Blogger Template by Blogcrowds

dimanche 4 octobre 2009

GREEN DAY ~ Le P.O. Bercy. Paris.











Opening:




Ce qu’en a pensé Emilie :

« J’ai eu beau clamer sur tous les toits que je trouvais leur dernier album en grande partie nul, je vais quand même voir Green Day à Bercy en ce début d’octobre ! Nostalgie, quand tu nous tiens !

Sept ans que j’écoute le trio de Berkeley, sept ans de fanatisme aveugle pour ainsi dire, mais là « 21st century breakdown » sonne beaucoup trop comme des chutes de studio de l’album précédent, et ce malgré les cinq années qu’ils ont mis à le pondre (avec, il est vrai,  la parenthèse Foxboro Hot Tubs entretemps). Dans cet album, on trouve aussi bien des perles que des riffs mille fois entendus, tout juste bons à gaver les auditeurs de certaines radios que je ne citerai pas… Mais je ne les ai jamais vus sur scène, alors malgré l’album, malgré Bercy, que je vais aussi découvrir ce soir - ce qui ne me fait pas franchement envie non plus -, j’ai décidé de me lancer. Premier coup de bol, mes amis et moi (pour une fois que j’en ai qui m’accompagnent) nous n’aurons pas à supporter une trop longue file d’attente, malgré notre arrivée tardive (17h30), vu que nous sommes sortis du parking sur le devant de la queue et que personne ne nous a rien dit ! De surcroît, nous nous payons le luxe d’une très bonne place en gradins (secteur G pour ceux qui connaissent,  8è rang environ sur la droite de la scène, je n’en aurais jamais espéré tant !). On va vraiment voir Green Day de nos yeux ! Petit tour pour aller se désaltérer et jeter un œil au merchandising, si côté boissons j’ai déjà connu bien pire niveau prix (mais ça reste vexant la confiscation des bouteilles à l’entrée, je pense surtout à ceux qui vont dans la fosse), côté goodies c’est hallucinant, 30-35 € pour des t-shirts pas très originaux déjà aperçus dans les magasins pour bien moins cher, 8 € un malheureux porte-clefs… Hors de question !

Je regagne ma place, et avec de l’avance sur l’horaire prévu, le groupe de première partie, Prima Donna, fait son entrée sur fond de O Fortuna (j’avoue, j’ai googlé, je ne suis pas calée sur ce genre de musique), et là je me suis dit que quand même, dans le genre sobriété… Déjà que je n’avais pas franchement accroché sur les titres de leur Myspace, écoutés à la va-vite il est vrai, je pars avec un a priori négatif.  Je m’attendais à un groupe emo d’après les commentaires que j’avais lus, enfin ce que j’imagine être de l’emo, un groupe genre Good Charlotte, je me retrouve avec une ambiance 70’s bien sympa, des musiciens doués, un bon son (moi qui appréhendais tellement ça aussi, le son de Bercy !), saxophone et clavier savamment dosés, un chanteur à la voix pas désagréable, même si les titres sont un peu répétitifs (en même temps, ça donne souvent cette impression, quand on ne connaît pas du tout la discographie d’un groupe…), et au final ça m’a plu, surtout qu’ils n’ont pas traîné en longueur (limite, ça m’aurait pas dérangée qu’ils rajoutent deux ou trois titres). Le chanteur a fini torse nu, mais a renoncé à laisser sa veste léopard en pâture au public. Un groupe à suivre, bien sympa ! A noter que le chanteur officiait d’ailleurs au sein des Foxboro Hot Tubs en tant que guitariste rythmique.

Concentrée sur Prima Donna, je n’ai pas trop fait attention à la fosse, mais mon pote Sébastien me fait remarquer qu’il y a eu des abandons toutes les minutes. Ça commence fort, je suis étonnée vu que Green Day n’est même pas encore sur scène, mais il est vrai qu’à Toulouse, apparemment, deux jours avant, c’était l’horreur, en tout cas je suis bien contente finalement d’être en gradins (j’avais hésité à échanger ma place avec quelqu’un après m’être éclatée à Offspring à Rock en Seine, mais ce n’est pas le même public, alors je crois que j’ai bien fait de m’abstenir). Assez rapidement (vraiment des pros, les gars qui installent le matos), la scène est prête pour les Californiens, et le traditionnel lapin rose chauffeur de salle entre en action. (Mais qui est-ce ? Mystère !) Il s’enfile des bières, et nous, on fait YMCA avec lui dans la bonne humeur. Autant les olas du public avant même la première partie me gonflaient (on n’est pas à un match de foot), autant il a l’air tellement sympathique ce lapin, que je décide de faire un effort. Song of the century ouvre le concert, le groupe entre en scène pour 21st century breakdown, je n’en garderai pas un souvenir impérissable, sachant que le début du concert sera basé sur ce fichu dernier album, mais quand même de voir le bassiste Mike Dirnt juste en bas de notre côté des gradins, à quelques mètres, ça m’a fait quelque chose. J’espérais un petit tour de Billie Joe par les gradins sur Know your enemy, comme à Toulouse, malheureusement ce ne fut pas le cas. J’ai pris plus de plaisir sur East Jesus nowhere qui est une tuerie, même si je n’en connais pas vraiment les paroles non plus, c’est la seule de « 21st CB » jouée ce soir que j’ai vraiment adorée (pas de Peacemaker, pas de Little girl, j’aurais personnellement choisi la setlist tout autrement). Billie Joe a également fait le bonheur à ce moment-là d’un petit « Eddie » d’une dizaine d’années, invité sur scène : un moment assez touchant. Des titres d’ « American idiot » sont également joués, mais les « eh oh » que Billie Joe réclame sans cesse au public m’énervent, je ne suis pas dans le concert, pas dans l’ambiance, rien à faire, je n’accroche pas plus que ça. Pourtant il faut reconnaître que Billie Joe se donne à fond, allant parfois jusqu’à embrasser à pleine bouche les gens qui montent sur la scène (et ce n’est pas ce qui manquera pendant la soirée). C’est amusant, mais pour moi ce n’est pas suffisant. C’est comme le lancer de t-shirts, c’est généreux mais ce n’est pas ce qui donne corps à un concert (notez bien que si j’en avais attrapé un, j’émettrais bien sûr un avis opposé avec la mauvaise foi qui me caractérise). Un peu déprimant aussi de voir quelqu’un dans le public tenir une pancarte « Jesus of Suburbia »pendant une bonne partie du concert et ne pas obtenir gain de cause, ou au moins des excuses de la part du groupe, enfin j’ai peut-être manqué un épisode, et il est vrai que satisfaire individuellement dix-huit mille personnes, c’est mission impossible de toute façon. Malgré tout, une déception pour moi cette première partie du concert, même si je savais à l’avance à quoi ressemblerait la setlist.

Et puis Hitchin’ a ride arrive, et ça change tout. Grande fan de l’album « Nimrod » (dont ils ne joueront malheureusement que trois titres), je trouve bien plus cools les « 1, 2, 1, 2, 3, 4 » que les « eh oh » (finalement je pense que c’est encore de la mauvaise foi, ce que je raconte là), et enfin, je connais vraiment les paroles. Mais pas de bol, le titre n’est pas joué en entier, même si je digère ça assez bien grâce à l’enchaînement avec Welcome to paradise. Ma copine Priscillia a son moment de bonheur avec Brain stew, définitivement l’un de leurs meilleurs titres. Plus tard, sur Longview, comme à l’habitude, Billie Joe fait monter des gens sur scène pour chanter. Il avait bien précisé « Someone who knows the lyrics », peine perdue, les deux premiers gars n’y connaissent pas grand-chose (cela dit, moi, même si je connais les paroles par cœur, avec le trac je n’aurais pas forcément fait mieux), puis une punkette se débrouille enfin plutôt pas mal, mais doit quitter précipitamment la scène pour vomir (ce que je n’avais pas réalisé sur le coup). Certaines mauvaises langues diront que c’était le seul moment punk du concert. Même si sur le principe, c’est génial pour les gens qui ont la chance d’être choisis, si Billie Joe avait pu au moins chanter un couplet, j’en garderais un bien meilleur souvenir.  Mais à ce moment du concert, je suis quand même à fond, je chante, je n’ai même pas besoin de sauter tant les gradins tremblent sous moi, je pense à ma copine Gwladys lorsque le groupe interprète She (après Offspring, la voilà qui manque encore un titre qu’elle adore et qu’ils ne joueront pas forcément à chaque concert), et je ne peux pas être plus heureuse qu’au moment où ils entament King for a day. Les musiciens sont tous déguisés, ça ressemble plus à un bal costumé qu’à un concert, mais j’ai ma dose de saxophone et ma dose de « Nimrod », pour moi c’est le summum. Le tout enchaîné avec un sympathique medley de reprises, principalement Shout des Isley Brothers. Bon évidemment ce n’est pas comme s’ils avaient joué Misery ou No one knows…  mais ça me suffit pour attaquer courageusement la suite, j’ai nommé le single 21 guns, visiblement haï par les fans purs et durs (pour moi ça passe, mais c’est sûr qu’après King for a day, elle fait tarte, limite on se croirait à un concert de Coldplay, quoi !), puis pour conclure American eulogy. Or il se trouve que je déteste profondément deux titres sur ce fameux dernier album, Murder city qu’ils m’auront épargnée, et celle-là donc, genre de mélange entre Deadbeat holiday, extrait de « Warning », et Oï to the world des Vandals. J’adore ce titre des Vandals, mais cette impression de déjà entendu m’insupporte au plus haut point, du coup je n’ai pas bougé d’un poil pendant la chanson, je ne peux quand même pas faire semblant d’apprécier.

C’est la fin de la première partie du set, mais le groupe ne traînera pas trop avant de remonter sur scène, heureusement car je n’aurais pas aimé méditer une demi-heure sur cette mauvaise note, et assène ses ultimes tubes, American idiot et Minority. J’ai quand même préféré le final sur trois titres acoustiques interprétés par Billie Joe seul, l’excellente Macy’s day parade, extraite du mésestimé « Warning », un inédit que je ne connaissais pas, Tell me when it’s time to say I love you, et enfin la classique Good riddance.

