Opening : THE DODOZ
« Hole - Courtney Love - Hole, au Bataclan! Il fut un temps où Corteney Love était souveraine en son royaume. Prophète de son temps, celui des années 90, Je n'y croyais plus vraiment. Les années ont défilé depuis les concerts du 9 avril 1995 (Live Through This Tour), dans la même salle, et celui du “Celebrity Skin Tour” le 22 Juin 1999 au Zénith. Le groupe est de retour, exactement 12 ans depuis que « Celebrity Skin » (sorti en 1998) a marqué leur tournant commercial après leurs premiers albums marqués d’une sonorité plus punk-grunge que pop-rock. Mais il serait plus exact de parler du retour de la sulfureuse Courtney Love (la veuve de Kurt Cobain), car Hole s’est reformé sans aucun autre membre original. En effet, en dépit des avertissements formulés par Melissa Auf Der Mar et Eric Erlandson (derniers membres du groupe avant la dissolution) par rapport à l’utilisation du nom « Hole », Courtney est de retour avec un tout nouveau groupe, formé de : Micko Larkin (anciennement de Larrikin Love) en tant que guitariste soliste, Stu Fisher (anciennement de Ozric Tentacles) à la batterie et Shawn Dailey à la basse. Le concert avait été programmé pour le 17 mai, puis annulé pour des « raisons personnelles » quelque jours après la sortie de l’album « Nobody’s Daughter », et sans cesse repoussé,... mais il a enfin lieu aujourd’hui. Et ce nouvel album ? Nostalgique, après le méga-flop en solo de « America’s Sweetheart » (2004), il est caractérisé par le son typique de l'album « Celebrity Skin » ce qui fait que c’est beaucoup plus facile de trouver des similitudes avec des chansons du passé comme Malibu, plutôt qu’avec le morceau enragé Rock Star (rendue célèbre en 1996 par la bande originale du film « Stealing Beauty » de Bernardo Bertolucci). Mon morceau préféré ? Sans hésitation, le premier single Skinny Little Bitch, qui nous ramène (déjà avec son titre) à la colère des années 90’s, avec un son typique des premiers succès de Hole. C’est une pilule d'adrénaline qui nous conduit droit au headbang. J’adore cette voix écorchée (en partie rendue plus intense par le temps, la cigarette, l'alcool et les drogues) avec des inflexions proches de celle de la Marianne Faithfull des années 70 (celle de « Broken English »).
A chaque concert-événement à Paris, c'est comme un ouragan : on attend en trépignant, en se demandant ce qui va se passer, on est électrisés par l’attente et on ne voit pas arriver l’heure d’être transporté... puis, une fois que tout est terminé, on est ravi de pouvoir raconter aux autres ce qui s’est passé. Ce soir, c’est le contraire : j’ai une vraie appréhension, faute d’en savoir trop sur Courtney et ses récents concerts. De plus, ayant particulièrement aimé l'époque de « Pretty On The Inside » (1991) et « Live Through This » (1994), je ne peux pas m'empêcher de craindre que l’absence des musiciens historiques dans l’actuelle formation, ainsi que le précèdent échec solo de Courtney résultent en un mauvais concert. Pendant que je me glisse dans la longue file d’attente, qui s’est créée devant l'entrée du Bataclan, je regarde autour de moi : c’est une foule essentiellement hétérogène, plutôt jeune, avec des alter egos de Courtney et beaucoup de filles.
20h59 : la première partie, c’est une bonne surprise : The Dodoz de Toulouse. Pas le temps de souffler car Jules et Vincent aux guitares, Adrien à la batterie et Géraldine au chant et à la basse, nous balancent du bon rock plein d'énergie, efficace, bien électrique, avec beaucoup de changements de rythme et des riffs de guitare bien tranchants, Une bonne voix sur des compositions un peu faibles et qui ont du mal à retenir l'attention. Les chansons s'enchaînent malgré tout sans temps mort avec des musiciens qui se font plaisir sur scène. Un set court de 29 minutes mais sympathique. Le groupe quitte la salle sous quelques applaudissements et quelques cris anonymes : « Courtneeey ».
21h06 : les lumières s’éteignent de nouveau, et un fond de musique classique (?!?), le Bolero de Ravel, - pur contraste avec ce qui va se passer - se répand dans l’air chaud de la fournaise du Bataclan. Les quatre nouveaux musiciens de Hole (même si réflexion faite, le groupe a toujours été uniquement Courtney Love) entrent sur scène discrètement, l’un après l’autre (on comprend rapidement qu’ils auront seulement une tâche d’accompagnement, en vrai backing band). Ils s’installent, prennent en main leurs instruments, les voilà prêts à commencer. Il nous manque seulement la reine de la soirée. La voilà, sous des applaudissements et des cris. Courtney, la veuve du roi grunge Kurt Cobain, fait son entrée, les bras en l'air : cigarette à la main, vêtue d’une courte robe volante et plissée en soie noir à manches courtes, ornée d'incrustations, très décolletée dans le dos, et avec de grandes bottes en cuir noir à la prussienne moulant bien la cuisse, qui est recouverte d’un fin bas noir. Elle semble avoir froid, car elle a un gilet blanc dans les mains, et n'hésite pas de le mettre pour se couvrir le dos. Ses cheveux sont longs, tombant aux épaules, et d’un blond oxygéné. Le visage est presque méconnaissable, avec une peau lisse comme celle d'un bébé nouveau-né, rendu presque brillant par la chirurgie plastique. Courtney salue la foule, puis regarde les jeunes filles qui crient devant elle, pose son pied gauche sur l’enceinte de retour, une luisante guitare Rickenbaker électrique rouge en bandoulière : avec ses premiers accords, on démarre bien avec Pretty on the Inside, (remontant à la lointaine année 1991), qui devient ensuite Sympathy for the Devil des Rolling Stones ; la troisième chanson de la programmation est Skinny Little Bitch, le premier single de rock acide (extrait de son nouveau CD), déjà en tête des classements alternatifs, qui nous renvoie au vieux sound de l’ancien groupe et court sur une puissante ligne de basse. La chanson est beaucoup plus sexy et séduisante que sur l’album. La voix, rauque et cassée, de Courtney est superbe, mais l’accompagnement musical, même s’il est bon, est sans vraie conviction (les musiciens font leur travail, car ils sont payés, mais sans efforts. Il y a une alchimie qui manque).
Le public venu pour retrouver l'image d’une icône peut être satisfait en ce point : c’est bien Courtney Love au centre de la scène. Je me dis qu’à part le retour aux 90’s, qui est maintenant vécu par les jeunes filles présentes, (jeunes filles qui, lorsque Kurt Cobain mourut, n’étaient pas à même de saisir ce qui se passait), l'intérêt de revoir Hole revenir à la scène, et sans les membres originaux, semble être tout relatif.
Le concert glisse vers une atmosphère plutôt embarrassante, avec des balades comme Honey, dédié à Kurt, ou Pacific Coast Highway qui voudrait nous transporter sur les côtes ensoleillées de la Californie, ou encore Samantha qui semble parfaite pour une fête à la plage. Et le grunge ? Complètement gommé de la carte. Ce qui est clair, c’est que la musique dans cette réunion est (espérons-le seulement pour l'instant) la dernière chose d'intéressant. Le retour de Courtney Love sert uniquement à relancer son image d'icône, un peu pâlie, des années 90’s ; tout le reste est un semblant de souvenir, sous l’œil attentif du jeune guitariste Larkin (de 24 ans !), sans présence scénique, pourtant doué et grandi dans l’Indie Rock. Les chansons sont de tout évidence bien préparées, mais pourquoi faire autant de reprises (6), et autant de ballades, d’un intérêt souvent moyen comme le Take This Longing de Leonard Cohen, ou le Jeremey de Pearl Jam (sans la beauté de l’originale), ou encore le Codine de Buffy Sainte-Marie, ou même le Gold Dust Woman de Fleetwood Mac. C’est une setlist triste et pénible, faite pour faire oublier un lourd passé. Courtney semble poursuivre une route sans chercher de compromis avec les styles musicaux du moment, et veut conserver fièrement son image de star. Il est vrai que les chansons ont toujours été un élément secondaire par rapport à sa vie tumultueuse. Moi, personnellement, je trouve qu’elle a perdu sa couronne de reine du Grunge.
Ce soir, dans la chaleur de cette salle, rares sont les moments où reviennent à notre esprit la star du rock d’il y a quinze ans… même si la dernière partie du spectacle réussit à être plus intéressante, surtout avec les chansons Violet, Celebrity Skin, Malibu, Plump et Doll Parts. Entre les chansons, Courtney se marre, se rapproche de son public, touchant les mains et parlant beaucoup : son image de « damnée du rock » m'a toujours fasciné, mais maintenant j’ai en face de moi une autre femme. La perfection technique n'est pas non plus à l’ordre du jour : Courtney joue quelques notes sur une guitare désaccordée, et on note une certaine faiblesse dans son voix qui ne connaît pas la forme la plus éclatante. Le jeune guitariste Larkin ne brille pas non plus par son style, mais joue avec diligence des morceaux composés alors qu'il était probablement à l’école. La session rythmique est techniquement beaucoup plus convaincante, en particulier l'excellente performance du bassiste Shawn Dailey, devant le batteur Stu Fisher, qui capture l'essence des chansons.
Avec le rappel, on aura droit a une distribution de macarons, puis une reprise de Play with Fire, de bonne facture, suivie de How Dirty Girls Get Clean du dernier album en deux versions (?). Quand Courtney chante Someone Else’s Bed, probablement le moment le plus intense de la soirée, avec sa présentation « It's a song about sex, in case you couldn't guess...», je me suis posé la question de comment pourrait sonner cette chanson avec la basse et la voix de Melissa Auf Der Mar. Dans la foulée, présentation des musiciens, après avoir déclaré avec un sourire « We are a real band, you know. », dont le chouchou (compagnon de chambre) Larkin, puis l’intro de Bullet With Butterfly Wings des Smashing Pumpkins… mais non, on continuera à mon plus grand désespoir avec une reprise Gold Dust Woman, réinterprétée par un soit-disant groupe de garage. Conclusion, pour la fin du concert, avec une reprise émouvante en forme ballade acoustique, qui n’a pas fait chavirer le public : le Thirteen des Big Star. Courtney fait une révérence et s’en va, telle une icône, sous des applaudissements.
La tornade est passée pendant 1h18 sans laisser les traces d’un grand concert, ni même la poussière du Grunge. La performance a été tout-à-fait inégale, mais je ne suis pas du tout surpris, peut-être que j'espérais seulement qu'elle se déchaîne sur certaines chansons. Une déception que l’absence de Rock Star et de Mono et que cette impression de setlist bâclée un peu trop rapidement. Ma crainte était bien fondée : c'est exactement ce qu’on attend quand on va voir un nouveau concert de Hole. Mais, comme je l'ai dit à mes amis, la musique n'était pas la chose la plus importante de la soirée. Tout le monde était ici pour voir Courtney, plutôt que pour écouter ses chansons. Et Courtney nous a offert elle-même, en robe noir de soie, comme nous l'avons toujours connue et ainsi comme nous l'avons stéréotypée. Pas de triomphe, seulement un retour respectable d’une Courtney Love manquant d’audace : une page d’histoire qui a été tournée. Une atmosphère d'incertitude et d'amertume plane à la sortie... le rock n'est pas ressuscité.
A chaque concert-événement à Paris, c'est comme un ouragan : on attend en trépignant, en se demandant ce qui va se passer, on est électrisés par l’attente et on ne voit pas arriver l’heure d’être transporté... puis, une fois que tout est terminé, on est ravi de pouvoir raconter aux autres ce qui s’est passé. Ce soir, c’est le contraire : j’ai une vraie appréhension, faute d’en savoir trop sur Courtney et ses récents concerts. De plus, ayant particulièrement aimé l'époque de « Pretty On The Inside » (1991) et « Live Through This » (1994), je ne peux pas m'empêcher de craindre que l’absence des musiciens historiques dans l’actuelle formation, ainsi que le précèdent échec solo de Courtney résultent en un mauvais concert. Pendant que je me glisse dans la longue file d’attente, qui s’est créée devant l'entrée du Bataclan, je regarde autour de moi : c’est une foule essentiellement hétérogène, plutôt jeune, avec des alter egos de Courtney et beaucoup de filles.
20h59 : la première partie, c’est une bonne surprise : The Dodoz de Toulouse. Pas le temps de souffler car Jules et Vincent aux guitares, Adrien à la batterie et Géraldine au chant et à la basse, nous balancent du bon rock plein d'énergie, efficace, bien électrique, avec beaucoup de changements de rythme et des riffs de guitare bien tranchants, Une bonne voix sur des compositions un peu faibles et qui ont du mal à retenir l'attention. Les chansons s'enchaînent malgré tout sans temps mort avec des musiciens qui se font plaisir sur scène. Un set court de 29 minutes mais sympathique. Le groupe quitte la salle sous quelques applaudissements et quelques cris anonymes : « Courtneeey ».
21h06 : les lumières s’éteignent de nouveau, et un fond de musique classique (?!?), le Bolero de Ravel, - pur contraste avec ce qui va se passer - se répand dans l’air chaud de la fournaise du Bataclan. Les quatre nouveaux musiciens de Hole (même si réflexion faite, le groupe a toujours été uniquement Courtney Love) entrent sur scène discrètement, l’un après l’autre (on comprend rapidement qu’ils auront seulement une tâche d’accompagnement, en vrai backing band). Ils s’installent, prennent en main leurs instruments, les voilà prêts à commencer. Il nous manque seulement la reine de la soirée. La voilà, sous des applaudissements et des cris. Courtney, la veuve du roi grunge Kurt Cobain, fait son entrée, les bras en l'air : cigarette à la main, vêtue d’une courte robe volante et plissée en soie noir à manches courtes, ornée d'incrustations, très décolletée dans le dos, et avec de grandes bottes en cuir noir à la prussienne moulant bien la cuisse, qui est recouverte d’un fin bas noir. Elle semble avoir froid, car elle a un gilet blanc dans les mains, et n'hésite pas de le mettre pour se couvrir le dos. Ses cheveux sont longs, tombant aux épaules, et d’un blond oxygéné. Le visage est presque méconnaissable, avec une peau lisse comme celle d'un bébé nouveau-né, rendu presque brillant par la chirurgie plastique. Courtney salue la foule, puis regarde les jeunes filles qui crient devant elle, pose son pied gauche sur l’enceinte de retour, une luisante guitare Rickenbaker électrique rouge en bandoulière : avec ses premiers accords, on démarre bien avec Pretty on the Inside, (remontant à la lointaine année 1991), qui devient ensuite Sympathy for the Devil des Rolling Stones ; la troisième chanson de la programmation est Skinny Little Bitch, le premier single de rock acide (extrait de son nouveau CD), déjà en tête des classements alternatifs, qui nous renvoie au vieux sound de l’ancien groupe et court sur une puissante ligne de basse. La chanson est beaucoup plus sexy et séduisante que sur l’album. La voix, rauque et cassée, de Courtney est superbe, mais l’accompagnement musical, même s’il est bon, est sans vraie conviction (les musiciens font leur travail, car ils sont payés, mais sans efforts. Il y a une alchimie qui manque).
Le public venu pour retrouver l'image d’une icône peut être satisfait en ce point : c’est bien Courtney Love au centre de la scène. Je me dis qu’à part le retour aux 90’s, qui est maintenant vécu par les jeunes filles présentes, (jeunes filles qui, lorsque Kurt Cobain mourut, n’étaient pas à même de saisir ce qui se passait), l'intérêt de revoir Hole revenir à la scène, et sans les membres originaux, semble être tout relatif.
Le concert glisse vers une atmosphère plutôt embarrassante, avec des balades comme Honey, dédié à Kurt, ou Pacific Coast Highway qui voudrait nous transporter sur les côtes ensoleillées de la Californie, ou encore Samantha qui semble parfaite pour une fête à la plage. Et le grunge ? Complètement gommé de la carte. Ce qui est clair, c’est que la musique dans cette réunion est (espérons-le seulement pour l'instant) la dernière chose d'intéressant. Le retour de Courtney Love sert uniquement à relancer son image d'icône, un peu pâlie, des années 90’s ; tout le reste est un semblant de souvenir, sous l’œil attentif du jeune guitariste Larkin (de 24 ans !), sans présence scénique, pourtant doué et grandi dans l’Indie Rock. Les chansons sont de tout évidence bien préparées, mais pourquoi faire autant de reprises (6), et autant de ballades, d’un intérêt souvent moyen comme le Take This Longing de Leonard Cohen, ou le Jeremey de Pearl Jam (sans la beauté de l’originale), ou encore le Codine de Buffy Sainte-Marie, ou même le Gold Dust Woman de Fleetwood Mac. C’est une setlist triste et pénible, faite pour faire oublier un lourd passé. Courtney semble poursuivre une route sans chercher de compromis avec les styles musicaux du moment, et veut conserver fièrement son image de star. Il est vrai que les chansons ont toujours été un élément secondaire par rapport à sa vie tumultueuse. Moi, personnellement, je trouve qu’elle a perdu sa couronne de reine du Grunge.
Ce soir, dans la chaleur de cette salle, rares sont les moments où reviennent à notre esprit la star du rock d’il y a quinze ans… même si la dernière partie du spectacle réussit à être plus intéressante, surtout avec les chansons Violet, Celebrity Skin, Malibu, Plump et Doll Parts. Entre les chansons, Courtney se marre, se rapproche de son public, touchant les mains et parlant beaucoup : son image de « damnée du rock » m'a toujours fasciné, mais maintenant j’ai en face de moi une autre femme. La perfection technique n'est pas non plus à l’ordre du jour : Courtney joue quelques notes sur une guitare désaccordée, et on note une certaine faiblesse dans son voix qui ne connaît pas la forme la plus éclatante. Le jeune guitariste Larkin ne brille pas non plus par son style, mais joue avec diligence des morceaux composés alors qu'il était probablement à l’école. La session rythmique est techniquement beaucoup plus convaincante, en particulier l'excellente performance du bassiste Shawn Dailey, devant le batteur Stu Fisher, qui capture l'essence des chansons.
Avec le rappel, on aura droit a une distribution de macarons, puis une reprise de Play with Fire, de bonne facture, suivie de How Dirty Girls Get Clean du dernier album en deux versions (?). Quand Courtney chante Someone Else’s Bed, probablement le moment le plus intense de la soirée, avec sa présentation « It's a song about sex, in case you couldn't guess...», je me suis posé la question de comment pourrait sonner cette chanson avec la basse et la voix de Melissa Auf Der Mar. Dans la foulée, présentation des musiciens, après avoir déclaré avec un sourire « We are a real band, you know. », dont le chouchou (compagnon de chambre) Larkin, puis l’intro de Bullet With Butterfly Wings des Smashing Pumpkins… mais non, on continuera à mon plus grand désespoir avec une reprise Gold Dust Woman, réinterprétée par un soit-disant groupe de garage. Conclusion, pour la fin du concert, avec une reprise émouvante en forme ballade acoustique, qui n’a pas fait chavirer le public : le Thirteen des Big Star. Courtney fait une révérence et s’en va, telle une icône, sous des applaudissements.
La tornade est passée pendant 1h18 sans laisser les traces d’un grand concert, ni même la poussière du Grunge. La performance a été tout-à-fait inégale, mais je ne suis pas du tout surpris, peut-être que j'espérais seulement qu'elle se déchaîne sur certaines chansons. Une déception que l’absence de Rock Star et de Mono et que cette impression de setlist bâclée un peu trop rapidement. Ma crainte était bien fondée : c'est exactement ce qu’on attend quand on va voir un nouveau concert de Hole. Mais, comme je l'ai dit à mes amis, la musique n'était pas la chose la plus importante de la soirée. Tout le monde était ici pour voir Courtney, plutôt que pour écouter ses chansons. Et Courtney nous a offert elle-même, en robe noir de soie, comme nous l'avons toujours connue et ainsi comme nous l'avons stéréotypée. Pas de triomphe, seulement un retour respectable d’une Courtney Love manquant d’audace : une page d’histoire qui a été tournée. Une atmosphère d'incertitude et d'amertume plane à la sortie... le rock n'est pas ressuscité.
... Oh baby does it hurt?
Oh baby just go slower
Oh baby just go lower
Skinny little bitch... »
Oh baby just go slower
Oh baby just go lower
Skinny little bitch... »
The Dodoz est un jeune groupe de
rock français de Toulouse formé en 2004 au style qui allie mélodies
pop, guitares tranchantes et rythmiques dansantes. Ils ont été décrits
par les Britanniques comme « la jeunesse dans sa forme le plus pure » («
Youth in its purest form»). Leur musique est un habile mélange de
beaucoup d'influences diverses et variées, allant du post-punk de
Talking Heads à la pop élégante de David Bowie, en passant par le rock
recherché d'Interpol ou l'énergie de Blondie.
(www.myspace.com/thedodoz)
(www.myspace.com/thedodoz)
Hole (« trou » en anglais) est un groupe de rock américain fondé en 1989 par Courtney Love et Eric Erlandson à Los Angeles, mais ce qui va rendre Hole et Courtney Love célèbres, c'est le mariage de cette dernière avec Kurt Cobain, leader de Nirvana. Hole se signale par un premier album ravageur, Pretty On The Inside (1991), avant d'être propulsé sur le devant de la scène avec Live Through This (1994) et de concrétiser avec un dernier album de power-pop, Celebrity Skin (1998). Les affres de la vie de sa chanteuse, la provocante Courtney Love, et notamment son idylle avec Kurt Cobain, ont achevé d'en faire un groupe culte. Douze ans après Celebrity Skin, Hole remet le couvert pour Nobody's Daughter, réalisé avec le concours de Linda Perry et Billy Corgan.
(http://www.myspace.com/hole)
• 1991 : Pretty On The Inside
• 1994 : Live Through This
• 1997 : My Body, The Hand Grenade
• 1998 : Celebrity Skin
• 2004 : America's Sweetheart (Feat. Courtney Love)
• 2010 : Nobody's Daughter
• Courtney Love – lead vocals, rhythm guitar (1989–2002, 2009–present)
• Micko Larkin – lead guitar (2009–present)
• Shawn Dailey – bass (2009–present)
• Stu Fisher – drums, percussion (2009–present)
+
1 Keyboards/Guitar
Intro (Boléro de Ravel)
Pretty on the Inside (Pretty on the Inside - 1991)
Sympathy for the Devil (The Rolling Stones Cover)
Skinny Little Bitch (Nobody’s Daughter - 2010)
Miss World (Live Trought This - 1994)
Violet (Live Trought This - 1994)
Celebrity Skin (Celebrity Skin - 1998)
Honey (Nobody’s Daughter - 2010)
Take This Longing (Leonard Cohen Cover)
Pacific Coast Highway (Nobody’s Daughter - 2010)
Malibu (Celebrity Skin - 1998)
Plump (Live Trought This - 1991)
Jeremey (Pearl Jam Cover)
Doll Parts (Live Trought This - 1991)
Encore
Play with Fire (The Rolling Stones Cover)
How Dirty Girls Get Clean (Nobody’s Daughter - 2010)
How Dirty Girls Get Clean (pop version) (Nobody’s Daughter - 2010)
Codine (Buffy Sainte-Marie Cover)
Someone Else's Bed (Nobody’s Daughter - 2010)
Gold Dust Woman (Fleetwood Mac Cover)
Thirteen (Big Star Cover)
Pretty on the Inside (Pretty on the Inside - 1991)
Sympathy for the Devil (The Rolling Stones Cover)
Skinny Little Bitch (Nobody’s Daughter - 2010)
Miss World (Live Trought This - 1994)
Violet (Live Trought This - 1994)
Celebrity Skin (Celebrity Skin - 1998)
Honey (Nobody’s Daughter - 2010)
Take This Longing (Leonard Cohen Cover)
Pacific Coast Highway (Nobody’s Daughter - 2010)
Malibu (Celebrity Skin - 1998)
Plump (Live Trought This - 1991)
Jeremey (Pearl Jam Cover)
Doll Parts (Live Trought This - 1991)
Encore
Play with Fire (The Rolling Stones Cover)
How Dirty Girls Get Clean (Nobody’s Daughter - 2010)
How Dirty Girls Get Clean (pop version) (Nobody’s Daughter - 2010)
Codine (Buffy Sainte-Marie Cover)
Someone Else's Bed (Nobody’s Daughter - 2010)
Gold Dust Woman (Fleetwood Mac Cover)
Thirteen (Big Star Cover)
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