Opening : Karaocake
« Au Revoir Simone aime Paris et Paris le lui rends bien, c’est la première réflexion qui me vient à l’esprit quand j’évoque les trois gracieuses New Yorkaises qui ce soir viennent nous rendre une ultime visite, du moins je le pense, avant l’accouchement d’Annie. Une fois de plus, elles réussissent sans trop d’efforts à remplir la salle du Nouveau Casino, ce qui n’est pas évident lorsque l’on sait que le concert se déroule au mois d’Aout, de plus un dimanche, jour de retour de vacances pour certains, et avec pour couronner le tout un horaire assez particulier, avec une ouverture des portes prévues pour 18h !!!
Qu’à cela ne tienne, je débarque au Nouveau Casino sur le coup des 17h30, 4 ou 5 personnes sont déjà sur place. mais bon le premier rang devrait être assuré. Bonne pioche, dès l’ouverture des portes, je me place légèrement sur la droite, j’éviterai je l’espère les micros d’Erica et de Heather, c’est mieux pour les photos ! Michael me rejoint, puis c’est au tour de Robert et Brigitte de venir nous retrouver. Il fait chaud dans la salle en cette fin d’après-midi, le temps est orageux sur Paris, mais l’orage n’éclatera finalement pas.
18h30, la première partie monte sur scène, un trio avec un nom particulièrement inquiétant : Karaocake… Je crains le pire… Surtout que c’est français… A quelle sauce allons-nous être mangés ? Une chanteuse qui joue du synthé, un guitariste et un bidouilleur (j’appelle bidouilleur tous ces musiciens qui officient sur des instruments ou plutôt des machines dont le nom m’est inconnu : boite à rythme ? sequencers ?), bref des « faiseurs de sons ». Premier morceau, tiens cela me fait penser à… Au revoir Simone ! Quelle surprise ! Et puis, au fur et à mesure que le set avance, je me dis que tout compte fait, ce n’est pas si mal... Ok, c’est déjà vu chez les trois jolies américaines, mais le fait que le trio chante en anglais et que leurs mélodies ne sonnent pas (c’est une obsession chez moi) franchouillardes me le rendent sympathique. Pourtant la comparaison avec les trois New Yorkaises s’arrête là. La chanteuse de Karaocake (quelle horreur, ce nom…) n’est pas sexy, et au fond, moi je trouve cela bien, cela prouve au moins que la beauté n’est pas forcément un critère de réussite. Et puis le trio s’aventure après 2 ou 3 morceaux dans un univers plus froid, inspiré d’un groupe comme Joy Division par exemple. On aura droit à quelques fausses notes : pas grave, les Simone en feront deux ou trois elles aussi, et on leur pardonnera bien volontiers. Et puis j’aime bien les petits effets avec les bruits d’animaux en fin de chaque chanson. J’aime bien aussi leur timidité bien visible (à mon avis ils étaient morts de trouille). Voilà, en 37 minutes et 8 ou 9 morceaux, le trio m’a bien plu. Je dois être de bonne humeur ! D’ailleurs, il y en a une autre à qui cela a plu, c’est Erika Forster, la maintenant blonde Au Revoir Simone qui assistera à la fin de concert du trio français, non sans leur avoir manifesté ses encouragements. 37 minutes de concert, soit un peu plus que la norme actuelle pour une première partie. Pour info, ils passeront au Point Ephémère dans quelques semaines…
Comme d’habitude, face à nous, il y a les trois séries habituelles de claviers, augmentées sur la gauche d’une cymbale et d’un ampli pour le maintenant traditionnel morceau joué à la basse par Erika, et sur l’extrême droite un tambour. Le décor est posé. C’est Annie la première qui fait son apparition, et ma foi le fait d’être enceinte lui va plutôt bien. Elle a troqué depuis un certain temps ses lunettes pour des lentilles de contact, ce qui lui donne un peu moins ce petit côté institutrice. Erika et Heather suivent, la première vêtue d’une robe orange toute simple qu’elle porte avec beaucoup de grâce et de légèreté, et qui lui confère une petite touche sixties pas désagréable. Quant à Heather, elle affiche un look un peu plus sobre ce soir, avec une robe assez longue laissant tout de même paraitre de très belles jambes. Début de concert traditionnel allais- je dire avec Another Likely Story, le morceau ouvrant leur meilleur album le délicieux « Still Night, Still Light ». Nous sommes tout de suite dans l’ambiance apaisée et enchanteresse de Au Revoir Simone. Annie semble un peu réservée en ce début de concert, elle qui d’habitude est le boute-en-train du groupe. Ce soir c’est Erika que l’on entendra le plus, elle trône comme une reine au centre de la scène, belle plante désormais blonde au sourire désarmant. C’est d’ailleurs leurs trucs aux Simone, le sourire. Nombre d’artistes ne regardent jamais les premiers rangs, leurs regards restant fixés sur un point imaginaire au fond de la salle… Avec nos trois filles, c’est différent et quand leur regard arrive sur vous et qu’avec un sourire désarmant, elles vous scrutent, alors là, vous fondez, tout simplement. Ce soir, j’ai eu droit au beau regard d’Erika qui l’espace d’une seconde m’a souri et dévisagé, j’ai cru alors être le centre du monde ! Et cette candeur, on la retrouve dans leur musique, qui maintenant m’est plus que familière. C’est vrai que l’effet de surprise n’est plus là, mais malgré tout le piège se referme tout doucement sur vous…
Le concert avançant, on retrouve Annie dans son élément, c'est-à-dire qu’elle ne peut s’empêcher de faire des blagues qui comme d’habitude tombent à l’eau, pour notre plus grand plaisir. Et puis ce que j’aime chez elles, c’est ce côté amateur qui demeure. Les claviers sont toujours les mêmes depuis des années, il y a toujours un tas de cordons entremêlés qui traînent par terre ; il manque une barrette pour qu’Annie puisse faire une sorte de chignon à ses cheveux, qu’à cela ne tienne, Erika disparaît backstage pour revenir une minute plus tard, l’objet dans ses mains. Et puis, c’est Annie qui d’un coup se précipite vers Heather pour lui emprunter une baguette de tambour, maldonne, cette dernière en a besoin, d’où des dialogues entres les filles qui, vus de la fosse, semblent cocasses. Oui, cet amateurisme, moi je l’aime bien, on les sent dilettantes, dans le bon sens du terme : pas de pression, juste du fun, et leur boulot - si c’en est un - ressemble plus à un loisir. Bref, on succombe délicieusement, et puis une fois de plus on tombe presque dans une sorte de béatitude lorsque les trois princesses attaquent All Or Nothing. Nous venons de basculer dans la seconde partie du concert, et les tresses harmoniques qui entourent nos oreilles sont tout simplement délicieuses. Tout est dit avec cette chanson, la touche nostalgique, une certaine évanescence, l’invitation aux rêves tout simplement, et une fois de plus, ce sera l’un des sommets de ce concert que je vais vivre en grande partie les yeux fermés, pour mieux me laisser emporter dans l’univers d’Au Revoir Simone.
Un tout petit peu plus tard, après une introduction conséquente, deuxième choc avec Only You Can Make Me Happy, c’est beau avec cette émotion à fleur de peau, et là encore les harmonies vocales sont enchanteresses, c’est un piège vénéneux dans lequel je m’enfonce avec volupté. Et puis c’est l’enchaînement magnifique avec Knight Of Wands, on est directement plongés dans l’univers des sœurs Lisbon de « Virgin Suicides ». Et quand je pense que, il y a trois ans j’adorais déjà Au Revoir Simone, alors que leur magnifique « Still Night, Still Light » n’était pas encore paru.