Après 2h30 de concert pendant lesquelles le groupe, s’il n’a pas toujours donné la priorité à la musique,  a réellement communié avec son public (même avec moi, parfois), il est temps de quitter Bercy. Même si je ne doute pas un seul instant que je me serais bien plus éclatée sur une de leurs anciennes tournées, et que ce compte-rendu est loin d’être vraiment enthousiaste, je ne regrette pas d’y être allée. C’était mon premier vrai show « à l’américaine », je constate que les explosions, effets visuels et compagnie, je m’en fiche un peu, ayant probablement pris trop goût aux petites salles et à la simplicité. Mais quand la musique prend le dessus sur le décorum, rien à dire !

« King for a day, princess by dawn, king for a day, in a leather thong »…”















Prima Donna est un groupe de Glam - Rock n roll de Los Angeles formé en 2003 avec le chanteur / guitariste Kevin Preston (ancien membre de The Skulls)

(http://www.myspace.com/primadonna)




Green Day est un trio de punk rock, originaire de Berkeley en Californie, formé en 1989 et composé du guitariste et chanteur Billie Joe Armstrong, du bassiste Mike Dirnt et du batteur Tré Cool. À l'origine, le groupe faisait partie de la scène punk à Berkeley en Californie et leur deuxième album Kerplunk attire l'attention, et c'est ainsi qu'ils signent avec le label majeur Reprise Records en 1993. C'est ensuite qu'ils créent l'album Dookie en 1994 qui remporte un immense succès. Green Day, avec d'autres groupes tels que Rancid et The Offspring, est également crédité pour avoir relancé l'intérêt du punk dans le monde entier. Le groupe poursuit avec les albums Insomniac, Nimrod et Warning entre 1995 et 2000. Ces albums n'atteignent pas le succès commercial de Dookie, mais se vendent tout de même relativement bien. En 2004, le groupe sort l'album American Idiot, qui devient un succès commercial et critique, popularisant le groupe à une nouvelle génération.

Green Day a vendu plus de 79 millions d'albums dans le monde entier, dont 25 millions aux États-Unis[. Ils ont aussi récolté de nombreux prix, dont trois Grammy Awards pour Dookie, American Idiot et la chanson Boulevard Of Broken Dreams.

(http://www.myspace.com/greenday)








   * 39/Smooth (1990)
    * Kerplunk (1992)
* Dookie (1994)
* Insomniac (1995)
* Nimrod (1997)
    * Warning (2000)
* American Idiot (2004)
    * 21st Century Breakdown (2009)






* Billie Joe Armstrong – lead vocals, lead & rhythm guitars (1987–present)
    * Mike Dirnt – bass, backing vocals (1987–present)
    * Tré Cool – drums, percussion, backing vocals (1990–present)

with

    * Jason White – lead & rhythm guitars, backing vocals (1999–present)
    * Jason Freese – keyboards, piano, acoustic guitar, trombone, saxophone, accordion, backing vocals (2003–present)
    * Ronnie Blake – trumpet, timpani, percussion, backing vocals (2004–present)
Mike Pelino – rhythm guitars, backing vocals (2004–present)








La Setlist du Concert
GREEN DAY

Song of the Century (21st Century Breakdown - 2009)
21st Century Breakdown (21st Century Breakdown - 2009)
Know Your Enemy (21st Century Breakdown - 2009)
East Jesus Nowhere (21st Century Breakdown - 2009)
Holiday (American Idiot - 2004)
The Static Age (21st Century Breakdown - 2009)
Before the Lobotomy (21st Century Breakdown - 2009)
Are We the Waiting (American Idiot - 2004) >
> St. Jimmy (American Idiot - 2004)
Boulevard Of Broken Dreams (American Idiot - 2004)
Hitchin' A Ride (Nimrod - 1997)
Welcome To Paradise (Dookie - 1994)
When I Come Around (Dookie - 1994)
Iron Man riffs (Black Sabbath Cover)

Brain Stew (Insommiac - 1995)
Jaded (Insommiac - 1995)

Longview (Insommiac - 1995)
Basket Case (Dookie - 1994)
She (Dookie - 1994)
King for a day (Nimrod - 1997) >
>Shout (The Isley Brothers Cover)> Break on through (to the other side) (The Doors Cover) > Stand by me (Ben E. King Cover) > Satisfaction (The Rolling Stones Cover)
21 guns (21st Century Breakdown - 2009)
American Eulogy: Mass (21st Century Breakdown - 2009)

Encore

American Idiot (American Idiot - 2004)
Minority (Warning - 2000)
Macy's Day Parade (Warning - 2000)
Tell Me When It's Time To Say I love You (Unreleased Song from American Idiot - 2004)
Good Riddance (Time Of Your Life)(Nimrod - 1997)


La durée du concert : 2h40


AFFICHE / PROMO / FLYER




Aucun commentaire: