Opening : PEPPER ISLAND
« Le choix était difficile ce soir entre les très médiatiques Midlake, la folkeuse Emily Jane White et les petits derniers, The Heavy dont hélas peu de blogs et de sites internet parlent... Et c’est ces derniers que j’ai finalement choisis, en partie à cause de leur excellente prestation l’année dernière au Point Ephémère (qui lui, n’affichait pas sold out, d’ailleurs), et d’autre part parce que la charmante Emily Jane White a le fâcheux défaut d’être beaucoup moins performante sur scène que sur support digital, surtout au niveau des émotions. Quant à Midlake, chouchou des blogs et même de France Info (si on se réfère au compte rendu de concert lors de leur émission « à la sortie des salles »), j’ai la possibilité de les revoir en avril au Bataclan.
La Maroquinerie affiche donc complet, mais nous ne sommes qu’une petite dizaine à être là lors de l’ouverture des portes (... c'est toujours surprenant quand un concert est sold out !). Aucun photographe que je connaisse dans la salle, c'est tout de même dommage, mais l’ami Vincent a fait le déplacement, et cela me fait plaisir.
20h15, la première partie est assurée par Pepper Island, un duo Français dont c’est le tout premier concert. Elle joue avec des guitares toys à quatre cordes, lui est au banjo avec la charge d’assurer le tempo au moyen d’une grosse caisse électronique. Le mot Island reflète bien leur musique qui se veut colorée et insouciante, on dirait des Vampire Weekend bricolos et insouciants. Ils ont pour eux l’innocence d’un groupe qui débute, sans complexes et avec une certaine désinvolture, qui bien sûr touche le public... Mais c’est est tout de même vrai qu’à la longue, les accords déglingués de la mini guitare commencent à lasser, les morceaux sont trop semblables et le ton trop uniforme. Si on ne retiendra sûrement pas leur nom, la sympathie restera, en tout cas...
Depuis quelques jours, il n’y a pas une journée qui se passe sans que je visionne au moins une fois la formidable performance de The Heavy au David Letterman show, j’ai cette image en tête quand les quatre membres du groupe font leur apparition : pas de cuivres ce soir, ils seront remplacés par des bandes, tant pis... Kelwin Swaby apparaît, veste par-dessus un t-shirt et jean taille extra basse. Première constatation : le son est excellent devant, voire parfait, la basse nous déchire les feuilles pendant que la machine à groover de The Heavy se met doucement en place. Je dis groove mais il faut parler ici de fusion, un mot que je n’apprécie guère dans la musique, mais qui me parait parfaitement bien adapté à nos amis anglais. Fusion des guitares aux riffs acérés et tranchants avec la voix soul et l’attitude sur scène de Kelwin, le chanteur black... Peu à peu, les sourires s’installent, la machine est lancée, insidieusement mais sûrement, il est impossible de ne pas bouger et de ne pas se laisser aller ! Je suis conquis une fois de plus par ce groupe atypique et, j’allais dire, hors normes. Le concert gagne peu à peu en intensité, Kelwin laisse tomber sa veste et son corps peu à peu ruisselle de sueur. Premier instant fort avec Sixteen et son hommage non dissimulé à Screamin’ Jay Hawkins, puis on enchaîne avec un excellent Cause For Alarm aux accents reggae, accompagné d’une basse qui me plombe bien la tête. Coleen est certainement l'un des morceaux représentant le mieux The Heavy, une guitare aux son heavy (eh oui), et un autre côté beaucoup plus fusion, un style que je ne croyais jamais apprécier, mais là, c’est puissant et presque hypnotique, avec le chant et la gestuelle qui fait qu’il est impossible de résister. Avec Girl, on attaque définitivement les choses sérieuses ! « Girl !! I see You Walking Passed My Home ! »… Je ne suis pas loin d’être envouté par le rythme soul et funky, et les paroles qui claquent et me mettent dans un état presque second. Passage par la case heavy, cette fois-ci avec In The Morning : grosse guitare, les seventies sont présentes et j’aime. The Heavy c’est aussi beaucoup de sensualité à fleur de peau, par exemple quand pendant Girl, Kelwin descend dans la fosse et jette son dévolu sur une jeune femme - consentante - pour une danse sensuelle, voire érotique mais pleine de respect. Dans la salle, ce n’est que sourires béats, comment pourrait-il en être autrement d’ailleurs ? Et puis bien sûr, le final que tout le monde attend... et malgré l’absence des cuivres, ce How You Like Me Now ? viendra conclure en beauté cette belle soirée.
Set list en poche je me dirige vers le merchandising, où je complète ma collection de t-shirts avec deux nouveaux modèles, et après avoir félicité une dernière fois le bassiste du groupe, je quitte la Maroquinerie, où cette année la programmation risque d’être une fois de plus éclectique et assez passionnante. »
La Maroquinerie affiche donc complet, mais nous ne sommes qu’une petite dizaine à être là lors de l’ouverture des portes (... c'est toujours surprenant quand un concert est sold out !). Aucun photographe que je connaisse dans la salle, c'est tout de même dommage, mais l’ami Vincent a fait le déplacement, et cela me fait plaisir.
20h15, la première partie est assurée par Pepper Island, un duo Français dont c’est le tout premier concert. Elle joue avec des guitares toys à quatre cordes, lui est au banjo avec la charge d’assurer le tempo au moyen d’une grosse caisse électronique. Le mot Island reflète bien leur musique qui se veut colorée et insouciante, on dirait des Vampire Weekend bricolos et insouciants. Ils ont pour eux l’innocence d’un groupe qui débute, sans complexes et avec une certaine désinvolture, qui bien sûr touche le public... Mais c’est est tout de même vrai qu’à la longue, les accords déglingués de la mini guitare commencent à lasser, les morceaux sont trop semblables et le ton trop uniforme. Si on ne retiendra sûrement pas leur nom, la sympathie restera, en tout cas...
Depuis quelques jours, il n’y a pas une journée qui se passe sans que je visionne au moins une fois la formidable performance de The Heavy au David Letterman show, j’ai cette image en tête quand les quatre membres du groupe font leur apparition : pas de cuivres ce soir, ils seront remplacés par des bandes, tant pis... Kelwin Swaby apparaît, veste par-dessus un t-shirt et jean taille extra basse. Première constatation : le son est excellent devant, voire parfait, la basse nous déchire les feuilles pendant que la machine à groover de The Heavy se met doucement en place. Je dis groove mais il faut parler ici de fusion, un mot que je n’apprécie guère dans la musique, mais qui me parait parfaitement bien adapté à nos amis anglais. Fusion des guitares aux riffs acérés et tranchants avec la voix soul et l’attitude sur scène de Kelwin, le chanteur black... Peu à peu, les sourires s’installent, la machine est lancée, insidieusement mais sûrement, il est impossible de ne pas bouger et de ne pas se laisser aller ! Je suis conquis une fois de plus par ce groupe atypique et, j’allais dire, hors normes. Le concert gagne peu à peu en intensité, Kelwin laisse tomber sa veste et son corps peu à peu ruisselle de sueur. Premier instant fort avec Sixteen et son hommage non dissimulé à Screamin’ Jay Hawkins, puis on enchaîne avec un excellent Cause For Alarm aux accents reggae, accompagné d’une basse qui me plombe bien la tête. Coleen est certainement l'un des morceaux représentant le mieux The Heavy, une guitare aux son heavy (eh oui), et un autre côté beaucoup plus fusion, un style que je ne croyais jamais apprécier, mais là, c’est puissant et presque hypnotique, avec le chant et la gestuelle qui fait qu’il est impossible de résister. Avec Girl, on attaque définitivement les choses sérieuses ! « Girl !! I see You Walking Passed My Home ! »… Je ne suis pas loin d’être envouté par le rythme soul et funky, et les paroles qui claquent et me mettent dans un état presque second. Passage par la case heavy, cette fois-ci avec In The Morning : grosse guitare, les seventies sont présentes et j’aime. The Heavy c’est aussi beaucoup de sensualité à fleur de peau, par exemple quand pendant Girl, Kelwin descend dans la fosse et jette son dévolu sur une jeune femme - consentante - pour une danse sensuelle, voire érotique mais pleine de respect. Dans la salle, ce n’est que sourires béats, comment pourrait-il en être autrement d’ailleurs ? Et puis bien sûr, le final que tout le monde attend... et malgré l’absence des cuivres, ce How You Like Me Now ? viendra conclure en beauté cette belle soirée.
Set list en poche je me dirige vers le merchandising, où je complète ma collection de t-shirts avec deux nouveaux modèles, et après avoir félicité une dernière fois le bassiste du groupe, je quitte la Maroquinerie, où cette année la programmation risque d’être une fois de plus éclectique et assez passionnante. »
The Heavy est un groupe anglais de Noid, soul-rock qui aime les sons du passé. Soul, R’n'B, blues ou rock psychédélique.
(http://www.myspace.com/theheavy73)Short Change Hero (The House That Dirt Built - 2009)
What You Want Me To Do (The House That Dirt Built - 2009)
Big Bad Wolf (New)
Sixteen (The House That Dirt Built - 2009)
Cause For Alarm (The House That Dirt Built - 2009)
Long Way From Home (The House That Dirt Built - 2009)
Coleen (Great Vengeance And Furious Fire - 2007)
Set Me Free ( (Great Vengeance And Furious Fire - 2007)
What You Want Me To Do (The House That Dirt Built - 2009)
Big Bad Wolf (New)
Sixteen (The House That Dirt Built - 2009)
Cause For Alarm (The House That Dirt Built - 2009)
Long Way From Home (The House That Dirt Built - 2009)
Coleen (Great Vengeance And Furious Fire - 2007)
Set Me Free ( (Great Vengeance And Furious Fire - 2007)
Girl (Great Vengeance And Furious Fire - 2007) >
All Day And All Of The Night (Cover The Kinks)
Love Like That (The House That Dirt Built - 2009)
In The Morning (Great Vengeance And Furious Fire - 2007)
That Kind Of Man (Great Vengeance And Furious Fire - 2007)
No Time (The House That Dirt Built - 2009)
Bruckpocket’s Lament (Great Vengeance And Furious Fire - 2007)
How You Like Me Now ? (The House That Dirt Built - 2009)
In The Morning (Great Vengeance And Furious Fire - 2007)
That Kind Of Man (Great Vengeance And Furious Fire - 2007)
No Time (The House That Dirt Built - 2009)
Bruckpocket’s Lament (Great Vengeance And Furious Fire - 2007)
How You Like Me Now ? (The House That Dirt Built - 2009)
Encore
Dignity (Great Vengeance And Furious Fire - 2007)
You Don’t Know (Great Vengeance And Furious Fire - 2007) >
> You Don’t Know (A Capella)
Oh No ! Not You Again ! (The House That Dirt Built - 2009)
Dignity (Great Vengeance And Furious Fire - 2007)
You Don’t Know (Great Vengeance And Furious Fire - 2007) >
> You Don’t Know (A Capella)
Oh No ! Not You Again ! (The House That Dirt Built - 2009)
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