Opening : JERSEY BUDD
« ...Un concert qui n’était pas véritablement prévu dans mes tablettes, mais l’annulation de celui des Hot Rats prévu à la Maroquinerie le jour même m’a fait changer tous mes plans. Un coup d’œil sur Ebay, une place achetée pas trop cher pour ce concert affichant sold out depuis un mois, et me voilà devant la Cigale aux alentours de 17h45... Une petite queue s’est déjà formée, ce n'est pas sûr que je puisse être au premier rang cette fois... mais, à l’ouverture des portes, mes craintes s’envolent, une partie du public monte directement au balcon tandis que j’arrive à me placer presque idéalement au premier rang, du côté gauche : je serai donc une fois de plus et pour la troisième fois en face du guitariste d’Amy. Ambiance et public cool, c’est agréable de pouvoir vivre un concert peinard, sans avoir à surveiller constamment que l’on ne vous pique pas votre place et que votre espace vital soit sauvegardé. Michael, arrivant même à la bourre, réussit sans trop de mal à trouver une petite place à mes côtés, ce sera la seule personne que je connaisse à avoir fait le déplacement ce soir.
Très tôt dans la soirée, c’est Jersey Budd, un énième folkeux de service, qui fait son apparition. A son avantage, le fait d’être - a priori - écossais, et d’avoir un physique plutôt agréable... Sinon, du point de vue musical, eh bien c’est du folk assez écorché du fait de sa voix rugueuse. Moi, je pense à Springsteen, avec malheureusement (pour Jersey) des compositions qui se ressemblent un peu toutes. Mais le personnage est agréable, content d’être à Paris et il ponctue chacune de ses chansons d’un « merci beaucoup » suivi d’un « cheers » en levant vers nous son verre de bière. Une demi-heure plus tard il nous quitte sous des applaudissements polis, non sans avoir rendu hommage à une légende du folk outre-manche, j’ai nommé John Martyn.
Un coup d’œil à ma montre pour m’apercevoir qu’il n’est guère que 20h, et les roadies s’agitent déjà sur scène, je sens que je ne vais pas rentrer tard ce soir, à moins que la demoiselle n’ait prévu de nous faire un concert de 2 heures ! Pour en revenir à Amy, je suis son évolution depuis trois ans avec en premier lieu son concert de 2008 à la Maro, où elle m’était apparue plutôt contractée, pas véritablement à l’aise, malgré un talent indéniable... Puis en 2009, ce fut la consécration avec son passage à l’Olympia, où là, je dois bien le dire, j’avais été agréablement surpris, tant elle affichait une plus grande maîtrise, et surtout beaucoup plus de décontraction... sans oublier une légère transformation physique qui nous laissait découvrir une plastique plus qu’agréable, ce qui ne gâchait rien ! Pas de surprise au niveau musical, c’est tout simplement du folk/rock d’accès facile, avec des airs simples à retenir, quelques morceaux au dessus du lot, et surtout une voix assez exceptionnelle il faut bien le reconnaître.
Lorsque les lumières s’éteignent, ma première pensée est : comment est elle habillée ? La réponse est : très sexy et très jolie, elle est juste vêtue d’une courte robe et de bottines aux talons interminables. Voilà pour l’aspect physique, et je n’y reviendrai plus. La surprise vient ce soir du coté du guitariste qui ne me semble plus être le même, je n’en suis pas sûr à cent pour cent, mais je jurerais que le jeune homme coiffé d’un bonnet qui tenait la guitare lors de ses deux premiers concerts n’est plus là. La seconde chose qui saute aux yeux, c’est la présence plus importante des claviers, signe peut-être avant coureur d’un second album avec une touche plus "dance", pourquoi pas ? Le concert de ce soir est bien l’occasion pour Amy de roder et de nous présenter plusieurs extraits de son nouvel album, disponible seulement fin mars. Je parle de rodage car c’est bien à mon avis le but de ce concert, tester les nouveaux morceaux. Pas véritablement un concert promo, mais j’ai pu constater l’absence totale de merchandising à la sortie, signe que ce n’est pas véritablement une tournée qui est à l’ordre du jour ce soir. La voix est là, toujours aussi puissante, je regrette juste un son moins bon que lors du concert de l’Olympia, mais il est difficile de comparer l’acoustique des deux salles. Le nouveau (enfin je crois) guitariste me semble un petit peu moins bon que le précédent, mais cela a en fin de compte peu d’importance. Le set débute par une série de nouveaux morceaux, assez difficiles à juger lorsque on les entend pour la première fois, c’est toujours du Amy Macdonald, mais savoir si ce sont de grands morceaux, je ne saurais le dire. Les acclamations s’élèvent de la Cigale lors des premières notes de This Is The Life, où l’on peut constater qu’Amy possède toujours cette voix si forte et puissante. On alterne les nouveaux et les anciens morceaux, avec comme excellente surprise une chanson nommée Spark qui me semble être LE morceau du second album. Entre chaque morceau, c’est un changement de guitare systématique pour la belle Ecossaise, à mon avis, c’est tout simplement pour éviter de se réaccorder sur scène. Mais mon grand plaisir, c’est de l’entendre parler avec son accent si rugueux et souvent incompréhensible - ce dont elle est consciente manifestement -, mais quel plaisir de l’entendre ! Et ces petits intermèdes montrent qu’elle est heureuse sur scène, pas épanouie à 100%, non, elle montre toujours une certaine réserve, mais c’est aussi pour cela qu’on l’aime bien, Amy. Quelques absences notoires de la set list, L.A. pour ne citer que ce morceau... mais toujours en final, avant les rappels, un beau Let’s Start A Band que l’on aimerais voir durer un peu plus longtemps... peu importe, le public est aux anges. Elle revient sur scène seule, je sais que c’est le moment pour elle de nous interpréter Dancing In The Dark dans une version toujours belle et émouvante, pleine de justesse que le boss himself n’aurait pas reniée. Et une fin de concert assez surprenante, avec une fois de plus deux nouveaux morceaux, dont un bon Don’t TELL Me It’s Over qui viendra conclure le concert. Amy quitte définitivement la scène, je sais qu’elle ne reviendra pas : 65 minutes c’est tout de même un peu juste avec deux albums en main, mais on lui pardonne… le public lui pardonne !
Il est 21h35, c’est rare que je sorte aussi tôt d’une salle de concert, mais au moins j’aurai le plaisir de pouvoir dormir un peu plus que d'habitude en attendant mon prochain concert demain, pas loin d'ici, pour voir et entendre les Belges talentueux de Mintzkov à la Boule Noire. En attendant, j’espère revoir Amy avec cette fois-ci quelques morceaux de plus dans la set list, ce n’en sera que meilleur. »
Très tôt dans la soirée, c’est Jersey Budd, un énième folkeux de service, qui fait son apparition. A son avantage, le fait d’être - a priori - écossais, et d’avoir un physique plutôt agréable... Sinon, du point de vue musical, eh bien c’est du folk assez écorché du fait de sa voix rugueuse. Moi, je pense à Springsteen, avec malheureusement (pour Jersey) des compositions qui se ressemblent un peu toutes. Mais le personnage est agréable, content d’être à Paris et il ponctue chacune de ses chansons d’un « merci beaucoup » suivi d’un « cheers » en levant vers nous son verre de bière. Une demi-heure plus tard il nous quitte sous des applaudissements polis, non sans avoir rendu hommage à une légende du folk outre-manche, j’ai nommé John Martyn.
Un coup d’œil à ma montre pour m’apercevoir qu’il n’est guère que 20h, et les roadies s’agitent déjà sur scène, je sens que je ne vais pas rentrer tard ce soir, à moins que la demoiselle n’ait prévu de nous faire un concert de 2 heures ! Pour en revenir à Amy, je suis son évolution depuis trois ans avec en premier lieu son concert de 2008 à la Maro, où elle m’était apparue plutôt contractée, pas véritablement à l’aise, malgré un talent indéniable... Puis en 2009, ce fut la consécration avec son passage à l’Olympia, où là, je dois bien le dire, j’avais été agréablement surpris, tant elle affichait une plus grande maîtrise, et surtout beaucoup plus de décontraction... sans oublier une légère transformation physique qui nous laissait découvrir une plastique plus qu’agréable, ce qui ne gâchait rien ! Pas de surprise au niveau musical, c’est tout simplement du folk/rock d’accès facile, avec des airs simples à retenir, quelques morceaux au dessus du lot, et surtout une voix assez exceptionnelle il faut bien le reconnaître.
