Première Partie: (Please) Don't Blame Mexico
« Sunset Rubdown est le side project de Spencer Krug, le chanteur du groupe canadien Wolf Parade… à moins que cela ne soit le contraire, car, à bien regarder la discographie des deux groupes, le doute peut naître. Mais qu'importe, ce soir c'est donc Sunset Rubdown qui vient nous rendre visite au point Ephémère. Je les connais seulement depuis quelques mois grâce à leur dernier album intitulé « Dragonslayer ». Une fois de plus je suis seul au Point Ephémère, seul Robert est de la partie, heureusement.
La salle ce soir est assez bien remplie, et, comme à mon habitude, je me place devant sur la gauche, un choix judicieux car je constaterai plus tard que les claviers de Sunset Rubdown m'auraient en partie masqué la vue si je m'étais placé à droite.
La première partie est assurée ce soir par un groupe français qui se nomme (Please) Don't Blame Mexico, où je crois reconnaître deux membres d'autres groupes (Hopper anciennement pour le batteur) : c'est actuellement la mode, ou plutôt une question de survie économique, je pense, que de faire cela). J'ai trouvé la performance du groupe assez intéressante, surtout sur des morceaux qui sortaient du lot comme Bribing, très Buzzcocks, et 1991, interprété seul au piano. Au final, un set agréable, même si l'on sent toujours une certaine crispation de la part de tous ces groupes français qui jouent en premières parties, j'aimerais tant qu'ils jouent de manière plus naturelle et décontractée, cela serait tellement mieux.
Coup de chance donc pour moi : placé sur la gauche (une vieille habitude quand même), je vois que le devant de la scène est maintenant quasiment obstrué par des claviers. Comme je le disais précédemment, Sunset Rubdown semble être un side project de Spencer Krug, mais au vu du concert qu'il va donner ce soir, je me demanderai plutôt si ce n'est pas tout simplement son groupe principal. Musicalement on reconnait tout de suite une certaine "patte" canadienne, qui aurait Arcade Fire pour maître d'œuvre. Sunset Rubdown, ce sont des chansons empreintes de beaucoup de lyrisme et d'emphase, portées par la voix très spécifique de Spencer Krug, qui règne en maître sans partage sur ce vaisseau. Il est placé plein centre, son clavier et son tabouret lui servant d'exutoire, il est vraiment dedans Spencer, et bientôt il sera couvert de sueur. C'est le dernier concert, ce soir, de leur longue tournée, et ils vont nous offrir un long set, peut-être même trop long pour moi, bizarrement. Car après un excellent début qui sonnerait presque comme du rock héroïque façon New Model Army (eh oui !), voire même du Wishbone Ash (ben oui, aussi), je reste admiratif et bien sûr conquis par la performance du groupe, avec quelques un de mes morceaux favoris de « Dragonslayer » (donc le seul album d'eux que je connaisse…)… mais, petit à petit, je sens la lassitude m'envahir un peu. Est-ce la fatigue accumulée tout au long de cette dure semaine ? Oui, c'est possible, mais il y a aussi une certaine forme de monotonie qui s’installe. Le problème vient certainement de la tessiture de la voix de Spencer Krug qui finit par lasser. Les effets de voix, les " Oh Oh Oh" deviennent fatigants à la longue. Et d'un concert qui aurait pu être héroïque, j'en suis resté à un show certes bien construit et plutôt long pour le point FMR (1h25 je crois), mais trop monocorde à mon goût. Pour l'anecdote, j'ai bien ri en regardant juste à mes còtés un jeune homme échappé de je ne sais quel concert de rock progessif - vu le look - qui aura chanté avec enthousiasme et passion tous les morceaux, du début jusqu'a la fin ! Une bonne note cependant aux musiciens multi instrumentistes, qui se sont partagés basse, guitare et batterie (avec un guitariste ressemblant étrangement à l'ancien gratteux des Long Blondes). Petite déception concernant Camilla Wynn, que j'ai trouvée assez effacée au côté de Spencer, sauf pour certaines traductions en français. Le dernier concert d’une tournée est toujours un concert un peu spécial : à cette occasion, la maman de Spencer se trouvais là, sur la mezzanine au dessus de la console son. En attendant, même si je n'ai pas vibré autant que je l'aurais voulu, n'hésitez tout de même pas à vous procurer le - bon - dernier album du groupe : « Dragonslayer ».
Je quitte le point FMR sure cette semi-déception, sans pour autant en vouloir au groupe, qui a tout de même beaucoup donné… Mais voilà, les sensations, cela ne s'explique pas toujours ! En attendant, le rock canadien a de beaux jours devant lui, vu le nombre de pépites qu'il nous déverse presque chaque mois ! »
La salle ce soir est assez bien remplie, et, comme à mon habitude, je me place devant sur la gauche, un choix judicieux car je constaterai plus tard que les claviers de Sunset Rubdown m'auraient en partie masqué la vue si je m'étais placé à droite.
La première partie est assurée ce soir par un groupe français qui se nomme (Please) Don't Blame Mexico, où je crois reconnaître deux membres d'autres groupes (Hopper anciennement pour le batteur) : c'est actuellement la mode, ou plutôt une question de survie économique, je pense, que de faire cela). J'ai trouvé la performance du groupe assez intéressante, surtout sur des morceaux qui sortaient du lot comme Bribing, très Buzzcocks, et 1991, interprété seul au piano. Au final, un set agréable, même si l'on sent toujours une certaine crispation de la part de tous ces groupes français qui jouent en premières parties, j'aimerais tant qu'ils jouent de manière plus naturelle et décontractée, cela serait tellement mieux.
Coup de chance donc pour moi : placé sur la gauche (une vieille habitude quand même), je vois que le devant de la scène est maintenant quasiment obstrué par des claviers. Comme je le disais précédemment, Sunset Rubdown semble être un side project de Spencer Krug, mais au vu du concert qu'il va donner ce soir, je me demanderai plutôt si ce n'est pas tout simplement son groupe principal. Musicalement on reconnait tout de suite une certaine "patte" canadienne, qui aurait Arcade Fire pour maître d'œuvre. Sunset Rubdown, ce sont des chansons empreintes de beaucoup de lyrisme et d'emphase, portées par la voix très spécifique de Spencer Krug, qui règne en maître sans partage sur ce vaisseau. Il est placé plein centre, son clavier et son tabouret lui servant d'exutoire, il est vraiment dedans Spencer, et bientôt il sera couvert de sueur. C'est le dernier concert, ce soir, de leur longue tournée, et ils vont nous offrir un long set, peut-être même trop long pour moi, bizarrement. Car après un excellent début qui sonnerait presque comme du rock héroïque façon New Model Army (eh oui !), voire même du Wishbone Ash (ben oui, aussi), je reste admiratif et bien sûr conquis par la performance du groupe, avec quelques un de mes morceaux favoris de « Dragonslayer » (donc le seul album d'eux que je connaisse…)… mais, petit à petit, je sens la lassitude m'envahir un peu. Est-ce la fatigue accumulée tout au long de cette dure semaine ? Oui, c'est possible, mais il y a aussi une certaine forme de monotonie qui s’installe. Le problème vient certainement de la tessiture de la voix de Spencer Krug qui finit par lasser. Les effets de voix, les " Oh Oh Oh" deviennent fatigants à la longue. Et d'un concert qui aurait pu être héroïque, j'en suis resté à un show certes bien construit et plutôt long pour le point FMR (1h25 je crois), mais trop monocorde à mon goût. Pour l'anecdote, j'ai bien ri en regardant juste à mes còtés un jeune homme échappé de je ne sais quel concert de rock progessif - vu le look - qui aura chanté avec enthousiasme et passion tous les morceaux, du début jusqu'a la fin ! Une bonne note cependant aux musiciens multi instrumentistes, qui se sont partagés basse, guitare et batterie (avec un guitariste ressemblant étrangement à l'ancien gratteux des Long Blondes). Petite déception concernant Camilla Wynn, que j'ai trouvée assez effacée au côté de Spencer, sauf pour certaines traductions en français. Le dernier concert d’une tournée est toujours un concert un peu spécial : à cette occasion, la maman de Spencer se trouvais là, sur la mezzanine au dessus de la console son. En attendant, même si je n'ai pas vibré autant que je l'aurais voulu, n'hésitez tout de même pas à vous procurer le - bon - dernier album du groupe : « Dragonslayer ».
Je quitte le point FMR sure cette semi-déception, sans pour autant en vouloir au groupe, qui a tout de même beaucoup donné… Mais voilà, les sensations, cela ne s'explique pas toujours ! En attendant, le rock canadien a de beaux jours devant lui, vu le nombre de pépites qu'il nous déverse presque chaque mois ! »
Sunset Rubdown est un groupe de rock indépendant canadien fondé en 2005 et basé à Montréal. A l'origine, il s'agit d'un projet solo de Spencer Krug (vocals, claviers, guitare) de Wolf Parade.
(http://www.myspace.com/absolutelysunset)
• Snake's Got a Leg LP (2005)
• Sunset Rubdown EP (2006)
• Shut Up I Am Dreaming LP (2006)
• Random Spirit Lover LP (2007)
• Sunset Rubdown Introducing Moonface EP (2009)
• Dragonslayer LP (2009)
• Sunset Rubdown EP (2006)
• Shut Up I Am Dreaming LP (2006)
• Random Spirit Lover LP (2007)
• Sunset Rubdown Introducing Moonface EP (2009)
• Dragonslayer LP (2009)
Spencer Krug (vocals, claviers, guitare)
Michael Doerkson (guitare, batterie)
Camilla Wynn Ingr (vocals, percussions)
Jordan Robson-Cramer (batterie, guitare)
Mark 'the nuc' Nicol (basse, percussion)
Michael Doerkson (guitare, batterie)
Camilla Wynn Ingr (vocals, percussions)
Jordan Robson-Cramer (batterie, guitare)
Mark 'the nuc' Nicol (basse, percussion)
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