Les filles s’éclipsent pour revenir quelques instants plus tard, et à ma grande surprise, alors qu’une personne dans le public réclamait The Lucky One, les filles se sont regardées, et puis se sont exécutées en prévenant d’avance qu’elles allaient le jouer, mais comme il y avait longtemps qu’elles n’avaient pas interprété ce morceau en live, il fallait que l’on soit indulgent. Bonne surprise, car il est de plus en plus rare qu’un groupe s’éloigne de la set list traditionnelle. Puis ce sera un ultime morceau que je ne connaissais pas a priori, le titre semble être Stay Golden mais je n’en suis pas sûr du tout.
Voilà, 1h06 de concert, l’un des meilleurs que les jeunes femmes aient donné à ce jour, je le placerais juste derrière celui du Trabendo il y a quelques années. Je ramasse la set list pendant que Michael se rend au bar, où Erika qui semble véritablement épanouie discute avec des gens du public et pose avec eux pour les photos… Une belle, une très belle soirée. »
(http://www.myspace.com/aurevoirsimone)
Annie Forster : clavier et voix)
Erika Hart : clavier et voix)
Heather D’Angelo : séquenceur, claviers et voix)
01. Another Likely Story (Still Night, Still Light - 2009)
02. Sad Song (The Bird Of Music - 2007)
03. Take Me As I Am (Still Night, Still Light - 2009)
04. Anywhere You Looked (Still Night, Still Light - 2009)
05. Shadows (Still Night, Still Light - 2009)
06. The Last One (Still Night, Still Light - 2009)
07. All Or Nothing (Still Night, Still Light - 2009)
08. Trace A Line (Still Night, Still Light - 2009)
09. Only You Can Make You Happy (Still Night, Still Light - 2009)
10. Knight of Wands (Still Night, Still Light - 2009)
11. Tell Me (Still Night, Still Light - 2009)
Encore
12. The Lucky One (The Bird Of Music - 2007)
13. Stay Golden (Verses Of Comfort Assurance And Salvation - 2006)
Qu’à cela ne tienne, je débarque au Nouveau Casino sur le coup des 17h30, 4 ou 5 personnes sont déjà sur place. mais bon le premier rang devrait être assuré. Bonne pioche, dès l’ouverture des portes, je me place légèrement sur la droite, j’éviterai je l’espère les micros d’Erica et de Heather, c’est mieux pour les photos ! Michael me rejoint, puis c’est au tour de Robert et Brigitte de venir nous retrouver. Il fait chaud dans la salle en cette fin d’après-midi, le temps est orageux sur Paris, mais l’orage n’éclatera finalement pas.
18h30, la première partie monte sur scène, un trio avec un nom particulièrement inquiétant : Karaocake… Je crains le pire… Surtout que c’est français… A quelle sauce allons-nous être mangés ? Une chanteuse qui joue du synthé, un guitariste et un bidouilleur (j’appelle bidouilleur tous ces musiciens qui officient sur des instruments ou plutôt des machines dont le nom m’est inconnu : boite à rythme ? sequencers ?), bref des « faiseurs de sons ». Premier morceau, tiens cela me fait penser à… Au revoir Simone ! Quelle surprise ! Et puis, au fur et à mesure que le set avance, je me dis que tout compte fait, ce n’est pas si mal... Ok, c’est déjà vu chez les trois jolies américaines, mais le fait que le trio chante en anglais et que leurs mélodies ne sonnent pas (c’est une obsession chez moi) franchouillardes me le rendent sympathique. Pourtant la comparaison avec les trois New Yorkaises s’arrête là. La chanteuse de Karaocake (quelle horreur, ce nom…) n’est pas sexy, et au fond, moi je trouve cela bien, cela prouve au moins que la beauté n’est pas forcément un critère de réussite. Et puis le trio s’aventure après 2 ou 3 morceaux dans un univers plus froid, inspiré d’un groupe comme Joy Division par exemple. On aura droit à quelques fausses notes : pas grave, les Simone en feront deux ou trois elles aussi, et on leur pardonnera bien volontiers. Et puis j’aime bien les petits effets avec les bruits d’animaux en fin de chaque chanson. J’aime bien aussi leur timidité bien visible (à mon avis ils étaient morts de trouille). Voilà, en 37 minutes et 8 ou 9 morceaux, le trio m’a bien plu. Je dois être de bonne humeur ! D’ailleurs, il y en a une autre à qui cela a plu, c’est Erika Forster, la maintenant blonde Au Revoir Simone qui assistera à la fin de concert du trio français, non sans leur avoir manifesté ses encouragements. 37 minutes de concert, soit un peu plus que la norme actuelle pour une première partie. Pour info, ils passeront au Point Ephémère dans quelques semaines…
Comme d’habitude, face à nous, il y a les trois séries habituelles de claviers, augmentées sur la gauche d’une cymbale et d’un ampli pour le maintenant traditionnel morceau joué à la basse par Erika, et sur l’extrême droite un tambour. Le décor est posé. C’est Annie la première qui fait son apparition, et ma foi le fait d’être enceinte lui va plutôt bien. Elle a troqué depuis un certain temps ses lunettes pour des lentilles de contact, ce qui lui donne un peu moins ce petit côté institutrice. Erika et Heather suivent, la première vêtue d’une robe orange toute simple qu’elle porte avec beaucoup de grâce et de légèreté, et qui lui confère une petite touche sixties pas désagréable. Quant à Heather, elle affiche un look un peu plus sobre ce soir, avec une robe assez longue laissant tout de même paraitre de très belles jambes. Début de concert traditionnel allais- je dire avec Another Likely Story, le morceau ouvrant leur meilleur album le délicieux « Still Night, Still Light ». Nous sommes tout de suite dans l’ambiance apaisée et enchanteresse de Au Revoir Simone. Annie semble un peu réservée en ce début de concert, elle qui d’habitude est le boute-en-train du groupe. Ce soir c’est Erika que l’on entendra le plus, elle trône comme une reine au centre de la scène, belle plante désormais blonde au sourire désarmant. C’est d’ailleurs leurs trucs aux Simone, le sourire. Nombre d’artistes ne regardent jamais les premiers rangs, leurs regards restant fixés sur un point imaginaire au fond de la salle… Avec nos trois filles, c’est différent et quand leur regard arrive sur vous et qu’avec un sourire désarmant, elles vous scrutent, alors là, vous fondez, tout simplement. Ce soir, j’ai eu droit au beau regard d’Erika qui l’espace d’une seconde m’a souri et dévisagé, j’ai cru alors être le centre du monde ! Et cette candeur, on la retrouve dans leur musique, qui maintenant m’est plus que familière. C’est vrai que l’effet de surprise n’est plus là, mais malgré tout le piège se referme tout doucement sur vous…
Le concert avançant, on retrouve Annie dans son élément, c'est-à-dire qu’elle ne peut s’empêcher de faire des blagues qui comme d’habitude tombent à l’eau, pour notre plus grand plaisir. Et puis ce que j’aime chez elles, c’est ce côté amateur qui demeure. Les claviers sont toujours les mêmes depuis des années, il y a toujours un tas de cordons entremêlés qui traînent par terre ; il manque une barrette pour qu’Annie puisse faire une sorte de chignon à ses cheveux, qu’à cela ne tienne, Erika disparaît backstage pour revenir une minute plus tard, l’objet dans ses mains. Et puis, c’est Annie qui d’un coup se précipite vers Heather pour lui emprunter une baguette de tambour, maldonne, cette dernière en a besoin, d’où des dialogues entres les filles qui, vus de la fosse, semblent cocasses. Oui, cet amateurisme, moi je l’aime bien, on les sent dilettantes, dans le bon sens du terme : pas de pression, juste du fun, et leur boulot - si c’en est un - ressemble plus à un loisir. Bref, on succombe délicieusement, et puis une fois de plus on tombe presque dans une sorte de béatitude lorsque les trois princesses attaquent All Or Nothing. Nous venons de basculer dans la seconde partie du concert, et les tresses harmoniques qui entourent nos oreilles sont tout simplement délicieuses. Tout est dit avec cette chanson, la touche nostalgique, une certaine évanescence, l’invitation aux rêves tout simplement, et une fois de plus, ce sera l’un des sommets de ce concert que je vais vivre en grande partie les yeux fermés, pour mieux me laisser emporter dans l’univers d’Au Revoir Simone.
