Opening : Yéti Lane
« Quasi inconnus il y a encore deux mois, les Australiens de Tame Impala réussissent le challenge de remplir le Nouveau Casino (environ 400 places), et au mois d’Aout s’il vous plait ! Kata de chez Radical me fait d’ailleurs la remarque, il est le premier étonné de voir que ce groupe affiche sold out depuis une dizaine de jours. Pas mal gens viendront d’ailleurs pour essayer d’avoir des places au guichet, peine perdue il ne reste plus rien à vendre…
Peur de ne pas être devant ? En tout cas, j’avais pris mes précautions, et je vais entrer le tout premier dans la salle. Question habituelle : où se placer ? N’ayant jamais eu l’occasion de voir le groupe, je décide de me placer en plein centre, au vu des amplis qui entourent la batterie : bonne pioche j’aurai devant moi une scène complètement vierge de tour retour.
Mauvaise surprise j’allais dire, avec le venue en première partie de Yéti Lane, je l’avoue c’est un peu méchant de dire cela, mais j’étais resté sur un mauvais souvenir de leur concert au Point Ephémère à l’occasion de la soirée Clapping Music. Eh bien ce soir, j’ai eu l’impression d’assister à un concert de bien meilleure facture, sans le côté soporifique que j’avais constaté il y a quelques mois. Bien au contraire, le duo va commencer son set par deux morceaux vraiment dignes d’intérêt, avec des mélodies assez hypnotiques, style shoegaze, servies par une sonorisation plutôt musclée, ce qui n’est pas d’ailleurs pour me déplaire… Ensuite, l’intensité va baisser l’instant de trois morceaux, avant un excellent final plein de montées en puissance, bref de la musique tel que je l’aime... Une impression bien meilleure donc que celle que j’avais pu avoir auparavant.
La salle est maintenant archi-pleine pour le set très attendu des Australiens, qui arrivent sur scène… pieds nus (il faut dire qu’on les avait aperçus quelques instants plus tôt en tongs !). Le guitariste/chanteur se trouve sur la gauche, avec devant lui une énorme batterie de pédales (qui d’ailleurs lui joueront un mauvais tour pendant le concert). Puis, légèrement en retrait, un tout jeune homme qui tient la basse, une Hoffner comme celle de McCartney du temps des Beatles, on a peine à croire qu’il ait plus de dix huit ans tant il semble presque pubère. Dès les premières mesures de It Is Not Mean To Me, on s’en prend plein la tête, le son est puissant et compact, et ma première surprise est de constater que, malgré leur jeune âge, le groupe dégage une maturité musicale impressionnante. Et ce n’est donc pas difficile de se laisser entraîner tout doucement dans leur univers où se mêlent psychédélisme et parfois shoegaze, mais avant tout des chansons mélodiques (même si le coté sonique est omniprésent…). La première partie du concert est consacrée aux morceaux de leur très bon album, nommé « Innerspeaker », avec en point d’orgue Desire Be Desire Go, mon morceau préféré. Mais il est clair que les influences du groupe lorgnent vers les années 70, les early seventies même. Le mélange est bon, on croit parfois entendre la guitare de Robbie Krieger des Doors, et à un autre moment des rythmes plus lourd et heavy, comme pouvait en produire un groupe comme West Bruce & Laing. Mais franchement pas de retour désagréable vers le passé, non, juste une invitation à planer tout doucement. Petit incident technique en plein milieu du concert quand, d’un coup et d’un seul, aucun son ne sort plus de l’ampli de Kevin Parker, le chanteur guitariste : pas désarçonné, le reste du groupe tapote sur ses instruments pendant que l’unique roadie du groupe s’évertue à trouver la pédale récalcitrante… Après 2 ou 3 minutes d’efforts, il va trouver l’objet du délit, et se fera applaudir cordialement par le public. Si mes yeux sont pour la plupart du temps braqués sur la droite, il ne faut pas pour autant oublier le second guitariste, et partiellement claviériste, qui passera le concert la tête baissée, avec sa longue mèche dans les yeux, ce qui fait que je ne verrais pratiquement pas son visage de tout le concert. Après avoir joué les meilleurs morceaux de leur album, ils finiront en beauté avec un morceau intitulé Half Full Glass Of Wine, longue fresque assez heavy et pêchue, qui montre le groupe tout aussi à l’aise dans un domaine moins psychédélique et rêveur que le leur. Pas beaucoup de manifestations de la part des membres de Tame Impala, on les sent légèrement sur la réserve. C’est leur premier concert à Paris, comme nous le rappellera Kevin, mais en tout cas ils ont semblé heureux de jouer ce soir.
Le set aura duré 63 minutes exactement, pour ma part j’ai trouvé que c’était un très bon concert, ils nous promettent même de revenir très rapidement en insistant bien pour montrer que ce n’était pas pour eux des paroles en l’air… et effectivement, au jour où j’écris ce compte rendu, les places pour un nouveau concert à la Maroquinerie cette fois, viennent d’être mise en vente.
Kata me remet une set list, je vais ensuite faire un petit tour au merchandising mais je déchante vite, les t-shirts à vendre ne sont pas terribles, malheureusement… pas grave ! »
Peur de ne pas être devant ? En tout cas, j’avais pris mes précautions, et je vais entrer le tout premier dans la salle. Question habituelle : où se placer ? N’ayant jamais eu l’occasion de voir le groupe, je décide de me placer en plein centre, au vu des amplis qui entourent la batterie : bonne pioche j’aurai devant moi une scène complètement vierge de tour retour.
Mauvaise surprise j’allais dire, avec le venue en première partie de Yéti Lane, je l’avoue c’est un peu méchant de dire cela, mais j’étais resté sur un mauvais souvenir de leur concert au Point Ephémère à l’occasion de la soirée Clapping Music. Eh bien ce soir, j’ai eu l’impression d’assister à un concert de bien meilleure facture, sans le côté soporifique que j’avais constaté il y a quelques mois. Bien au contraire, le duo va commencer son set par deux morceaux vraiment dignes d’intérêt, avec des mélodies assez hypnotiques, style shoegaze, servies par une sonorisation plutôt musclée, ce qui n’est pas d’ailleurs pour me déplaire… Ensuite, l’intensité va baisser l’instant de trois morceaux, avant un excellent final plein de montées en puissance, bref de la musique tel que je l’aime... Une impression bien meilleure donc que celle que j’avais pu avoir auparavant.
La salle est maintenant archi-pleine pour le set très attendu des Australiens, qui arrivent sur scène… pieds nus (il faut dire qu’on les avait aperçus quelques instants plus tôt en tongs !). Le guitariste/chanteur se trouve sur la gauche, avec devant lui une énorme batterie de pédales (qui d’ailleurs lui joueront un mauvais tour pendant le concert). Puis, légèrement en retrait, un tout jeune homme qui tient la basse, une Hoffner comme celle de McCartney du temps des Beatles, on a peine à croire qu’il ait plus de dix huit ans tant il semble presque pubère. Dès les premières mesures de It Is Not Mean To Me, on s’en prend plein la tête, le son est puissant et compact, et ma première surprise est de constater que, malgré leur jeune âge, le groupe dégage une maturité musicale impressionnante. Et ce n’est donc pas difficile de se laisser entraîner tout doucement dans leur univers où se mêlent psychédélisme et parfois shoegaze, mais avant tout des chansons mélodiques (même si le coté sonique est omniprésent…). La première partie du concert est consacrée aux morceaux de leur très bon album, nommé « Innerspeaker », avec en point d’orgue Desire Be Desire Go, mon morceau préféré. Mais il est clair que les influences du groupe lorgnent vers les années 70, les early seventies même. Le mélange est bon, on croit parfois entendre la guitare de Robbie Krieger des Doors, et à un autre moment des rythmes plus lourd et heavy, comme pouvait en produire un groupe comme West Bruce & Laing. Mais franchement pas de retour désagréable vers le passé, non, juste une invitation à planer tout doucement. Petit incident technique en plein milieu du concert quand, d’un coup et d’un seul, aucun son ne sort plus de l’ampli de Kevin Parker, le chanteur guitariste : pas désarçonné, le reste du groupe tapote sur ses instruments pendant que l’unique roadie du groupe s’évertue à trouver la pédale récalcitrante… Après 2 ou 3 minutes d’efforts, il va trouver l’objet du délit, et se fera applaudir cordialement par le public. Si mes yeux sont pour la plupart du temps braqués sur la droite, il ne faut pas pour autant oublier le second guitariste, et partiellement claviériste, qui passera le concert la tête baissée, avec sa longue mèche dans les yeux, ce qui fait que je ne verrais pratiquement pas son visage de tout le concert. Après avoir joué les meilleurs morceaux de leur album, ils finiront en beauté avec un morceau intitulé Half Full Glass Of Wine, longue fresque assez heavy et pêchue, qui montre le groupe tout aussi à l’aise dans un domaine moins psychédélique et rêveur que le leur. Pas beaucoup de manifestations de la part des membres de Tame Impala, on les sent légèrement sur la réserve. C’est leur premier concert à Paris, comme nous le rappellera Kevin, mais en tout cas ils ont semblé heureux de jouer ce soir.
Le set aura duré 63 minutes exactement, pour ma part j’ai trouvé que c’était un très bon concert, ils nous promettent même de revenir très rapidement en insistant bien pour montrer que ce n’était pas pour eux des paroles en l’air… et effectivement, au jour où j’écris ce compte rendu, les places pour un nouveau concert à la Maroquinerie cette fois, viennent d’être mise en vente.
Kata me remet une set list, je vais ensuite faire un petit tour au merchandising mais je déchante vite, les t-shirts à vendre ne sont pas terribles, malheureusement… pas grave ! »
Tame Impala est un trio australien de rock psychédélique originaire de Perth.
(http://www.myspace.com/tameimpala)
Tame Impala - EP 2008
InnerSpeaker (21 mai 2010)
• Kevin Parker – chant, guitare, batterie
• Jay Watson – batterie, clavier et chant
• Dominic Simper – basse
• Jay Watson – batterie, clavier et chant
• Dominic Simper – basse
+
• Nick "Paisley Adams" Allbrook – guitare et percussions (en live seulement)
• Nick "Paisley Adams" Allbrook – guitare et percussions (en live seulement)
La Setlist du Concert
TAME IMPALA
It Is Not Meant to Be (Innerspeaker - 2010)
Solitude Is Bliss (Innerspeaker - 2010)
Make Up Your Mind (Innerspeaker - 2010)
Alter Ego (Innerspeaker - 2010)
Desire Be Desire Go (Innerspeaker - 2010)
Sundown Syndrome (Single - 2008)
Jeremy’s Storm (Innerspeaker - 2010)
Remember Me (Single - 2008)
Skeleton Tiger (Tame Impala EP - 2008)
Half Full Glass Of Wine (Tame Impala EP - 2008
Solitude Is Bliss (Innerspeaker - 2010)
Make Up Your Mind (Innerspeaker - 2010)
Alter Ego (Innerspeaker - 2010)
Desire Be Desire Go (Innerspeaker - 2010)
Sundown Syndrome (Single - 2008)
Jeremy’s Storm (Innerspeaker - 2010)
Remember Me (Single - 2008)
Skeleton Tiger (Tame Impala EP - 2008)
Half Full Glass Of Wine (Tame Impala EP - 2008
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