Première Partie: Dent May & His Magnificient Ukulélé
photos de gilles b
White Denim sont un trio d’Austin, Texas, formé en 2005. Ils sont difficile à ranger dans une catégorie, mais l’on peut compter parmi les influences du trio garage rock, dub, rock alternatif, country, blues, folk…
(http://www.myspace.com/whitedenimmusic)
« Deux jours après le piteux concert des Pastels, me revoici de retour au Point Ephémère pour découvrir un groupe dont j'ai seulement entendu quelques chansons il y a un mois environ… Et j'avoue avoir été intrigué par le style musical assez inqualifiable et inclassable de ce trio Américain. Et nous somme deux à avoir eu la même idée : Philippe M est aussi du voyage ce soir. Et c'est avec Deerhoof et dEUS que l'on patiente tranquillement ce soir, au premier rang, des CDs que l'on nous passe en boucle (ce doit être les seuls dont dispose l'ingé son !).
La première partie est assurée par Dent May & His Magnificient Ukulélé, tout un programme… En guise de « magnificent », c'est plutôt un plat tiède que Dent May va nous servir. Une musique qui nous fait immanquablement penser aux îles paradisiaques du Pacifique et aux Beach Boys, les harmonies et les chœurs du guitariste et du bassiste n'étant pas étrangers à cela. Une atmosphère très sixties, voire fifties même, on aurait presque cru entendre une bande son de ces années-là. C'est gentil, mais cela ne me passionne guère, de plus on n'entend pas le ukulélé !! 35 minutes gentillettes et nonchalantes sans plus (bon, je suis sympa sur ce coup là !).
On ne baille pas avec Philippe, mais presque... La salle est environ remplie à 60% ce soir.
La batterie est avancée presque au niveau du devant de la scène, c’est chiant pour voir le guitariste, masqué qu'il est par les cymbales. Ce même guitariste affiche une singularité bizarre, son ampli est dirigé ... vers le fond de la scène ! En face de moi, le bassiste joue sur une vieille Rickenbacker. Et ce début de concert nous prend par surprise : le groupe se lance dans ce qui semble être une longue improvisation faite de breaks, de redémarrages, le tout servi par un beat assez hypnotique et un guitariste qui se laisse aller à toutes sortes de divagations instrumentales, beaucoup de pédales wah wah et autres effets… Pendant ce temps notre bassiste affiche un sourire permanent, et surtout un beau toucher sur son instrument, il assure le tempo de belle manière… Mais l'élément le plus étrange du groupe, c'est peut-être le batteur qui, par moments, se lève et contourne sa batterie tout en continuant à jouer et à nous éclater les oreilles avec ces coups de cymbales. Pour l'instant, je ne reconnais pas grand chose de ce que j'avais entendu sur MySpace, mais c'est loin d'être désagréable, bien au contraire, car on entre dans le truc, cette sorte de jam intemporelle et plutôt inhabituelle en 2009 : moi, j'ai l'impression d'être retourné en 1969 ou 1970, à l’époque où l'impro en concert était reine. Et je me prends vraiment au jeu, j'ai même dans l'esprit que ce concert ne sera fait que d'un long et monstrueux morceau… mais, au bout de 25 minutes complètement débridées et inclassables, les trois musiciens font leur première pause. On se regarde avec Philippe, nous sommes encore sous le charme et sous la surprise de ce premier et titanesque morceau, si c'en est bien un. Moi, un mot me vient à l'esprit : du « free rock », tout simplement, avec tout ce que cela comporte comme moments insolites, par exemple le chanteur/guitariste qui se prend souvent pour Christian Vander avec son chant halluciné fait d'onomatopées (je ne sais d'ailleurs pas s’il chantait en anglais par moments…). Vient ensuite un vrai morceau de 5 minutes environ, qui détonne presque dans le contexte par sa durée et sa sagesse, ou plutôt son manque de folie et d'audace… Mais ce n'est que partie remise, car on entame maintenant la troisième partie du concert, encore une fois une espèce de jam de plus de 25 minutes construite en plusieurs segments : on assiste vraiment à une véritable performance de White Denim, cela me donne même l'impression que celle-ci est unique, et que leur prochain concert, ce sera encore autre chose. Un autre groupe me vient soudainement à l'esprit quand je vois White Denim en live, c'est TV On The Radio, dans un style différent certainement, mais je retrouve un peu de cet esprit. Au bout de 55 minutes, le groupe manifestement épuisé (surtout le batteur) quitte définitivement la scène, sans aucun rappel en perspective.
Un tour au stand de merchandising où Philippe et moi même faisons carrément le plein, nous sommes conscients d'avoir assisté à un concert "différent" : encore une bonne surprise que nous ont réservée les programmateurs du point FMR. »
La première partie est assurée par Dent May & His Magnificient Ukulélé, tout un programme… En guise de « magnificent », c'est plutôt un plat tiède que Dent May va nous servir. Une musique qui nous fait immanquablement penser aux îles paradisiaques du Pacifique et aux Beach Boys, les harmonies et les chœurs du guitariste et du bassiste n'étant pas étrangers à cela. Une atmosphère très sixties, voire fifties même, on aurait presque cru entendre une bande son de ces années-là. C'est gentil, mais cela ne me passionne guère, de plus on n'entend pas le ukulélé !! 35 minutes gentillettes et nonchalantes sans plus (bon, je suis sympa sur ce coup là !).
On ne baille pas avec Philippe, mais presque... La salle est environ remplie à 60% ce soir.
La batterie est avancée presque au niveau du devant de la scène, c’est chiant pour voir le guitariste, masqué qu'il est par les cymbales. Ce même guitariste affiche une singularité bizarre, son ampli est dirigé ... vers le fond de la scène ! En face de moi, le bassiste joue sur une vieille Rickenbacker. Et ce début de concert nous prend par surprise : le groupe se lance dans ce qui semble être une longue improvisation faite de breaks, de redémarrages, le tout servi par un beat assez hypnotique et un guitariste qui se laisse aller à toutes sortes de divagations instrumentales, beaucoup de pédales wah wah et autres effets… Pendant ce temps notre bassiste affiche un sourire permanent, et surtout un beau toucher sur son instrument, il assure le tempo de belle manière… Mais l'élément le plus étrange du groupe, c'est peut-être le batteur qui, par moments, se lève et contourne sa batterie tout en continuant à jouer et à nous éclater les oreilles avec ces coups de cymbales. Pour l'instant, je ne reconnais pas grand chose de ce que j'avais entendu sur MySpace, mais c'est loin d'être désagréable, bien au contraire, car on entre dans le truc, cette sorte de jam intemporelle et plutôt inhabituelle en 2009 : moi, j'ai l'impression d'être retourné en 1969 ou 1970, à l’époque où l'impro en concert était reine. Et je me prends vraiment au jeu, j'ai même dans l'esprit que ce concert ne sera fait que d'un long et monstrueux morceau… mais, au bout de 25 minutes complètement débridées et inclassables, les trois musiciens font leur première pause. On se regarde avec Philippe, nous sommes encore sous le charme et sous la surprise de ce premier et titanesque morceau, si c'en est bien un. Moi, un mot me vient à l'esprit : du « free rock », tout simplement, avec tout ce que cela comporte comme moments insolites, par exemple le chanteur/guitariste qui se prend souvent pour Christian Vander avec son chant halluciné fait d'onomatopées (je ne sais d'ailleurs pas s’il chantait en anglais par moments…). Vient ensuite un vrai morceau de 5 minutes environ, qui détonne presque dans le contexte par sa durée et sa sagesse, ou plutôt son manque de folie et d'audace… Mais ce n'est que partie remise, car on entame maintenant la troisième partie du concert, encore une fois une espèce de jam de plus de 25 minutes construite en plusieurs segments : on assiste vraiment à une véritable performance de White Denim, cela me donne même l'impression que celle-ci est unique, et que leur prochain concert, ce sera encore autre chose. Un autre groupe me vient soudainement à l'esprit quand je vois White Denim en live, c'est TV On The Radio, dans un style différent certainement, mais je retrouve un peu de cet esprit. Au bout de 55 minutes, le groupe manifestement épuisé (surtout le batteur) quitte définitivement la scène, sans aucun rappel en perspective.
Un tour au stand de merchandising où Philippe et moi même faisons carrément le plein, nous sommes conscients d'avoir assisté à un concert "différent" : encore une bonne surprise que nous ont réservée les programmateurs du point FMR. »
photos de gilles b
White Denim sont un trio d’Austin, Texas, formé en 2005. Ils sont difficile à ranger dans une catégorie, mais l’on peut compter parmi les influences du trio garage rock, dub, rock alternatif, country, blues, folk…
Albums
* Workout Holiday (EU, 2008) Full Time Hobby
* Exposion (US, 2008) Self-released
* Fits (2009) Full Time Hobby
EPs
* Let's Talk About It (2007) Self-released
* Workout Holiday EP (2007) Self-released
* RCRD LBL (2008) RCRD LBL online release
* Workout Holiday (EU, 2008) Full Time Hobby
* Exposion (US, 2008) Self-released
* Fits (2009) Full Time Hobby
EPs
* Let's Talk About It (2007) Self-released
* Workout Holiday EP (2007) Self-released
* RCRD LBL (2008) RCRD LBL online release
* James Petralli – vocals, guitar. Son of former Major League Baseball catcher Geno Petralli.
* Joshua Block – drums
* Steve Terebecki – vocals, bass
* Joshua Block – drums
* Steve Terebecki – vocals, bass
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