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jeudi 12 novembre 2009

MORRISSEY ~ Le Zénith. Paris.








Première Partie :  Doll and the Kicks





Ce qu’en a pensé Patricia C. :

Jusqu’au bout j’ai eu cette appréhension d‘apprendre que le concert du Moz était annulé pour raisons de santé… Et puis non ! Me voilà donc devant le Zénith, avec mon amie Marie-Françoise à qui j’ai fait découvrir les chansons du Moz cet été (nous nous sommes retrouvées sur Facebook après 30 ans de séparation, c’était ma meilleure amie quand j’étais étudiante à Lyon)... Elle habite un village de 350 hab dans la basse montagne (vers St-Chamond) et elle se sent à Paris comme Heidi qui aurait quitté sa montagne… Tout l’émerveille ou l’effraie (ah, les heures de pointe dans le métro..). Bien entendu c’est son premier concert à Paris et nous sommes toutes les deux excitées comme des puces.

Il est 19h00. Pas de file d’attente. Nous découvrons nos places – assises. Chic, 1er rang des gradins bas, légèrement à gauche. Parfait. Maria Callas chante en musique de fond, c’est beau. A côté de nous, 2 mecs qui discutent. L’un a vu le Moz à Lille, qui semblait en forme.1h20 de concert. Des titres des Smiths. C’est prometteur... Je suis impatiente.

20h30 : première partie : Doll and the Kicks. Ils sont quatre et m’ont l’air bien jeune. La chanteuse est habillée d’une mini-robe noire. On dirait Liza Minnelli (jeune !). Le son est fort, très fort... Mon amie, pas habituée, n’en croit pas ses oreilles !! Ils chantent en anglais, mais l’un doit être français De bonnes compos. Ce que j’entends me fait penser à Pat Benatar. Pas mal du tout. Environ 30mn.

Les roadies débarrassent la scène, je dirais même l’avant-scène. Le Zénith continue à se remplir. On projette sur un écran des clips des années 60 – 70. J’ai le plaisir de revoir les Sparks (this town ain’t big enough for both of us)... La scène est prête. Sur un fond d’écran géant, la photo N&B d’un homme qui pointe le doigt. Je ne le reconnais pas...

21h00 : enfin… Une clameur dans le public. On sent l’imminence de l’entrée sur scène de Morrissey…Et.. et… Le voilà ! Très élégant dans son costume marron, chemise noire. Les musiciens portent tous un costume marron. Très chic. Moz a choisi This Charming Man en premier titre. Waoohh… Le groupe joue fort, très fort. Ça promet. Un peu dommage quand même car TCM mériterait un peu plus de douceur... Le fidèle Boz Boorer est là. Les frères Walker, Solomon et Matt, Jesse Tobias et l’autre aux claviers dont je n’ai pas bien saisi le nom... Sorry…

Le concert de ce soir sera donc joué très fort, un concert très « viril », très rock… Moz est en forme. Pas en super forme. Mais bien. Il enchaîne titre sur titre, parle avec son public, avec son ton un peu provocateur, comme d’hab... Passe même le micro. Quelqu’un dira en anglais « Bienvenue à Paris, ici, tu es un homme libre ». Il a toujours sa façon si spéciale de chanter, faisant faire de grands mouvements à son fil de micro, comme s’il fouettait l’air en douceur. A un moment, après avoir chanté, il fait mine de s’effondrer par terre, comme victime d’un malaise. Mon cœur s’arrête de battre une fraction de seconde. Ce n’est pas possible... Mais ce n’était que du bluff, il se relève et c’est reparti de plus belle. Le public, vu des gradins, est plutôt calme, c’en est même étonnant.

J’avoue ne plus me souvenir de l’ordre chronologique des chansons. En vrac, donc : Irish Blood, English Heart toujours très émouvant, où l’on a envie irrésistiblement envie de reprendre en chœur le refrain le poing levé, Cemetry Gates, The work is full of crashing bores, Ask,  Don’t make fun of daddy’s voice (il entrouvre sa chemise d’une façon très sexy, à la grande joie du public), Throwing my arms around Paris, avec sa superbe intro si prenante, One day goodbye will be farewell (il fait un signe d’au revoir avec sa main), The loop, avec une très longue intro avec contrebasse, très enlevée dans le style sixties, How soon is now, (musique de la série « Charmed », sur laquelle le jeu de lumières fait très maison hantée), Why don’t you find out by yourself (superbe mélodie, vraiment, joué avec un accompagnement à l’accordéon), quelques titres de « Years of refusal » tels que I’m OK by myself (le batteur va se défoncer sur ce titre, et les lumières saccadées donneront l’impression qu’il joue en accéléré), When I last spoke to Carol (Pas de trompette mexicaine, mais on s’y serait cru)… En milieu de concert, il aura aussi troqué sa chemise noire contre une bleue…

Il n’y aura qu’un seul rappel. Il reviendra cette fois avec une chemise rose pour interpréter Something is squeezing my skull. Une fois terminé, il ôte sa chemise, la jette dans le public et disparaît, torse nu. Nous ne le reverrons plus. Le public ne cherche pas à le rappeler, comme s’il savait qu’il ne reviendrait pas… Je m’attendais tout de même à un cri de foule genre « Morrissey, Morrissey, Morrissey.. ». Mais non… Les lumières se rallument. C’est fini. Sentiment de frustration. 1h20. Bon concert, avec pas mal de titres des Smiths, mais c’était trop court.

Rassurée sur la santé de Morrissey, oui. Déçue du public parisien un peu froid.

PS : Au fait, après investigation, la photo de l’homme qui pointait du doigt est celle d’un acteur italien, « Walter Chiari ».









photos de really n




(http://www.myspace.com/dollandthekicks)



Timide et mélancolique, Stephen Patrick Morrissey né à Manchester se passionne à l'adolescence pour la musique. Sa rencontre avec le guitariste Johnny Marr au début des années 80 est le déclic qu'il attendait. Le duo forme le groupe "The Smiths" qui va devenir en cinq ans et quatre mois le groupe rock le plus important de la décennie. A la séparation du groupe, en 1987, Morrissey prend son envol en solo. A travers des chansons où se mêlent une grande sensibilité et un cynisme plein d'esprit qui font de lui une icône, Morrissey marque toute une génération et laisse une empreinte dans l’histoire du rock, influençant encore des groupes de la scène actuelle tels que les Babyshambles, The Rakes, The Strokes, Oasis…

(http://www.myspace.com/morrissey)





    •    Viva Hate — 1988
    •    Bona Drag — Novembre 1990
    •    Kill Uncle — Mars 1991
    •    At KROQ — Septembre 1991 (EP)
    •    Your Arsenal — Juillet 1992
    •    Beethoven was Deaf — Mai 1993 (album en concert)
    •    Vauxhall and I — Mars 1994
    •    World of Morrissey — Février 1995
    •    Southpaw Grammar — Septembre 1995
    •    Maladjusted — Août 1997
    •    Suedehead: The Best of Morrissey — Septembre 1997
    •    Rare Tracks — Avril 1998
    •    My Early Burglary Years — Septembre 1998
    •    The Best of Morrissey — Novembre 2001
    •    You Are The Quarry — Mai 2004 (une édition « Deluxe » a été réalisée en octobre 2004)
    •    Live at Earls Court — Mars 2005
    •    Ringleader of the Tormentors — 3 Avril 2006
    •    Greatest Hits — Février 2008
    •    Years Of Refusal — 16 Février 2009
    •    Swords — 26 Octobre 2009 (B-sides 2004-2009)








Morrissey (vocal)
Boz Boorer (guitar)
Jesse Tobias (guitar)
Kristopher Pooley (keyboards)
Solomon Walker (bass guitar)
Matt Walker (drums)







This Charming Man [The Smiths - 1984)]
Black Cloud (Years of Refusal - 2009)
When I last spoke to Carol (Years of Refusal - 2009)
Is it really so strange [The Smiths]
I’m Throwing My Arms Around Paris (Years of Refusal - 2009)
Ganglord (New Song)
Cemetry Gates [The Smiths - The Queen Is Dead - 1986]
One Day Goodbye Will Be Farewell (Years of Refusal - 2009)
The Loop (The Single's 88-91 - 1992)
Teenage Dad On His Estate (Years of Refusal - 2009)
Death At One’s Elbow [The Smiths - Strangeways, Here We Come - 1987]
Irish Blood, English Heart (You Are The Quarry  - 2004)
The World Is Full Of Crashing Bores (You Are The Quarry - 2004)
Why don’t you find out by yourself (Vauxhall and I - 1994)
Ask [The Smiths- Single - 1986]
Don’t make fun of daddy’s voice (Live at Earl's Court - 2004)
How Soon Is Now? [The Smiths - Meat Is Murder - 1985 ]
I’m OK By Myself (Years of Refusal - 2009)

Encore

Something Is Squeezing My Skull (Years of Refusal - 2009)

La durée du concert : 1h20

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