à l'ambiance très proche de l'album Animals des Pink Floyd, ou le sonar de Seamless qui n'est pas sans rappeler celui du titre Echoes, qui clôt leur album Meddle) ainsi qu'un certain pessimisme dans les textes.
(http://www.myspace.com/archiveuk)
Discussing Robots - Dig That Hole EP (2003)
Fake Kid EP (2005)Be Yourself EP (2006)
One in Fifty-Four EP (2007)
Breaking Precedent EP (2008)
On/Off/Safety/Danger (2009)
IN STUDIO
1996 - Londinium
1999 - Take My Head
2002 - You All Look the Same to Me
2003 - Michel Vaillant
2003 - Michel Vaillant (bande originale du film)
2004 - Noise
2006 - Lights
2009 - Controlling Crowds
EP
2002 Absurd Ep
2006 Pieces b Sides
LIVE
2002 Live at Paris (France Inter)
2004 Unplugged
2005 Live for 3 nights at les Nuits Botaniques Festival
2007 Live At The Zenith
BIRDPEN
ARCHIVE
• David Penney : chant, guitare, clavier
• Mike Bird : guitare, clavier
• James Livingstone Seagull : batterie
• Mike Bird : guitare, clavier
• James Livingstone Seagull : batterie
ARCHIVE
* Steve Harris: lead guitar
* Pollard Berrier: Vocals, guitar
* John Rosko: vocals
* Smiley: drums
* Davie Penny: vocals, guitar
* Jonathan Royce : bass
* Maria Q : vocals,
* Danny Griffiths: Sound Effects, programming
1. Controlling Crowds (Controlling Crowds - 2009)
2. Bullets (Controlling Crowds - 2009)
3. Words on Signs(Controlling Crowds - 2009)
4. Dangervisit (Controlling Crowds - 2009)
5. Quiet Time (Controlling Crowds - 2009)
6. Collapse / Collide (Controlling Crowds - 2009)
7. Clones (Controlling Crowds - 2009)
8. Bastardised Ink (Controlling Crowds - 2009)
9. Kings of Speed (Controlling Crowds - 2009)
10. Lines (Controlling Crowds I - IV - 2009)
11. The Emply Bottle (Controlling Crowds I - IV - 2009)
12. Funeral (Controlling Crowds - 2009)
Encore
13. Londinium (Londinium - 1996)
14. Numb (You All Look The Same To Me - 2002)
15. System (Lights - 2006)
16. Again (You All Look The Same To Me - 2002)
2. Bullets (Controlling Crowds - 2009)
3. Words on Signs(Controlling Crowds - 2009)
4. Dangervisit (Controlling Crowds - 2009)
5. Quiet Time (Controlling Crowds - 2009)
6. Collapse / Collide (Controlling Crowds - 2009)
7. Clones (Controlling Crowds - 2009)
8. Bastardised Ink (Controlling Crowds - 2009)
9. Kings of Speed (Controlling Crowds - 2009)
10. Lines (Controlling Crowds I - IV - 2009)
11. The Emply Bottle (Controlling Crowds I - IV - 2009)
12. Funeral (Controlling Crowds - 2009)
Encore
13. Londinium (Londinium - 1996)
14. Numb (You All Look The Same To Me - 2002)
15. System (Lights - 2006)
16. Again (You All Look The Same To Me - 2002)
La durée du concert : 2h03
AFFICHE / PROMO / FLYER
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