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dimanche 11 octobre 2009

PRINCE ~ Le Grand Palais. Paris.
















Ce qu’en a pensé Vik :

« “All Day, All Night, you can be my baby, make me feel allright...”, scandé par le groupe et par les fans de tous âges. The Event ! Un concert de promotion et de plaisir à l’occasion d’un nouvel album ? Je ne crois pas. Je pense qu’il est inutile d'attendre d'autres albums de la qualité de “Sign Of The Times” de la part de Sa Majesté Prince. Impossible ! Les six albums fantastiques que Sa Majesté a produit entre 82 et 88 (auxquels devrait être ajouté l'album "Black", et les deux premiers “Mad House”) marquent une époque unique, qui n’aura pas de suite : jamais plus on n’entendra un autre morceau de Prince du niveau de Purple Rain ! Aucun des albums sortis au cours des 20 années suivantes ne vaut vraiment la peine d’être mentionné. Et c’est la même chose pour sa nouvelle oeuvre de l’année (un triple CD) « Elixer », « Lotusflow3r » et « Minneapolis Sound ». Mais je reconnais quand même que chaque phase musicale est aussi fascinante. Alors, beaucoup d'entre vous vont se demander : quel sound ont-t-elles, ces nouvelles compositions ? Rock, pop, soul, funk, fusion, wave, électro, ou tout mélangé ? C’est assez difficile à définir… Prince reste le plus grand compositeur musical de notre époque, un artiste sans âge, et dans ce disque (inutile de vous le cacher, je le trouve quand même assez bon), il joue de la guitare électrique avec une vraie inspiration, avec des accents hendrixiens, de manière toujours supérieure à la moyenne, en plaçant ici et là des solos tranchants et incisifs. Et la voix de Prince...? Est-elle toujours intacte, sa voix de fausset ? Oui, elle est parfaite ! En fait, « Lotusflow3r », publié il y a plusieurs mois sans aucune publicité, figure encore dans le Billboard des albums R & B / Hip-Hop (même si les ventes ne rivalisent pas avec celles de son glorieux passé). Prince (Love Symbol, The Artist) est considéré l'un des génies de la musique moderne, car, dans un mélange d'influences soul, funk, rock, folk, jazz, blues et gospel, il a donné  une naissance à un style immédiatement identifiable. Après avoir joué 21 nuits à l'O2 Arena à Londres en 2007 et après 13 Aftershows électriques, Prince revient en France (enfin les rumeurs se sont confirmées) pour deux concerts (un l’après-midi et un le soir) qui ont lieu ce jour au Grand Palais de Paris, pour les privilégiés (si l’on peut le dire, vu le prix du billet !). L'événement, intitulé « All Day / All Night » (le titre d’un de ses morceaux de 1984) a été programmé suite à un coup de cœur pour l’architecture de la salle (à moins que ça soit pour impressionner son public), après que le Genius de Minneapolis ait assisté, le 6 octobre, au défilé de prêt-à-porter été 2010 de Chanel, Yves Saint-Laurent et John Galliano, qui s'est tenu juste en dessous de la nef du musée, redécoré par Karl Lagerfeld. Une décision subite (« The place to be », comme on dit), officialisée jeudi dernier, avec les billets en vente le vendredi 9 au matin, et un Sold Out stupéfiant (pas si étonnante quand même, selon moi, du fait de cette attente fébrile atténuée seulement par les prestations aux festivals « Jazz à Montreux » et « Montecarlo »).  Il n’y a que Prince pour réaliser un tel exploit. Impossible donc de passer à côté. Dans l’impossibilité de faire les deux concerts, j’opte pour le second (car je sais que Prince aime la nuit), avec un billet payé à prix d’or. Difficile de contenir mon excitation : la dernière fois que j’avais vu sa Majesté, c’était pendant la tournée “One Night Alone”, le 28 Octobre 2002, et à l’After-Show du 29 Octobre au Bataclan, à 2h30 du matin. Et la première fois ? Ayant raté le concert du Palace (le 3 Juin 1981), c'était au Zénith le 25 Août 1986 pour le “Parade Tour” (j’étais alors passé à la télé aux informations, pendant que je m'infiltrais dans la foule, mon sac à la main, en costume et cravate). Que de souvenirs !

Mais revenons rapidement à aujourd’hui et à ce concert-coup de maître. 20h00 : l’ouverture a lieu, après une longue file d’attente (entre des barrières) commencée avant même le premier Show, alors qu’une légère pluie s’est invitée à l’évènement. On avance, on pousse, et on court comme on peut. Au fil des minutes, on progresse. Trois contrôles obligatoires : boissons et appareils photo (pas de photos, pas de films), contrôle des billets, et en dernier une fouille très détaillée, les femmes d’un côté et les hommes dans un autre file. Puis, enfin, petite course et hop direction la barrière à gauche, au premier rang, et cramponné aux barres pour garder ma place. La salle, un vaste hall vitré, est immense, somptueuse, et pourrait contenir beaucoup plus de 5.500 personnes… mais tant mieux, on aura la place pour bouger et bien voir. La musique est diffusée à fond : oui, ce n’est que du funk (Get Involved, Fantasy, Packed Man,...) entrecoupé des interventions du DJ « Pas de photos, pas de mobiles allumés, pas de cigarettes », et puis une autre voix plus sèche : « Toute personne qui ne se plierait pas à ces règles sera immédiatement reconduite à la sortie »).  C’est l’exigence de sa Majesté... inutile de tricher. Le niveau de stress de l'équipe de la sécurité est incroyable : les yeux sont partout, car le contrôle est strict.

21h48 : L’immense et sculpturale porte, côté VIP et utilisée pour l'aménagement des expos, s’ouvre, laissent rentrer directement dans la salle une Mercedes Classe S (hybride) avec Sa Majesté qui aussitôt se dirige vers sa loge, entouré de ses gardes du corps. Des cris, des hurlements primitifs de tout le monde. On ne peut pas dire qu’il soit en retard. 21h55 : La scène, très sobre et sans aucun décor particulier, placée entre les deux escaliers en dentelle de fer forgé et les piliers de la nef, commence à s’assombrir légèrement. C’est la fin de la lumière du jour, du ciel gris de Paris qui éclairait la salle à travers l'immense coupole de la verrière, faite d'acier et de verre, qui est dispersée peu à peu par la nuit qui tombe. L’apport de l'éclairage artificiel d’un bleu clair, à travers une multitude de faisceaux lumineux occupant tout l'espace, met en valeur la salle et confère au fer et à l’acier des structures de couleur vert un relief particulier qui fait tout le charme de l'endroit. C’est beau. Pendant que nos yeux se promènent sur des détails de cette fantastique architecture, un véritable coup de tonnerre sort des enceintes, puis un second : la musique d’intro, c’est un orage qui gronde sans arrêt, avec des éclairs crées par les changements d’intensité des lumières, une façon originale de mettre réellement l'ambiance dans la salle. On est dans la phase qui annonce que le concert va débuter, on sent le frémissement qui parcoure le public, et on surveille attentivement chaque mouvement éventuel. D’un coup, tous les regards se tournent vers la gauche, côté tribune : sur l’escalier des arts, les musiciens commencent à descendre. Le public, de l’électricité dans les cheveux, martèle le rythme de ses premières émotions en tapant frénétiquement dans les mains, sur le fond sonore des coups de tonnerre, en libérant toute la tension accumulée par l’attente. Les musiciens du nouveau groupe NPG (New Power Generation) montent sur la scène, en file et dans l’ordre : la brune et belle Cora Coleman-Dunham à la batterie,  Josh Dunham à la basse, Morris Hayes aux claviers, les chœurs féminins avec Shelby Johnson, Elisa Dease et Liv Warfield (deux choristes, tambourin à la main et formes généreuses, avec deux voix magnifiques!), et en dernier, comme invités, Frederic Yonnet (un français !) à l’harmonica, et Cassandra O 'Neal aux seconds claviers et chœurs… mais malheureusement sans la section des cuivres (dommage !).

