Blogger Template by Blogcrowds

mercredi 25 août 2010

HOLE ~ Le Bataclan. Paris.












Opening : THE DODOZ

 
Ce qu’en a pensé Gilles B. :

 « Est-ce bien raisonnable d’aller voir Hole en 2010, tout en sachant qu’il ne reste du groupe que le nom et bien sûr sa chanteuse, j’ai nommé Courtney Love ? J’avoue n’avoir jamais été un grand fan de la dame, ni de ses efforts discographiques qui, avouons le, n’auraient certainement pas eu de succès si elle n’avait pas été mariée à un certain Kurt Cobain. Mais la curiosité l’emportant, je me suis décidé à aller voir la dame, malgré que l’écoute de son dernier opus ne m’ait pas convaincu, loin de là. C’est une demi-surprise de voir que le Bataclan n’affiche pas sold out : nous sommes encore au mois d’août, et puis il ne faut pas négliger l’effet dissuasif du montant du billet, 45 euros c’est presque du vol ! Malgré tout, on m’annonce qu’il y aurait eu 1400 préventes, la salle sera donc pratiquement pleine.

Evidemment, lorsque j’arrive, il y a déjà une centaine de personnes devant moi au bas mot, ce sera dur d’être au premier rang, mais on verra bien… Michael me rejoint un peu avant l’ouverture, suivi par Vik. 19 h 00, on entre dans la salle, je jette un coup d’œil rapide, il reste une opportunité à l’extrême-droite de la crash barrier, mais je trouve la position cette fois trop excentrée, alors on décide de se placer sur la balustrade, en surplomb de la fosse. Un mot sur le public: je l’ai trouvé étonnamment jeune pour voir un groupe qui affiche presque 20 ans au compteur, il y avait beaucoup de filles dont quelques clones de Courtney Love, bien entendu. Nous avons de la chance ce soir, la température extérieure n’étant pas trop élevée, l’atmosphère à l’intérieur de la salle sera chaude mais pas insupportable comme au mois de juillet.

La salle est aux deux tiers remplie lorsque les Toulousains de The Dodoz prennent possession de la scène dans un anonymat presque total. Géraldine, la chanteuse, arbore pour l’occasion une jolie mini robe rouge à pois blancs, elle n’est pas spécialement belle, mais elle dégage beaucoup de charme et d’innocence, j’aime bien. Bon, le problème des Dodoz, c’est que cela tourne un peu en rond, il n’y a pas vraiment de morceau qui sorte du lot, et c’est un problème. On écoute gentiment, Géraldine me fait penser au niveau des vocaux à l’ancienne chanteuse de Be Your Own Pet, Jemina Pearl, mais la comparaison avec le combo américain s’arrête là, il manque aux Toulousains une touche de folie furieuse, et surtout des compositions moins lisses qui s’éloigneraient du traditionnel schéma punk-rock gentillet. 29 minutes, pas une de plus, pour un show accueilli de manière assez tiède par le public.

La star se fait désirer… et enfin les lumières s’éteignent, mais c’est encore pour nous faire patienter 3 minutes avec de la musique classique (le Bolero de Ravel ?)… puis les musiciens prennent place avant que Courtney Love ne fasse son apparition. De loin, rien à dire, elle a un corps plutôt bien conservé, elle porte une sorte de mini robe-barbotteuse noire (enfin, un truc dans le genre) et des cuissardes. De près, il vaut mieux ne pas trop regarder, car le visage semble abimé quand même. Le problème que je ressens tout de suite, c’est que l’on a affaire avec Hole non pas à un groupe, mais à une artiste solo accompagnée de mercenaires, le guitariste soliste tirera tout de même son épingle du jeu (à un moment d’ailleurs, elle lui dira qu’il pourrait être son fils ou un truc dans le genre). Le son n’est malheureusement pas terrible, il s’améliorera un petit peu, mais restera décevant au final. Tiens, une petite surprise : alors qu’elle attaque avec un morceau du premier album, on enchaine sur deux minutes de Sympathy For The Devil. Et puis le concert devient routinier et inintéressant. Si vous vouliez voir du rock agressif, du grunge, quoi… eh bien passez votre chemin : il n’y a rien à entendre !! Pop Rock consensuel, même les anciens morceaux ne tiennent pas la route. Et quel intérêt à ce qu’elle joue de la guitare ? Les rares moments où l’on entendra sa guitare seule furent un désastre, elle ne sait manifestement pas vraiment jouer… mais bon, cela fait « rock » d’avoir entre les mains une belle Rickenbacker… Seule distraction, la diva fait sa… diva en réclamant (sans regarder le backstage) une « CIGARETTE !! » : et de voir l’un des deux assistants (un mec sur la gauche et une femme sur la droite) accourir presque respectueusement, avec une cigarette déjà allumée… ou alors un verre de jus de fruit ou un verre d’eau. Bref, elle fait sa Courtney et c’est naze. On est loin du vrai grunge, mes amoureux de Nirvana (et ceux qui les ont vus comme moi) ne se reconnaissent pas dans ce à quoi l’on assiste ce soir. Même l’ambiance me semble assez tiède dans la fosse, hormis une trentaine de fans : pas ou peu de slams (5  en tout et pour tout, dont trois pendant le dernier morceau). Mais il y a une chose que l’on ne peut renier, c’est la voix de Courtney : cassée à souhait, de ce côté là, on n’est pas déçus, elle assure toujours bien. Mais si elle chante toujours bien (même mieux, dixit Vincent), ce qui énerve ce sont les coupures entre les morceaux, où elle fait son cinéma… et ça, c’est pénible ! Car déjà que, musicalement, ce n’était pas terrible, alors en plus ces temps morts sabotent le concert (quelques « fuck », elle parle de « rehab » en prononçant bien « REHABILITATION », des fois qu’on soit con)… Et puis au bout de 45 minutes, elle se casse !!! Michael se tourne vers moi et me murmure : « 1 euro la minute, c’est un concert qui coûte cher… »

Il faut ensuite attendre 3 bonnes minutes avant qu’elle ne refasse son apparition, avec une boîte de chocolats (je suppose) qu’elle distribuera aux premiers rangs.  Nouvelle surprise quand elle reprend Play With Fire des Stones… et puis le rappel sera un peu plus long que prévu (d’après ce que m’a dit Robert Gil, qui avait vu la set list). Au final, un set d’une heure et douze minutes, c’est plutôt maigre… mais pour moi largement suffisant ! Dommage tout de même que l’esprit du rock’n’roll ne soit pas présent ce soir, cela aurait pu être honorable, mais la dame se prend trop pour une star, hélas !

Un concert à oublier bien vite donc, et je ne retournerai pas voir ni Courtney Love ni Hole, j’en suis presque certain. »






The Dodoz est un jeune groupe de rock français de Toulouse formé en 2004 au style qui allie mélodies pop, guitares tranchantes et rythmiques dansantes. Ils ont été décrits par les Britanniques comme « la jeunesse dans sa forme le plus pure » (« Youth in its purest form»). Leur musique est un habile mélange de beaucoup d'influences diverses et variées, allant du post-punk de Talking Heads à la pop élégante de David Bowie, en passant par le rock recherché d'Interpol ou l'énergie de Blondie.

(www.myspace.com/thedodoz
)
 
Hole (« trou » en anglais) est un groupe de rock américain fondé en 1989 par Courtney Love et Eric Erlandson à Los Angeles, mais ce qui va rendre Hole et Courtney Love célèbres, c'est le mariage de cette dernière avec Kurt Cobain, leader de Nirvana. Hole se signale par un premier album ravageur, Pretty On The Inside (1991), avant d'être propulsé sur le devant de la scène avec Live Through This (1994) et de concrétiser avec un dernier album de power-pop, Celebrity Skin (1998). Les affres de la vie de sa chanteuse, la provocante Courtney Love, et notamment son idylle avec Kurt Cobain, ont achevé d'en faire un groupe culte. Douze ans après Celebrity Skin, Hole remet le couvert pour Nobody's Daughter, réalisé avec le concours de Linda Perry et Billy Corgan.
(http://www.myspace.com/hole)


    •    1991 : Pretty On The Inside
    •    1994 : Live Through This
    •    1997 : My Body, The Hand Grenade
    •    1998 : Celebrity Skin
    •    2004 : America's Sweetheart (Feat. Courtney Love)
    •    2010 : Nobody's Daughter











•    Courtney Love – lead vocals, rhythm guitar (1989–2002, 2009–present)
    •    Micko Larkin – lead guitar (2009–present)
    •    Shawn Dailey – bass (2009–present)
•  Stu Fisher – drums, percussion (2009–present)
+
1 Keyboards/Guitar










La Setlist du Concert
HOLE
Intro (Boléro de Ravel) 
Pretty on the Inside (Pretty on the Inside - 1991)
Sympathy for the Devil (The Rolling Stones Cover)
Skinny Little Bitch (Nobody’s Daughter - 2010)
Miss World (Live Trought This - 1994)
Violet (Live Trought This - 1994)
Celebrity Skin (Celebrity Skin - 1998)
Honey (Nobody’s Daughter - 2010)
Take This Longing (Leonard Cohen Cover)
Pacific Coast Highway (Nobody’s Daughter - 2010)
Malibu (Celebrity Skin - 1998)
Plump (Live Trought This - 1991)
Jeremey (Pearl Jam Cover)
Doll Parts (Live Trought This - 1991)

Encore

Play with Fire (The Rolling Stones Cover)
How Dirty Girls Get Clean (Nobody’s Daughter - 2010)
How Dirty Girls Get Clean (pop version) (Nobody’s Daughter - 2010)
Codine (Buffy Sainte-Marie Cover)
Someone Else's Bed (Nobody’s Daughter - 2010)
Gold Dust Woman (Fleetwood Mac Cover)
Thirteen (Big Star Cover)

La durée du concert : 1h18

AFFICHE / PROMO / FLYER











 






Aucun commentaire: