Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« Cela fait drôlement plaisir de retrouver le Bataclan que je n'avais pas fréquenté depuis un certain temps, et surtout pour voir Gossip, l’un des groupes que je suis régulièrement en concert. Et ça tombe bien, le Bataclan, ils ne l’ont jamais fait… J'arrive une fois de plus - prudemment - en avance pour constater qu'il n'y a juste qu'une petite poignée de personnes qui attendent sous le fronton de la salle, des fans que je vois à chaque concert du groupe. 17h20 environ, un gros 4x4 noir s'arrête à proximité, le groupe descend, et bien entendu, tout le monde va voir Beth pour des séances photos improvisées sur le trottoir : ce qui est bien avec elle, c'est qu'elle s'exécute non seulement avec une grande gentillesse, mais elle discute avec tout le monde, embrasse les uns et les autres, bref elle partage son temps avec ses fans, parfois au grand désarroi de son management.
Une fois entré dans la salle, direction le premier rang, je serai cette fois en face de Brace Payne, le guitariste du groupe. C’est curieux de voir qu'en quelques années, le public de Gossip a changé - ou plutôt évolué -, s'ouvrant maintenant à une génération plus âgée et à des gens plus divers, alors qu'il y a quelques années, nous étions peu à connaître Gossip. Mais je trouve cela bien, et surtout mérité. L'ambiance est donc au beau fixe pour ce second rendez-vous avec le public parisien.
La première partie, c'est une drôle de surprise, pas franchement réjouissante hélas, mais une surprise tout de même avec la venue d'un groupe se nommant SSION. Un trio, pour être plus précis, avec en face de moi un guitariste que l'on croirait sortie d'un rock band psychédélique des années 70, un chanteur au look improbable (avec tout de même quelque chose de Freddy Mercury), le tout donnant une musique elle aussi improbable, que j'appellerai de l'Electro Psychédélique, avec des passages techno et parfois des touches émanant du mouvement gothique. Bref, ce n'est pas jojo, surtout avec un guitariste posant devant les photographes, tout ce dont j'ai horreur. Pour l'anecdote, Beth Ditto passera une bonne partie du concert à regarder le groupe. 35 minutes sans grand intérêt, surtout que j'avais l'impression qu'il y avait énormément de bandes, surtout pour les parties vocales...
Une fois entré dans la salle, direction le premier rang, je serai cette fois en face de Brace Payne, le guitariste du groupe. C’est curieux de voir qu'en quelques années, le public de Gossip a changé - ou plutôt évolué -, s'ouvrant maintenant à une génération plus âgée et à des gens plus divers, alors qu'il y a quelques années, nous étions peu à connaître Gossip. Mais je trouve cela bien, et surtout mérité. L'ambiance est donc au beau fixe pour ce second rendez-vous avec le public parisien.
La première partie, c'est une drôle de surprise, pas franchement réjouissante hélas, mais une surprise tout de même avec la venue d'un groupe se nommant SSION. Un trio, pour être plus précis, avec en face de moi un guitariste que l'on croirait sortie d'un rock band psychédélique des années 70, un chanteur au look improbable (avec tout de même quelque chose de Freddy Mercury), le tout donnant une musique elle aussi improbable, que j'appellerai de l'Electro Psychédélique, avec des passages techno et parfois des touches émanant du mouvement gothique. Bref, ce n'est pas jojo, surtout avec un guitariste posant devant les photographes, tout ce dont j'ai horreur. Pour l'anecdote, Beth Ditto passera une bonne partie du concert à regarder le groupe. 35 minutes sans grand intérêt, surtout que j'avais l'impression qu'il y avait énormément de bandes, surtout pour les parties vocales...
21h10, Gossip arrive sur scène, Beth est plutôt classe ce soir avec une robe assez sage, qu'elle enlèvera plus tard dans la soirée lors des rappels. Mais une partie du public acclame aussi Hannah Blilie, qui aura droit à plusieurs reprises à des "On t'aime, Hannah"… et même à distance respectable, j'ai bien cru voir la jeune batteuse rougir. Le concert de ce soir sera tout simplement la confirmation de ce que j'avais vu quelques mois plus tôt à la Boule Noire, en effet il est clair que Gossip a désormais gravi un nouvel échelon dans la notoriété, en y perdant peut-être une partie de son public ultra fougueux, mais en affichant désormais sur scène un son pratiquement parfait, et surtout une suite de morceaux où l'on ne trouve pratiquement pas de faiblesse. Beth n'a pas besoin de faire du spectacle pour captiver l'attention des spectateurs, car la musique y pourvoit largement, cela grâce bien entendu à l'excellente tenue des morceaux de « Music For Men », l'album de la confirmation. Il est d'ailleurs assez drôle de voir que de nombreuses personnes ne connaissent pas forcément Standing In The Way Of Control alors que Heavy Cross semble devenir LA chanson incontournable. Concert excellent donc, légèrement moins sec qu'à la Boule Noire, mais tout de même de belle facture. Beth arpente le devant de la scène sans arrêt, orientant au passage les ventilateurs vers le public, et on lui en sait grâce d'ailleurs, vu la chaleur étouffante qu'il fait ce soir… C'est d'ailleurs une soirée assez bizarre : c'est bien la première fois que je vois des videurs parler du groupe, particulièrement de Beth dans des termes plus qu'élogieux, vantant sa gentillesse (c'est vrai qu'on l'a toujours vue prendre grand soin du personnel du service d'ordre lors de précédents concerts). Au bout d'un moment, Beth enlève sa robe et c'est juste vêtue d'une combinaison noire et d'un soutien gorge qu'elle va finir le concert. Heavy Cross clôture comme il se doit cette première partie, et ce sera l'occasion pour toute la salle de sauter comme des petits pois… C'est jouissif et sympa quand toute une salle est à l'unisson comme c'est le cas ce soir. Une chose qui m'a frappé c'est la forme de Brace Payne, le guitariste, beaucoup plus en verve que d'habitude, mais on pourrait tout de même lui reprocher son absence totale de communication avec le public, aucun sourire ! C'est un peu dommage…
C'est maintenant traditionnel, les premières notes de Standing In The Way Of Control déclenchent une nouvelle ébullition dans la salle, puis Beth va enjamber la barrière pour venir se mêler au public et traverser tout le Bataclan pour chanter au fond de la salle. Et j'ai beaucoup rigolé quand Beth, pendant la première partie du concert je crois, est venue sur le devant de la scène agiter une serviette dans l'espoir de nous apporter un peu de fraicheur !! Madame ventilateur ! Mais heureusement que le service d'ordre a distribué généreusement les bouteilles d'eau… Alors concert parfait ? Pas tout à fait, car pour ma part j'ai trouvé assez long et presque ennuyeux, voire inutile le medley qui a débuté le rappel avec des extraits (pêle mêle) de Tina Turner, en passant par Talking Heads. Et la fin du concert sera à l'image du personnage : alors que les lumières sont rallumées et que le reste du groupe a ,déjà quitté la scène, Beth, elle, vient nous serrer la main ou nous embrasser, elle est heureuse avec son public, c’est un contraste d'ailleurs marrant avec celle qui d'un coté séduit désormais les couturiers, (moi je dirais que c'est plutôt les couturiers qui saisissent l'occasion d'être vus en compagnie d'une icône des temps modernes…), mais qui d'un autre côté manifeste une sympathie réelle pour son public. Car, après avoir serré des mains, elle est repartie backstage, et puis moins de cinq minutes plus tard, retour dans la salle pour une nouvelle séance de photos et d'autographes ! On peut vraiment dire que Beth Ditto aime ses fans !
Ce concert d'une heure et quart restera pour ma part parmi l'un des tous meilleurs donnés par le groupe, je regrette même presque de ne pas avoir pris ma place pour la date de la veille au soir, mais en tout cas je serai présent l'année prochaine pour voir le groupe affronter cette fois une salle d'une envergure bien plus conséquente : Le Zénith. »
Ce concert d'une heure et quart restera pour ma part parmi l'un des tous meilleurs donnés par le groupe, je regrette même presque de ne pas avoir pris ma place pour la date de la veille au soir, mais en tout cas je serai présent l'année prochaine pour voir le groupe affronter cette fois une salle d'une envergure bien plus conséquente : Le Zénith. »
The Gossip est un groupe de musique américain rock punk, originaire de l'Arkansas, formé autour de Beth Ditto au chant. Fondé à Olympia, dans l'État de Washington en 1999, il est maintenant établi à Portland dans l'Oregon. Ils ont été principalement influencés par le féminisme et les groupes de " riot grrrl ", même si le groupe ne se définit pas ainsi. La voix soul du groupe, Beth, est plus connue pour avoir posé nue en couverture du NME et a multiplié les confessions publiques, autant sur son poids que sur sa sexualité. Ses albums lui ont permis de se faire une réputation au sein de l'underground américain.
(http://www.myspace.com/gossipband)
(http://www.myspace.com/gossipband)
That's Not What I Heard - 2001
Movement - 2003
Undead in NYC - 2003
Standing in the Way of Control - 2006 UK #22, Ireland #31, France #34
Music For Men - 2009
Movement - 2003
Undead in NYC - 2003
Standing in the Way of Control - 2006 UK #22, Ireland #31, France #34
Music For Men - 2009
Beth Ditto : Vocal
Brace Paine : Guitar, Bass
Hannah Blilie: Drums
Dimestore Diamond (Music For Men - 2009)
Pop Goes The World (Music For Men - 2009)
2012 (Music For Men - 2009)
Your Mangled Heart (Standing in the Way of Control - 2006)
Men in Love (Music For Men - 2009)
Fire/Sign (Mouvement - 2003)
Coal To Diamands (Standing in the Way of Control - 2006)
Love Long Distance (Music For Men - 2009)
8th Wonder (Music For Men - 2009)
Vertical Rhythm (Music For Men - 2009)
Listen Up! (Standing in the Way of Control - 2006)
Four Letter Word (Music For Men - 2009)
Yesterday's News (Music For Men - 2009)
Heavy Cross (Music For Men - 2009)
Encore
What's Love Got To Do With It (Tina Turner Cover)
Standing in the Way of Control (Standing in the Way of Control - 2006)
We Are The Champions (Queen Cover)
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