Le Show démarre funky... Cora, frappant sur sa caisse, donne le rythme, et lentement basse et claviers entrent dans la ronde, et après les premières notes on reconnaît le chef d'oeuvre 1999, extrait de son cinquième album (un bon album !!!), qui nous ramène 28 ans en arrière. Sa Majesté, Prince Roger Nelson fait une entrée un brin mégalo, après une bonne minute, sous une longue clameur : habillé en complet blanc, tacheté d’arabesques noires, sur chemise noire… Les bras grand ouverts, souriant, heureux, il est vraiment maigre, avec ses 1 m 60 perchés sur des talons, et il ne ressemble guère à une rock star vieillissante : plutôt à un jeune garçon (malgré ses 51 ans passés)… Même son visage, avec une peau lisse comme celle d’un bébé… Il se place face au micro, avec sa Telecaster jaune de 1952 en bandoulière, dont le son change l’intro, non pas en  rock ou blues, mais en le faisant évoluer vers un funk plus sexy. Il crie « Pariiiiss » en guise de bonsoir,  en hommage à la ville érotique… De sa voix de fausset, il chante « I was dreamin' when I wrote this, Forgive me if it goes astray... » : frissons garantis. Etonnant, une grande chanson placée en ouverture, l'hypnose fonctionne immédiatement ! Comment pouvez-vous ne pas pardonner toute cette attente à Prince ? Cet homme peut offrir des tournées rares et controversées, des disques négligeables, détester You Tube et le Net (haine qu’il manifeste à travers le zèle des vigiles de la sécurité qui arrachent le téléphone des mains de quiconque tente de faire une photo ou une vidéo), peut vous faire attendre des heures... et ensuite quand il est sur scène, face à vous, il vous fait tout oublier. C’est un régal, un vrai cadeau pour les nostalgiques. Après avoir entendu ce célèbre 1999 dans une version bien énergique, on est bel et bien coincé par la beauté du show qui vient juste de commencer. Il enchaîne alors avec I Feel For You et un Controversy plus funky, riff de guitare oblige, sur lequel il scande : « All Day, All Night, you can be my baby, make me feel allright...» (ce refrain sera lancé plusieurs fois, pendant le set, mais à chaque fois d’une façon différente, avec des « Make me go up, Paris ») : inutile de vous dire que le public lève déjà les bras au ciel et s’empare du refrain comme un enfant à l’école. Avec ces trois premiers morceaux, on découvre que le schéma de la setlist sera toujours le même : un enchaînement de chansons soul, black et rock, traitées sur un mode funky qui lui permet de se livrer à d’incroyables solos épiques à la guitare. Chaque show de Prince est unique, une sorte de jam improvisée (dans le style “moi je connais, vous, vous me suivez”) qui ne ressemble pas aux précédentes, avec une nouvelle setlist à chaque fois, des chansons piochées dans un répertoire d'une richesse infinie… et c’est peut-être pour cela qu’il est obligé d’utiliser un prompteur pour les paroles ! Tout semble parfait, sauf le son, qui non n’est pas impeccable, mais même assez déplorable : le Grand Palais, c’est un beau monument, un musée pour les expositions, mais ce ne sera jamais une vraie salle de concert.


Son nouveau groupe, NPG, est placé à une « distance de sécurité », car Prince remplit seul la grande scène, avec ses grimaces, son charme et ses exploits, sa manière inimitable de danser. De toute façon, tous les yeux des spectateurs sont braqués sur son costume blanc et noir. Et pourtant derrière, la choriste Shelby Johnson, avec chapeau et bas (une jambe en blanc et l’autre en noir) mérite plus qu’un regard. Et les morceaux s’enchaînent... Sexy Dancer (avec une jolie reprise de 1978, Le Freak de Chic), Why you wanna treat me so bad, Take me with U, le jam de guitar sur Another lover hole in yo head (avec en cadeau l’instrumental Rock Lobster des B-52’S)... même Guitar a droit à un arrangement inédit. C’est un show puissant avec, comme souvent, avec un Prince très en forme (on sait que pendant la nuit il commence à vivre). Des moments magiques, il y en aura plusieurs : toutes les chansons sur lesquelles il joue de la guitare en virtuose, dans des ambiances tantôt rock, funk, soul, jazzy, parfois dans le style d'Hendrix,  mais je vais choisir, pour moi : la sublime ballade Sometimes It Snows In April (écrite aussi par Wendy et Lisa du groupe Revolutions) extraite de l’album « Parade » de 1986, dans une version presque acoustique (Prince est seul avec sa guitare) avec des jeux des lumières mettant en la valeur la verrière. Sans oublier, quand il se pose à côté des amplis à quelque mètre de ma place au premier rang... l’envie de toucher du doigt ce petit bout d'homme. Le groupe, même s’il est comme invisible, fonctionne à mille à l’heure, avec un spectaculaire mélange de rock et de funk. Quand les musiciens deviennent trop visibles, cependant, le concert descend d’un ton, comme quand Prince cède les planches à Elisa, l’une des jolies choristes, pour une intervention en solo, Shake Your Body (Down To The Ground) dans un hommage au petit Michael Jackson (la choriste possède le même timbre de voix) : Prince se joint à elle en duo, en se la croquant à chaque couplet. Il est vraiment exceptionnel… Celui qui a été autrefois, et pour tous, “l'elfe de Minneapolis”, a maintenant 51 ans passés… et “l’Elfe” n'existe plus même s’il maintient l'agilité de son corps et une voix enviable. C’est un homme mûr, maintenant, serré dans son costume blanc et noir, les cheveux peignés avec la raie bien droite au milieu et des mèches, presque comme une imitation de Rudolf Valentino. Mais on lui pardonne tout chaque fois qu’il revient seul devant la scène, comme si de rien n’était, pour un medley funk vintage de reprises légendaires (comme Everyday People et Higher de Sly & The Family Stone) sur un riff de la asse électrique de Joshua Dunham (très bon, même si je regrette l’absence de Larry Graham) et avec la voix de Shelby, puissante mais tout en douceur, sur Long Train Runnin. C’est la fin du set, avec ce medley torride et à l’énergie tout bonnement communicative… « Thank you, goodnight…One smile too. So was it a good one for me. ».

Quelques minutes de pause et le premier rappel arrive avec la bombe éternelle, d’une rare intensité, la chanson parfaite qu’aucun mot ne peut décrire, sous le feu d’un projecteur rouge... : « I never meant to cause you any sorrow, I never meant to cause you any pain...». Purple Rain, et la guitare love symbol Hohner de Prince ! La salle, sous des lumières pourpres et sous la pluie, connaît par cœur les paroles et s’enflamme de plaisir. En tendant l'oreille, on pourrait entendrait presque les battements de cœur des fans. 13 minutes et 30 secondes de bonheur avec une surdose de « ohohohohohohoh » sans fin. Le riff est tout simplement monstrueux. Cet homme, avec une guitare, peut vraiment faire ce qu'il veut, et ce soir il en avait l’envie. Le concert aurait pu s'arrêter là, sur cette chanson… mais ce serait ne pas connaître l'esprit musical de sa Majesté ! Alors, on continue avec un deuxième rappel ?  Oui, bien sûr, Prince revient et demande au public « How much time do you have ? ». Face aux cris, il continue « What do you feel like ? Rock n Roll ? Jazz ? Slow and sexy songs ? »...la réponse sera un Kiss enchainé avec le Miss You des Rolling Stones, et pour amuser le public le refrain en leitmotiv : « All Day, All Night, you can be my baby, make me feel allright...» (…que tout le monde connaît maintenant). Terminé ? Non, il y a un troisième rappel : d’abord avec une reprise des Rolling Stones, laissée à sa choriste Shelby, Honky Tonk Woman avec un solo d’harmonica de Frédéric Yonnet. Puis une clôture digne de ce nom (20 minutes !) avec une fantastique version extra-large de All The Critics Love U In Paris et un Love Bizarre (écrite à l’origine pour Sheila E. en 1985), encore avec un solo d’harmonica de notre Français… mais là, c’est la fin. Un final magnifique. Le long interlude avec le bruit d'une tempête et les coups de tonnerre reprend, avec sa Majesté qui quitte la scène avec un « Thank you Paris, Good Night... We love You !», et un clin d’œil malicieux, pour se réfugier discrètement dans sa Mercedes, pendant que les musiciens continuent, sous une ovation qui perd un peu de tension...

Une fin de concert, quand on aime, c’est toujours un peu triste, surtout avec des bruits de tonnerre. Une bonne setlist millésimée années 80’s, sans aucune place aux nouvelles créations, dans une grand jam (beaucoup d'improvisations sans répit). Ce deuxième show de 1h52 était vraiment excellent (même sans I Wanna Be Your Lover, Little Red Corvette, When Doves Cry, Cream, Girls & Boys, et sans aucune chanson du nouvel album « Lotus Flow3r »)…  Dommage pour la qualité sonore (beaucoup de déperdition, mais c’était prévisible vu la salle et les verrières). Le Grand Palais a créé une merveilleuse atmosphère, et le public s’est laissé doucement bercer par la musique en répondent avec des chœurs, et une longue série d'ovations à la fin des chansons les plus célèbres. Quelle est la sensation que je ressens ? Indescriptible, je suis un fidèle de Prince et je ne peux pas vous faire partager mon état d’âme. A la sortie, juste avant minuit, le ciel était de couleur pourpre, sans pluie, mais avec une impression de bien-être qui retombait doucement, comme pour couronner ce concert magique : l’impression d’avoir vu une légende inimitable et sans succession. Quelqu'un demande, étonné : « What time is it ? », et la réponse sera toujours la même : « It's time to get funky » ... Pas d’After Show annoncé avant l’aube, mais une nouvelle rumeur d’un autre concert surprise pour lundi soir. A suivre, si on aime la folie... simples curieux s'abstenir. »

Purple rain, purple rain ...
I only wanted 2 see u underneath the purple rain
Honey I know, I know, I know times are changing...








photos de olivier b


Prince Rogers Nelson , connu sous le nom d'artiste Prince, ou sous la forme d'un symbole imprononçable[1] (communément appelé « Love Symbol »), ou encore The Artist Formerly Known As Prince (TAFKAP) (littéralement « l'artiste connu autrefois sous le nom de Prince »), est un acteur, musicien et producteur de funk et de pop américain. Il s'est illustré depuis le début des années 1980 comme un musicien multi-instrumentiste en dehors des normes de l'industrie musicale.

Dans les années 1980, Prince est l'une des stars les plus adulées, pouvant compter sur une solide base de fans appréciant ses qualités novatrices et ses dons de musicien. En 1993, il annonce son retrait de l'industrie musicale et prend pour nom un symbole imprononçable. Il édite alors ses disques de façon indépendante et plus confidentielle, et devient beaucoup moins présent sur la scène médiatique. En 2000, son contrat avec Warner-Chappel se termine et il récupère l'usage du nom de Prince. Il renoue parfois avec les maisons de disques, ne signant avec elles que des contrats ponctuels de distribution lui laissant une entière autonomie artistique.