Un tout petit peu plus tard, après une introduction conséquente, deuxième choc avec Only You Can Make Me Happy, c’est beau avec cette émotion à fleur de peau, et là encore les harmonies vocales sont enchanteresses, c’est un piège vénéneux dans lequel je m’enfonce avec volupté. Et puis c’est l’enchaînement magnifique avec Knight Of Wands, on est directement plongés dans l’univers des sœurs Lisbon de « Virgin Suicides ». Et quand je pense que, il y a trois ans j’adorais déjà Au Revoir Simone, alors que leur magnifique « Still Night, Still Light » n’était pas encore paru.
Les filles s’éclipsent pour revenir quelques instants plus tard, et à ma grande surprise, alors qu’une personne dans le public réclamait The Lucky One, les filles se sont regardées, et puis se sont exécutées en prévenant d’avance qu’elles allaient le jouer, mais comme il y avait longtemps qu’elles n’avaient pas interprété ce morceau en live, il fallait que l’on soit indulgent. Bonne surprise, car il est de plus en plus rare qu’un groupe s’éloigne de la set list traditionnelle. Puis ce sera un ultime morceau que je ne connaissais pas a priori, le titre semble être Stay Golden mais je n’en suis pas sûr du tout.
Voilà, 1h06 de concert, l’un des meilleurs que les jeunes femmes aient donné à ce jour, je le placerais juste derrière celui du Trabendo il y a quelques années. Je ramasse la set list pendant que Michael se rend au bar, où Erika qui semble véritablement épanouie discute avec des gens du public et pose avec eux pour les photos… Une belle, une très belle soirée. »
Au Revoir Simone est un groupe
indie
pop issu de Brooklyn et formé à la fin de l’année 2003. Les deux
premières sont devenues amies lors d’un voyage en train vers New York.
Le nom du groupe s’inspire d’une phrase dîte par un personnage mineur
(nommé Simone) dans le film Pee-Wee’s Big Adventure de Tim Burton. Une
musique légère et presque enfantine,fait principalement à base de
claviers, de séquenceurs et de percussions, le son d’Au Revoir Simone
est dessiné par ces instruments.
(http://www.myspace.com/aurevoirsimone)
2005 : Verses
of Comfort, Assurance & Salvation
2007 : The Bird of Music
2009 : Still Night, Still Light
2007 : The Bird of Music
2009 : Still Night, Still Light
Annie Forster : clavier et voix)
Erika Hart : clavier et voix)
Heather D’Angelo : séquenceur, claviers et voix)
La Setlist du Concert
AU REVOIR SIMONE
01. Another Likely Story (Still Night, Still Light - 2009)
02. Sad Song (The Bird Of Music - 2007)
03. Take Me As I Am (Still Night, Still Light - 2009)
04. Anywhere You Looked (Still Night, Still Light - 2009)
05. Shadows (Still Night, Still Light - 2009)
06. The Last One (Still Night, Still Light - 2009)
07. All Or Nothing (Still Night, Still Light - 2009)
08. Trace A Line (Still Night, Still Light - 2009)
09. Only You Can Make You Happy (Still Night, Still Light - 2009)
10. Knight of Wands (Still Night, Still Light - 2009)
11. Tell Me (Still Night, Still Light - 2009)
Encore
12. The Lucky One (The Bird Of Music - 2007)
13. Stay Golden (Verses Of Comfort Assurance And Salvation - 2006)
AFFICHE / PROMO / FLYER
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire