« Tout d’abord, un grand merci à Patricia pour m’avoir prévenu à l’instant T de la mise en vente des billets sur le site de Pleyel pour ce concert, car je n’était pas au courant, et ensuite à Livie pour m’avoir prévenu le lendemain qu’il y avait des places disponibles aux tous premiers rangs, ce qui en fin de compte a donné le résultat suivant : un billet acheté plein tarif (45 euros) pour une place au sixième rang sur la droite, et un second billet racheté (30 euros cette fois) au deuxième rang presque plein centre !!
Ceux qui me connaissent le devineront facilement, l’achat de mon billet est uniquement dicté par la présence d’Alela Diane, qui ce soir va se présenter pour une prestation intimiste en compagnie de son père. Bien évidemment, la grande majorité du public est là ce soir pour assister au concert de Divine Comedy, ou plutôt de Neil Hannon pour une performance solo. J’avoue que j’ai longtemps hésité à évoquer la prestation de ce dernier, vu mon peu d’intérêt pour ce groupe, et surtout parce que, sans la présence d’Alela Diane, eh bien je ne serais jamais allé à ce concert.
Mais revenons à cette soirée, il règne une chaleur étouffante, mais grâce à dieu j’arrive à trouver une place à 100 mètres de la salle, où je rejoins Michael déjà sur place. Pat nous retrouve peu après, l’attente se fait calmement à l’ombre, avant que l’on s’aperçoive que nous pouvons entrer et patienter tranquillement au frais, dans ce que je qualifierais de hall d’attente assez classe, avec tout au bout quelques marches menant à un bar (pas données, les consommations !). Entre temps, Livie et Sabine nous ont rejoints, l’ambiance est au beau fixe, quand retentit soudain une sorte de sonnerie de théâtre, prélude au début du spectacle et invitation pour les spectateurs à prendre place dans la salle. Un peu inquiet que cela commence sans nous, je me dirige rapidement vers l’un des escaliers menant à la sale proprement dite, et là je découvre un endroit d’une singulière beauté, empreint de beaucoup de majesté… La salle est grande, plus grande que je me l’imaginais, et surtout ce qui frappe, c’est la hauteur du plafond, et les deux balcons, surtout le second, qui mènent presque au ciel. Je trouve facilement mon emplacement, et la bonne surprise c’est que l’on a de la place une fois assis. Je comprends vite pourquoi les trois premières rangées affichaient curieusement des prix moins élevés que les autres derrières. C’est tout simplement que pour un concert de musique classique, on se trouve beaucoup trop près de la scène, et il est difficile de voir les musiciens s’ils ne sont pas devant, et il est possible aussi que l’acoustique ne soit pas aussi bonne. Mais ce soir, ces problèmes seront absents, car que ce soit Alela ou Neil, tous les deux seront suffisamment proches de nous pour que nous ne soyons pas lésés, bien au contraire.
Lorsque Alela Diane et son père montent sur scène, je ne peux m’empêcher d’avoir un petit sourire, car ma divine se laisse repousser les cheveux. L’explication me viendra de Michael : si elle avait coupé ses cheveux très courts, c’était semble-t-il à cause d’un problème de chute de ceux-ci. Et oui, ce sujet fut il y a quelques mois l’objet de débats sur la blogosphère. Présentation de son dad, avant de dire un petit mot sur la beauté de la salle, puis le set commence dans cette configuration peu habituelle, elle et son père… Elle va directement attaquer par un nouveau morceau, Eastward Still qui, à la première écoute, m’a semblé de bonne facture. Car ce n’est pas moins de 4 nouveaux morceaux - il me semble - qu’Alela jouera ce soir. Alors qu’ai-je pensé de ce concert, moi qui suis un fan absolu ? Eh bien, je qualifierais le set de bon, mais pas exceptionnel. D’une part, le public n’est pas là pour elle, et cela se ressent, les applaudissements sont polis mais sans plus, mis à part les 5% de gens venus pour elle. Et la seconde raison, c’est que l’on s’était habitué, surtout d’ailleurs pour les morceaux de « To Be Still », à la présence d’une formation plus importante, où les harmonies vocales avec Alina Hardin et la section rythmique basse/batterie nous plongeaient dans un univers doux et coloré. C’est un peu étrange d’entendre White As Diamonds ou alors Dry Grass & Shadows interprétés sobrement, sans cette touche de couleur apportée par les autres membres du groupe. Par contre, les morceaux de « Pirate Gospel » passent beaucoup mieux l’épreuve de l’austérité, surtout le très beau Oh My Mama qu’Alela interprètera toute seule en fin de set. La bonne surprise, c’est donc les nouveaux morceaux joués ce soir, il est difficile d’avoir une idée précise seulement avec cette première écoute, mais Eastward Still m’a convaincu, Elijah (une chanson écrite lorsque Alela se trouvait dans le sud de la France il y a quelques années) reste dans la tradition des chansons d’Alela (est-ce d’ailleurs une nouvelle chanson ? Je n’en suis pas tout à fait sûr, mais c’est la première fois que je l’entendais), et enfin, dans le rayon nouveautés, c’est avec Rising Greatness qu’elle clôturera ce chapitre. Autre agréable surprise avec l’interprétation (sans Alina malheureusement) de I Have Returned figurant sur le EP 6 titres. Au passage, Alela nous dira son plaisir d’être là ce soir dans cette belle et grande salle si majestueuse, un peu trop d’ailleurs à mon gout vu les réactions frileuses par moment d’un public assez bon chic bon genre… Cette date devait être d’ailleurs la dernière ou l’avant dernière d’une mini tournée de 6 en France, elle et son père rejoignant les Etats-Unis lundi prochain. Voilà, 1h04 de concert tout de même, dans des conditions un peu particulières, en première partie, mais la divine s’en est sorti avec grâce, et avec une voix toujours intacte et une touchante simplicité. Le set s’achèvera sur une belle salve d’applaudissements bien mérités.
A ce propos, un petit mot sur les comptes rendus d’après concert, et pour une fois je vais dire un mot de celui du site « musique fluctuat net », intitulé le « chemin de croix d’Alela Diane ». Cela fait drôle de lire qu’Alela « module atrocement », qu’il s’agit d’une « voix de Cranberries castaforiale… », j’en passe et des meilleures ! Pourquoi pas ? Moi, je suis tolérant, mais ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi faire si long sur une artiste que manifestement le mec n’aime pas (je pense qu’il était venu voir Neil Hannon), il n’aime pas le folk (cela peut se comprendre), enfin bref il n’a rien aimé du tout !! Surprenant, tant de haine… Fin du chapitre compte-rendus extérieur !
Entracte, on se retrouve tous dans le grand hall, Patricia n’est pas super enchantée par sa place au balcon, mais rusée comme elle est, elle va réussir à se trouver une place de choix au second balcon cette fois, pour le set de son chouchou de la soirée, j’ai nommé The Divine Comedy AKA Neil Hannon.
Bon, j’ai longtemps hésité à coucher un ou deux mots sur la prestation de ce soir, car c’est vrai que je n’ai jamais accroché à Divine Comedy, malgré les tentatives désespérées de mes amis (Eric, JP et Delphine). Alors ce soir, Neil Hannon nous a fait un numéro de cabotinage qui a duré 1h55. Sûr de son fait, nous gratifiant à chaque chanson de gags assez surprenants, je dis surprenants car je n’ai pas compris que tout ce public si classe, si intelligent, puisse rire de blagues convenues, éculées et répétées à chaque concert, en voulant nous faire croire que c’était spontané. Et surtout de voir que les gens n’attendaient que cela pour rires et applaudir. Le maître et ses élèves dociles. Je n’ai toujours pas compris. Musicalement, ce n’est pas ma tasse de thé (surtout en solo). Les moments au piano m’ont semblé bien longs, avec des passages parfois baroques où l’on se serait presque crus dans un concert classique, avec un pianiste qui déroule ses gammes. Bon, le mec a surement du talent, la voix n’est pas mal, mais je n’ai pas accroché du tout. Et le cabotinage… ça, ça m’a vraiment soûlé tout au long du concert. Mais je le répète, mon avis n’est pas vraiment objectif, car à la base je n’apprécie pas vraiment ce groupe, et je n’étais pas venu pour lui.
En tout cas, on a tout de même vécu une agréable soirée, avec la découverte d’une nouvelle salle, d’un nouvel artiste (pour moi, ce fut Neil Hannon), et ce qui est aussi bien sûr important, la présence des amis.
On se sépare, la nuit est douce comme le fut cette soirée. »
Ceux qui me connaissent le devineront facilement, l’achat de mon billet est uniquement dicté par la présence d’Alela Diane, qui ce soir va se présenter pour une prestation intimiste en compagnie de son père. Bien évidemment, la grande majorité du public est là ce soir pour assister au concert de Divine Comedy, ou plutôt de Neil Hannon pour une performance solo. J’avoue que j’ai longtemps hésité à évoquer la prestation de ce dernier, vu mon peu d’intérêt pour ce groupe, et surtout parce que, sans la présence d’Alela Diane, eh bien je ne serais jamais allé à ce concert.
Mais revenons à cette soirée, il règne une chaleur étouffante, mais grâce à dieu j’arrive à trouver une place à 100 mètres de la salle, où je rejoins Michael déjà sur place. Pat nous retrouve peu après, l’attente se fait calmement à l’ombre, avant que l’on s’aperçoive que nous pouvons entrer et patienter tranquillement au frais, dans ce que je qualifierais de hall d’attente assez classe, avec tout au bout quelques marches menant à un bar (pas données, les consommations !). Entre temps, Livie et Sabine nous ont rejoints, l’ambiance est au beau fixe, quand retentit soudain une sorte de sonnerie de théâtre, prélude au début du spectacle et invitation pour les spectateurs à prendre place dans la salle. Un peu inquiet que cela commence sans nous, je me dirige rapidement vers l’un des escaliers menant à la sale proprement dite, et là je découvre un endroit d’une singulière beauté, empreint de beaucoup de majesté… La salle est grande, plus grande que je me l’imaginais, et surtout ce qui frappe, c’est la hauteur du plafond, et les deux balcons, surtout le second, qui mènent presque au ciel. Je trouve facilement mon emplacement, et la bonne surprise c’est que l’on a de la place une fois assis. Je comprends vite pourquoi les trois premières rangées affichaient curieusement des prix moins élevés que les autres derrières. C’est tout simplement que pour un concert de musique classique, on se trouve beaucoup trop près de la scène, et il est difficile de voir les musiciens s’ils ne sont pas devant, et il est possible aussi que l’acoustique ne soit pas aussi bonne. Mais ce soir, ces problèmes seront absents, car que ce soit Alela ou Neil, tous les deux seront suffisamment proches de nous pour que nous ne soyons pas lésés, bien au contraire.
Lorsque Alela Diane et son père montent sur scène, je ne peux m’empêcher d’avoir un petit sourire, car ma divine se laisse repousser les cheveux. L’explication me viendra de Michael : si elle avait coupé ses cheveux très courts, c’était semble-t-il à cause d’un problème de chute de ceux-ci. Et oui, ce sujet fut il y a quelques mois l’objet de débats sur la blogosphère. Présentation de son dad, avant de dire un petit mot sur la beauté de la salle, puis le set commence dans cette configuration peu habituelle, elle et son père… Elle va directement attaquer par un nouveau morceau, Eastward Still qui, à la première écoute, m’a semblé de bonne facture. Car ce n’est pas moins de 4 nouveaux morceaux - il me semble - qu’Alela jouera ce soir. Alors qu’ai-je pensé de ce concert, moi qui suis un fan absolu ? Eh bien, je qualifierais le set de bon, mais pas exceptionnel. D’une part, le public n’est pas là pour elle, et cela se ressent, les applaudissements sont polis mais sans plus, mis à part les 5% de gens venus pour elle. Et la seconde raison, c’est que l’on s’était habitué, surtout d’ailleurs pour les morceaux de « To Be Still », à la présence d’une formation plus importante, où les harmonies vocales avec Alina Hardin et la section rythmique basse/batterie nous plongeaient dans un univers doux et coloré. C’est un peu étrange d’entendre White As Diamonds ou alors Dry Grass & Shadows interprétés sobrement, sans cette touche de couleur apportée par les autres membres du groupe. Par contre, les morceaux de « Pirate Gospel » passent beaucoup mieux l’épreuve de l’austérité, surtout le très beau Oh My Mama qu’Alela interprètera toute seule en fin de set. La bonne surprise, c’est donc les nouveaux morceaux joués ce soir, il est difficile d’avoir une idée précise seulement avec cette première écoute, mais Eastward Still m’a convaincu, Elijah (une chanson écrite lorsque Alela se trouvait dans le sud de la France il y a quelques années) reste dans la tradition des chansons d’Alela (est-ce d’ailleurs une nouvelle chanson ? Je n’en suis pas tout à fait sûr, mais c’est la première fois que je l’entendais), et enfin, dans le rayon nouveautés, c’est avec Rising Greatness qu’elle clôturera ce chapitre. Autre agréable surprise avec l’interprétation (sans Alina malheureusement) de I Have Returned figurant sur le EP 6 titres. Au passage, Alela nous dira son plaisir d’être là ce soir dans cette belle et grande salle si majestueuse, un peu trop d’ailleurs à mon gout vu les réactions frileuses par moment d’un public assez bon chic bon genre… Cette date devait être d’ailleurs la dernière ou l’avant dernière d’une mini tournée de 6 en France, elle et son père rejoignant les Etats-Unis lundi prochain. Voilà, 1h04 de concert tout de même, dans des conditions un peu particulières, en première partie, mais la divine s’en est sorti avec grâce, et avec une voix toujours intacte et une touchante simplicité. Le set s’achèvera sur une belle salve d’applaudissements bien mérités.
A ce propos, un petit mot sur les comptes rendus d’après concert, et pour une fois je vais dire un mot de celui du site « musique fluctuat net », intitulé le « chemin de croix d’Alela Diane ». Cela fait drôle de lire qu’Alela « module atrocement », qu’il s’agit d’une « voix de Cranberries castaforiale… », j’en passe et des meilleures ! Pourquoi pas ? Moi, je suis tolérant, mais ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi faire si long sur une artiste que manifestement le mec n’aime pas (je pense qu’il était venu voir Neil Hannon), il n’aime pas le folk (cela peut se comprendre), enfin bref il n’a rien aimé du tout !! Surprenant, tant de haine… Fin du chapitre compte-rendus extérieur !
Entracte, on se retrouve tous dans le grand hall, Patricia n’est pas super enchantée par sa place au balcon, mais rusée comme elle est, elle va réussir à se trouver une place de choix au second balcon cette fois, pour le set de son chouchou de la soirée, j’ai nommé The Divine Comedy AKA Neil Hannon.
Bon, j’ai longtemps hésité à coucher un ou deux mots sur la prestation de ce soir, car c’est vrai que je n’ai jamais accroché à Divine Comedy, malgré les tentatives désespérées de mes amis (Eric, JP et Delphine). Alors ce soir, Neil Hannon nous a fait un numéro de cabotinage qui a duré 1h55. Sûr de son fait, nous gratifiant à chaque chanson de gags assez surprenants, je dis surprenants car je n’ai pas compris que tout ce public si classe, si intelligent, puisse rire de blagues convenues, éculées et répétées à chaque concert, en voulant nous faire croire que c’était spontané. Et surtout de voir que les gens n’attendaient que cela pour rires et applaudir. Le maître et ses élèves dociles. Je n’ai toujours pas compris. Musicalement, ce n’est pas ma tasse de thé (surtout en solo). Les moments au piano m’ont semblé bien longs, avec des passages parfois baroques où l’on se serait presque crus dans un concert classique, avec un pianiste qui déroule ses gammes. Bon, le mec a surement du talent, la voix n’est pas mal, mais je n’ai pas accroché du tout. Et le cabotinage… ça, ça m’a vraiment soûlé tout au long du concert. Mais je le répète, mon avis n’est pas vraiment objectif, car à la base je n’apprécie pas vraiment ce groupe, et je n’étais pas venu pour lui.
En tout cas, on a tout de même vécu une agréable soirée, avec la découverte d’une nouvelle salle, d’un nouvel artiste (pour moi, ce fut Neil Hannon), et ce qui est aussi bien sûr important, la présence des amis.
On se sépare, la nuit est douce comme le fut cette soirée. »
Alela Diane
Menig est une chanteuse et une compositrice américaine, dont les
chansons sont imprégnées d'un style psyché folk. Les chansons de la
jeune californienne, fille de hippies mélomanes, sont apparemment
conventionnelles (une guitare, une voix), mais elles semblent venir d’un
temps très ancien, très dur et très pur. Dans le folk féminin, on
n’avait rien entendu d’aussi essentiel, élégiaque et bien chanté depuis
Karen Dalton ou Catpower – pas moins. Et maintenant qu’Alela est là, on
se demande comment on a pu vivre sans elle. Son
album, The Pirate’s Gospel (le 23 octobre 2007), plus de trois ans
après sa réalisation, est sortie chez Fargo, un label qui n’en finit pas
nous enchanter. Ça valait le coup d'attendre ! Du
folk/gospel, par une Américaine en état de grâce... Une voix gorgée
d'âme, une guitare antique et... c'est tout. Pas la peine d'en rajouter.
(http://www.myspace.com/alelamusic)
The Divine Comedy est un groupe de pop orchestrale nord-irlandais mené par l'auteur compositeur interprète Neil Hannon. Formé en 1989 autour de trois musiciens, le groupe devient en 1993 le projet du seul Neil Hannon. La formation du groupe fluctue autour de musiciens plus ou moins récurrents comme Joby Talbot présent sur la majorité des albums. Le nom du groupe provient de La Divine Comédie de Dante.
(http://www.myspace.com/thedivinecomedy)
• 2003 : Forest Parade
• 2004 : The Pirate's Gospel
• 2006 : The Pirate's Gospel (Holocene Music)
• 2009 : To Be Still (Rough Trade)
• 2009 : Alela & Alina EP (Fargo)
• 2004 : The Pirate's Gospel
• 2006 : The Pirate's Gospel (Holocene Music)
• 2009 : To Be Still (Rough Trade)
• 2009 : Alela & Alina EP (Fargo)
• Fanfare for the Comic Muse (07/1990)
• Liberation (16/08/1993)
• Promenade (28/03/1994)
• Casanova (29/04/1996)
• A Short Album About Love (10/02/1997)
• Fin de Siècle (31/08/1998)
• A Secret History... The Best of the Divine Comedy (30/08/1999)
• Regeneration (12/03/2001)
• Absent Friends (29/04/2004)
• Victory For The Comic Muse (19/06/2006)
• Bang Goes The Knighthood (31/05/2010)
• Liberation (16/08/1993)
• Promenade (28/03/1994)
• Casanova (29/04/1996)
• A Short Album About Love (10/02/1997)
• Fin de Siècle (31/08/1998)
• A Secret History... The Best of the Divine Comedy (30/08/1999)
• Regeneration (12/03/2001)
• Absent Friends (29/04/2004)
• Victory For The Comic Muse (19/06/2006)
• Bang Goes The Knighthood (31/05/2010)
Alela Diane : Vocal & Guitar
+
Band
+
Band
Neil Hannon: Vocal + Piano + Guitar
La Setlist du Concert
ALELA DIANE
01. Eastward Still (New Song - 2010)
02. Tired Feet (The Pirate’s Gospel - 2007)
03. White As Diamonds (To Be Still - 2009)
04. Tatted Lace (To Be Still - 2009)
05. I Have Returned (Alela & Alina EP - 2009)
06. The Rifle (The Pirate’s Gospel - 2007)
07. Dry Grass & Shadows (To Be Still - 2009)
08. My Brambles (To Be Still - 2009)
09. Elijah (New Song - 2010)
10. To Be Still (To Be Still - 2009)
11. Rising Greatness (New Song - 2010)
12. Every Path (To Be Still - 2009)
13. Lady Divine (To Be Still - 2009)
14. Oh! My Mama (The Pirate’s Gospel - 2007)
02. Tired Feet (The Pirate’s Gospel - 2007)
03. White As Diamonds (To Be Still - 2009)
04. Tatted Lace (To Be Still - 2009)
05. I Have Returned (Alela & Alina EP - 2009)
06. The Rifle (The Pirate’s Gospel - 2007)
07. Dry Grass & Shadows (To Be Still - 2009)
08. My Brambles (To Be Still - 2009)
09. Elijah (New Song - 2010)
10. To Be Still (To Be Still - 2009)
11. Rising Greatness (New Song - 2010)
12. Every Path (To Be Still - 2009)
13. Lady Divine (To Be Still - 2009)
14. Oh! My Mama (The Pirate’s Gospel - 2007)
--------------------------------------
La Setlist du Concert
THE DIVINE COMMEDY
1. Our Mutual Friend (Absent Friends - 2004)
2. Tonight We Fly (Promenade - 1994)
3. Snowball in Negative (Victory For The Comic Muse - 2006)
4. Have You Ever Been In Love (Bang Goes The Knighthood - 2010)
2. Tonight We Fly (Promenade - 1994)
3. Snowball in Negative (Victory For The Comic Muse - 2006)
4. Have You Ever Been In Love (Bang Goes The Knighthood - 2010)
5. Your Daddy's Car (Liberation - 1993)
6. When the Lights Go Out All Over Europe (Promenade - 1994)
7. If... (A Short Album About Love - 1997)
8. Lost Property (Regeneration - 2001)
9. Becoming More Like Alfie (Casanova - 1996) (On Guitar) (Midsong: "I forgot to wear my glasses - it's very important that I wear my Alfie glasses!")
10. The Pop Singer's Fear of the Pollen Count (Liberation - 1993)
11. At The Indie Disco (Bang Goes The Knighthood - 2010) (In the end Neil demonstrates how Blue Monday goes )
12. Time To Pretend (MGMT Cover)
13. Geronimo (Promenade - 1994)
14. Don't Look Down (Promenade - 1994) ("I'm warning you, I will get this wrong...", But it wasn't bad at all! )
15. A Lady Of A Certain Age (Victory For The Comic Muse - 2006) (On Guitar)
16. Songs Of Love (Casanova - 1996) (On Guitar) (People asked Neil to do Overstrand, but Neil doesn't remember it one bit)
17. The Plough (Victory For The Comic Muse - 2006)
18. When a Man Cries (Bang Goes The Knighthood - 2010)
19. Everybody Knows (Except You) (A Short Album About Love - 1997)
20. I Like (Bang Goes The Knighthood - 2010)
6. When the Lights Go Out All Over Europe (Promenade - 1994)
7. If... (A Short Album About Love - 1997)
8. Lost Property (Regeneration - 2001)
9. Becoming More Like Alfie (Casanova - 1996) (On Guitar) (Midsong: "I forgot to wear my glasses - it's very important that I wear my Alfie glasses!")
10. The Pop Singer's Fear of the Pollen Count (Liberation - 1993)
11. At The Indie Disco (Bang Goes The Knighthood - 2010) (In the end Neil demonstrates how Blue Monday goes )
12. Time To Pretend (MGMT Cover)
13. Geronimo (Promenade - 1994)
14. Don't Look Down (Promenade - 1994) ("I'm warning you, I will get this wrong...", But it wasn't bad at all! )
15. A Lady Of A Certain Age (Victory For The Comic Muse - 2006) (On Guitar)
16. Songs Of Love (Casanova - 1996) (On Guitar) (People asked Neil to do Overstrand, but Neil doesn't remember it one bit)
17. The Plough (Victory For The Comic Muse - 2006)
18. When a Man Cries (Bang Goes The Knighthood - 2010)
19. Everybody Knows (Except You) (A Short Album About Love - 1997)
20. I Like (Bang Goes The Knighthood - 2010)
Encore 1
22. The Complete Banker (Bang Goes The Knighthood - 2010) (With suitcase, bowler hat and glasses)
23. National Express (Fin de Siècle - 1998)
Encore 2
25. Can You Stand Upon One Leg (Bang Goes The Knighthood - 2010) (** it up nicely but got the note )
AFFICHE / PROMO / FLYER
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