    •    For You (1978)
    •    Prince (1979)
    •    Dirty Mind (1980)
    •    Controversy (1981)
    •    1999 (1982)
    •    Purple Rain (1984)
    •    Around the World in a Day (1985)
    •    Parade (1986)
    •    Sign o' the Times (1987)
    •    Lovesexy (1988)
    •    Batman (1989)
    •    Graffiti Bridge (1990)
    •    Diamonds and Pearls (1991)
    •    o(+> [120] (1992)
    •    Come (1994)
    •    The Black Album (1994)
    •    The Gold Experience (1995)
    •    Chaos and Disorder (1996)
    •    Emancipation (1996)
    •    Crystal Ball (1998)
    •    The Vault: Old Friends 4 Sale (1999)
    •    Rave Un2 the Joy Fantastic (1999)
    •    Rave In2 the Joy Fantastic (2000)
    •    The Rainbow Children (2001)
    •    One Nite Alone... (2002)
    •    Xpectation (2003)
    •    C-Note (2003)
    •    N.E.W.S (2003)
    •    Musicology (2004)
    •    The Chocolate Invasion (2004)
    •    The Slaughterhouse (2004)
    •    3121 (2006)
    •    Planet Earth (2007)
    •    Lotusflow3r (2009)









Prince: vox, guitar
+
The NPG:
Cora Coleman-Dunham: drums
Josh Dunham: bass
Morris Hayes: keyboards
Cassandra O'Neal: keyboards
Frédéric Yonnet: harmonica
Shelby Johnson: backing vox, tamborine
Elisa Fiorillo: backing vox, tamborine
Liv Warfield: backing vox, tamborine










La Setlist du Concert
PRINCE

01.  Thunderstorm Intro
02.  1999  (1999 - 1983)   
03.  I Feel For You (Prince - 1979)
04.   Controversy part I (Controversy - 1981) incl. All Day, All Night  (vocals)
05 Sexy Dancer (Prince - 1979) > Le Freak (Chic Cover) incl. All Day, All Night (vocals) (Shelby J. lead vox feat. Frédéric Yonnet)
06.   Controversy part II (Controversy - 1981) incl. All Day, All Night (vocals)
07.   Why You Wanna Treat Me So Bad? (Single - 1981)
08.   Take Me With U (Purple Rain - 1984)
09.   Anotherloverholenyohead (Parade - 1986)
> Rock Lobster (instr.) (The B-52's Cover)
10.   Guitar (Planet Earth - 2007) incl. All Day, All Night  (Vocals)
11.  Raspberry Beret (Around The World In A Day - 1985)

Acoustic guitar set (tracks 12-15):    
                                 
12.  All Day, All Night  (Single - 1984)
13.   I Could Never Take The Place Of Your Man (Sign o' the Times - 1987)
14.  The One U Wanna C (Planet Earth - 2007)
15.  Sometimes It Snows In April (Parade - 1986)

16.  Mountains (Parade - 1986)            
17.  Shake Your Body (Down To The Ground) (The Jacksons Cover) (feat. Elisa Fiorillo lead vox) 
18.  Everyday People (Sly & The Family Stone Cover)                  
19-.  I Wanna Take You Higher (Sly & The Family Stone Cover)
20.  Long Train Runnin' (The Doobie Brothers Cover)  (Shelby J. lead vox feat. Frédéric Yonnet)
21.  Play That Funky Music (Wild Cherry Cover)   

Encore 1

22.  Purple Rain (Purple Rain - 1984)

Encore 2

23.  Kiss (Parade - 1986) 
> Miss You (The Rolling Stones Cover) incl. All Day, All Night (vocals) feat. Frédéric Yonnet 
24.  Thieves In The Temple (Soundtrack Graffiti Bridge - 1990) (Who got the party, who got the party, who? - vocals)

 Encore 3

25.  Honky Tonk Woman (The Rolling Stones Cover) ( Shelby J. lead vox feat. Frédéric Yonnet)
26.  All The Critics Love U In Paris(1999 - 1983) incl. All Day, All Night > Freaks On This Side >  Housequake (vocals (Sign o' the Times - 1987) (feat. Frédéric Yonnet)
27.  A Love Bizarre (Sheila E. Cover - 1985)



La durée du concert : 1h52

AFFICHE / PROMO / FLYER















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