Lorsque les lumières s’éteignent, ma première pensée est : comment est elle habillée ? La réponse est : très sexy et très jolie, elle est juste vêtue d’une courte robe et de bottines aux talons interminables. Voilà pour l’aspect physique, et je n’y reviendrai plus. La surprise vient ce soir du coté du guitariste qui ne me semble plus être le même, je n’en suis pas sûr à cent pour cent, mais je jurerais que le jeune homme coiffé d’un bonnet qui tenait la guitare lors de ses deux premiers concerts n’est plus là. La seconde chose qui saute aux yeux, c’est la présence plus importante des claviers, signe peut-être avant coureur d’un second album avec une touche plus "dance", pourquoi pas ? Le concert de ce soir est bien l’occasion pour Amy de roder et de nous présenter plusieurs extraits de son nouvel album, disponible seulement fin mars. Je parle de rodage car c’est bien à mon avis le but de ce concert, tester les nouveaux morceaux. Pas véritablement un concert promo, mais j’ai pu constater l’absence totale de merchandising à la sortie, signe que ce n’est pas véritablement une tournée qui est à l’ordre du jour ce soir. La voix est là, toujours aussi puissante, je regrette juste un son moins bon que lors du concert de l’Olympia, mais il est difficile de comparer l’acoustique des deux salles. Le nouveau (enfin je crois) guitariste me semble un petit peu moins bon que le précédent, mais cela a en fin de compte peu d’importance. Le set débute par une série de nouveaux morceaux, assez difficiles à juger lorsque on les entend pour la première fois, c’est toujours du Amy Macdonald, mais savoir si ce sont de grands morceaux, je ne saurais le dire. Les acclamations s’élèvent de la Cigale lors des premières notes de This Is The Life, où l’on peut constater qu’Amy possède toujours cette voix si forte et puissante. On alterne les nouveaux et les anciens morceaux, avec comme excellente surprise une chanson nommée Spark qui me semble être LE morceau du second album. Entre chaque morceau, c’est un changement de guitare systématique pour la belle Ecossaise, à mon avis, c’est tout simplement pour éviter de se réaccorder sur scène. Mais mon grand plaisir, c’est de l’entendre parler avec son accent si rugueux et souvent incompréhensible - ce dont elle est consciente manifestement -, mais quel plaisir de l’entendre ! Et ces petits intermèdes montrent qu’elle est heureuse sur scène, pas épanouie à 100%, non, elle montre toujours une certaine réserve, mais c’est aussi pour cela qu’on l’aime bien, Amy. Quelques absences notoires de la set list, L.A. pour ne citer que ce morceau... mais toujours en final, avant les rappels, un beau Let’s Start A Band que l’on aimerais voir durer un peu plus longtemps... peu importe, le public est aux anges. Elle revient sur scène seule, je sais que c’est le moment pour elle de nous interpréter Dancing In The Dark dans une version toujours belle et émouvante, pleine de justesse que le boss himself n’aurait pas reniée. Et une fin de concert assez surprenante, avec une fois de plus deux nouveaux morceaux, dont un bon Don’t TELL Me It’s Over qui viendra conclure le concert. Amy quitte définitivement la scène, je sais qu’elle ne reviendra pas : 65 minutes c’est tout de même un peu juste avec deux albums en main, mais on lui pardonne… le public lui pardonne !
Il est 21h35, c’est rare que je sorte aussi tôt d’une salle de concert, mais au moins j’aurai le plaisir de pouvoir dormir un peu plus que d'habitude en attendant mon prochain concert demain, pas loin d'ici, pour voir et entendre les Belges talentueux de Mintzkov à la Boule Noire. En attendant, j’espère revoir Amy avec cette fois-ci quelques morceaux de plus dans la set list, ce n’en sera que meilleur. »
Amy Macdonald est une chanteuse et musicienne écossaise qui est rapidement devenue une vedette de premier plan de la pop britannique. Joli minois pour la forme, véritable talent musical pour le fond, elle a sorti il y a presque un an, le premier album "This is the life" est rock comme on n'en en a pas eu depuis longtemps. Rythmé et mélodieux. Il faut avouer qu'il y a du Dolores O'Riodan dans la voix, mais c’est une pure merveille.
(www.myspace.com/amymacdonald)
Amy - Vocals/Guitar
+ band
Adam - Percussion
Jolyon - Guitars
Jamie - Bass/Vocals/Trumpet
Shannon - Keyboards
Adam - Percussion
Jolyon - Guitars
Jamie - Bass/Vocals/Trumpet
Shannon - Keyboards
An Ordinary Life (New)
Love Love (New)
This Is The Life (This Is The Life - 2007)
This Pretty Face (New)
Give It All Up (New)
Mr Rock & Roll (This Is The Life - 2007)
Next Big Thing (New)
Spark (New)
Troubled Soul (New)
I Got No Roots (New)
Run (This Is The Life - 2007)
Let's Start A Band (This Is The Life - 2007)
Encore
Dancing In The Dark (Cover Bruce Springsteen)
What Happiness Means (New)
Don't Tell Me That It's Over (New)
AFFICHE / PROMO / FLYER
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