Feat.
Ce qu’en a pensé Vik :
« L'automne à Paris, l’été indien pour flâner, et le temps idéal pour planer à un concert hors du commun. Le fruit de la collaboration de deux grands artistes: d’abord Klaus Schulze, l’un des compositeurs qui a fait l'histoire de la musique électronique du siècle dernier (avec Tangerine Dream)… J’ai découvert et j’ai eu le coup de foudre pour cette musique planante le 6 décembre 1974 à la Salle Wagram (Klaus, les cheveux très longs, le dos tourné, assis par terre, son image se reflétant dans un miroir, en train de surveiller les leds du Moog, les boutons et la bande magnétique, créant un son analogique à vous en donner des frissons) ; un souvenir d’odeurs d'herbes sucrées dans les narines… Et Lisa Gerrard, la chanteuse de Dead Can Dance (dernier concert vu le 14 Mars 2005 au Palais des Congrès). Une chance de les revoir, ensemble cette fois, avec trois albums à promouvoir si on veut, "Farscape", "Rheingold-live at Lorelei" et "Dziekuje Bardzo", qui s’ajoutent à une discographie déjà impressionnante en volume.
La dernière fois que j’ai vu Klaus Schulze remonte au 27 mai 1994, à la Cigale (la même salle que ce soir…), le concert prévu l’an dernier ayant été annulé pour des raisons de santé. D’autres musiques plus destroy et telluriques m'ont collé à la peau, mais j’ai toujours suivi le chemin et l'évolution musicale de Klaus sur ses synthés. Assister à une performance live de Klaus Schulze, c’est regarder uniquement, pendant le concert, la plate-forme de commande des lumières et se laisser transporter dans un monde virtuel. Un monde inconnu à nos yeux où règne l'émotion.
Arrivé sur les lieux vers 18h, il y a un petite file d’attente, avec de vieux copains, dont le fidèle et passionné Cédrick, rédacteur de Traverses Magazine, qui m'attend. Les vrais fans sont là, et les dernières nouvelles sur Klaus sont d’actualité, en particulier au sujet de son état de santé, de son problème chronique de dos (on a appris que le concert de la veille a été donné sans sa présence). On parle aussi des œuvres re-masterisées, dont le monolithe ”Moondawn” (le choc, Grand Prix de l'Académie Charles Cros en 1975), avec une photo de Guido Harari en couverture, l'utilisation du sequencer et du “sound” typique Schulze. Enfin, une heure plus tard, les portes vitrées s'ouvrent, et on entre rapidement dans la salle, heureux avec notre tête pleine de souvenir en pagaille.
Le public, principalement des quadragénaires avancés avec quelque jeunes au milieu, se met en place, assis : ce soir, la configuration de la salle est en mode théâtre, il y a des fauteuils partout. Le silence est de rigueur comme pour un concert classique. Un grand rideau rouge couvre la scène. Selon mes critères, je me place au premier rang du bacon, au centre, pour une vue imprenable.
19h57 : les lumières de la salle s'éteignent doucement, le rideau rouge commence à s’ouvrir puis s'arrête... se referme anormalement, et s’ouvre de nouveau, mais cette fois dans sa totalité. Klaus Schulze, en veste orange et tenue beige, s’avance : ayant un peu de mal à marcher, il a l’air fragile (une santé qui se détériore), et il s’installe au centre de la scène sous les applaudissements nourris d’un public impatient. Il envoie des baisers comme un jeune garçon, placé devant sa forteresse électronique, formée d’un demi-cercle de claviers et de synthétiseurs (dont un Roland V-Synth mix à gauche, un Macbook au centre et à droite un Roland JD 800 et un Minimoog BJ). Pour une fois, il est face au public et le dos à ses machines, qui forment un mur de façade modulaire (The Big Wall), avec 14 séquenceurs Polymorph et des boites à rythmes, le tout monté sur 5 racks-panneaux géants bien remplis. Les Led rouges et jaunes clignotent déjà dans un code morse incompréhensible mais séduisant. Un petit remerciement au public qui ne l’a pas vu depuis longtemps, le souhait de passer ensemble une bonne soirée. Silence, l'artiste va commencer... Pour les rêveurs, les premières notes du séquenceur ouvrent un pont lumineux dans la nuit : un étrange voyage intersidéral commence en plein univers sonore. Le son est parfait, et les projecteurs s'allument simultanément, pointés vers le bas, donnant un éclairage d’abord rouge orangé, puis passant de couleur en couleur, pour conférer une intensité supplémentaire à la musique. Rien à dire, le vaisseau extraterrestre de Klaus est bien mis en valeur. Le public, conquis, est en parfaite osmose, et retiens son souffle de recueillement.
Après une suite d'arpèges complexes, la percussion séquencée, sur un tempo moyen, démarre pour donner vie au typique « Schulze sound ». Puis les machines, en envolées hallucinantes, commencent à parler en Latin avec des échos de voix. C’est une variation du fameux « Agnus Dei » (quelques passages sur l’album « Rheingold »), rappellant l’ambiance des chants grégoriens d’autrefois, en boucle sur le Macbook, dans une longue séquence sonore. La doctrine religieuse n’apparaît dans sa musique que comme une variante, et nage est en pleine créativité. C’est un aboutissement en matière de voix, mélangeant des éléments de différentes périodes de sa longue carrière, jouant sur de l'improvisation, se mélangeant avec la séquence magnétique. Les notes commencent enfin à flotter, Klaus y ajoute des harmonies, parfois pour soutenir la dynamique de ses machines. Un énorme et incompréhensible langage naît des boutons, des pulsants, des leviers, des commutateurs qui font clignoter et scintiller les Led. Parfois, de temps en temps, Klaus pose ses mains sur le clavier Roland. Et ainsi de suite… Un régal pour les fans, une grande contemplation traduite en sons. Très belle ouverture, en guise de première partie : 32 minutes avec 1 seul morceau, dont une grande partie basée sur de l'improvisation. Klaus n’a jamais su faire de morceaux courts, car il lui faut du temps pour développer son parcours cosmique. Une petite phrase, dans un anglais forcé, mais avec un grand sourire, est glissée comme remerciement « Then to make some drinks and waiting return with Lisa », avant de s’éclipser, annonce la pause. Les lumières de la salle brisent la magie de cet instant incantatoire, et une première claque avec ce merveilleux début d'un morceau solo.
20h47 : De nouveau, la salle est plongée dans l’obscurité, ils arrivent discrètement, sous une ovation, et alors que les rideaux sont ouverts. Le chant vient de la gauche de la scène : un éclairage en contre jour fait apparaître derrière son micro la vestale Lisa Gerrard, dans une longue robe noire de soirée, talons hauts, les cheveux blonds noués en chignon. Elle commence immédiatement à chanter ses vocalises, a cappella, comme si elle était elle-même un instrument de musique. Sa voix est extraordinaire, et ses parties vocales, dans toutes les tonalités imaginables, sont une correspondance artistique idéale avec la musique cosmique de Klaus. On écoute, plus qu’on entend, pour en apprécier la saveur : on a le sentiment de participer à un rêve. C'est un spectacle étrange que de voir une chanteuse, seule, à côté d’un mur palpitant de diodes… Et Klaus, assis, qui, dans un rôle de soutien, en une collaboration étroite et synchronisée, sort des ses machines une boucle infinie d'harmonies et un flux bouillant de sons, apparemment sans fin, posés sur des beats électrisants.
Avec une voix, un peu alto, un peu mezzo-soprano, capable d'hypnotiser, Lisa catapulte l'auditeur vers les plus hautes atmosphères. Il n’y a pas de véritables chansons, de refrains à reprendre en chœur, c’est de l’improvisation vocale dans une ambiance calme et reposante. Un chant triste, intense, plein de nuances. Un décollage en douceur, pour un voyage virtuel vers des terres inconnues, simplement renversant. Tout au long du concert, Lisa restera presque immobile, les bras tendus vers le microphone, concentrée dans des exécutions d’une perfection technique totale, combinant une charge émotionnelle impressionnante et la rigueur de la dramaturgie. Ou on aime, ou on déteste. Nous sommes dans une ambiance électronique cultivée et raffinée, influencée par la passion de l'artiste pour Wagner, et Lisa contribue, à travers ses chants et son goût pour le cérémonial, à faire plonger l'auditeur dans une atmosphère moyenâgeuse et mystique. Une interprétation qui révèle des années d’expérience et de recherche dans le chant. C’est une véritable perfection que ces passages naturels d’un registre à l’autre, et une telle virtuosité évoque des époques lointaines. Ou on se laisse transporter par cette musique ou... non, il n'y a pas d'autre choix car ce soir, c’est une rencontre entre une voix et des synthés.
53 minutes d’un set haletant et sans pause, mais calme et puissant, pour apprécier cette belle voix. Nouvelle ovation de fin, il est 21h51, mais le concert n'est pas terminé. Un premier rappel avec de nouveau Klaus seul au Moog, comme au bon vieux temps, avec un séquenceur puissant et surtout la joie du public pris en plein fouet de rythme. Puis « What do you want to hear ? Sequencers or Lisa ? »... c'est le tour de Lisa pour « sa fin » de tour de chant, avec un morceau plus court, comme une chanson. Un grand bravo et un bouquet de fleurs sont les témoins de cette fin à 22H10, on voit de grands sourires sur les visages des artistes.
Avec Klaus Schulze, qui a déjà dépassé sa quatrième décennie d'existence, on est toujours surpris : chaque concert est unique. On ne vient pas à un de ses concerts pour écouter une énième fois une œuvre, mais pour découvrir une nouvelle page de musique : Klaus est en évolution perpétuelle depuis 1972. Inventif et créatif comme toujours, ce soir il nous a offert l’émotion dans un concert d’un parfait équilibre. Pour les fans, c’était un show incontournable, avec Lisa en osmose électronique et en harmonie parfaite. Un concert qui se savoure, même si l'idéal aurait été de le faire dans une ancienne église, comme St Eustache.
Music is an emotional thing. Je pense qu'il est temps, avant de dormir, de réécouter le Floating de Moondawn... »
La dernière fois que j’ai vu Klaus Schulze remonte au 27 mai 1994, à la Cigale (la même salle que ce soir…), le concert prévu l’an dernier ayant été annulé pour des raisons de santé. D’autres musiques plus destroy et telluriques m'ont collé à la peau, mais j’ai toujours suivi le chemin et l'évolution musicale de Klaus sur ses synthés. Assister à une performance live de Klaus Schulze, c’est regarder uniquement, pendant le concert, la plate-forme de commande des lumières et se laisser transporter dans un monde virtuel. Un monde inconnu à nos yeux où règne l'émotion.
Arrivé sur les lieux vers 18h, il y a un petite file d’attente, avec de vieux copains, dont le fidèle et passionné Cédrick, rédacteur de Traverses Magazine, qui m'attend. Les vrais fans sont là, et les dernières nouvelles sur Klaus sont d’actualité, en particulier au sujet de son état de santé, de son problème chronique de dos (on a appris que le concert de la veille a été donné sans sa présence). On parle aussi des œuvres re-masterisées, dont le monolithe ”Moondawn” (le choc, Grand Prix de l'Académie Charles Cros en 1975), avec une photo de Guido Harari en couverture, l'utilisation du sequencer et du “sound” typique Schulze. Enfin, une heure plus tard, les portes vitrées s'ouvrent, et on entre rapidement dans la salle, heureux avec notre tête pleine de souvenir en pagaille.
Le public, principalement des quadragénaires avancés avec quelque jeunes au milieu, se met en place, assis : ce soir, la configuration de la salle est en mode théâtre, il y a des fauteuils partout. Le silence est de rigueur comme pour un concert classique. Un grand rideau rouge couvre la scène. Selon mes critères, je me place au premier rang du bacon, au centre, pour une vue imprenable.
19h57 : les lumières de la salle s'éteignent doucement, le rideau rouge commence à s’ouvrir puis s'arrête... se referme anormalement, et s’ouvre de nouveau, mais cette fois dans sa totalité. Klaus Schulze, en veste orange et tenue beige, s’avance : ayant un peu de mal à marcher, il a l’air fragile (une santé qui se détériore), et il s’installe au centre de la scène sous les applaudissements nourris d’un public impatient. Il envoie des baisers comme un jeune garçon, placé devant sa forteresse électronique, formée d’un demi-cercle de claviers et de synthétiseurs (dont un Roland V-Synth mix à gauche, un Macbook au centre et à droite un Roland JD 800 et un Minimoog BJ). Pour une fois, il est face au public et le dos à ses machines, qui forment un mur de façade modulaire (The Big Wall), avec 14 séquenceurs Polymorph et des boites à rythmes, le tout monté sur 5 racks-panneaux géants bien remplis. Les Led rouges et jaunes clignotent déjà dans un code morse incompréhensible mais séduisant. Un petit remerciement au public qui ne l’a pas vu depuis longtemps, le souhait de passer ensemble une bonne soirée. Silence, l'artiste va commencer... Pour les rêveurs, les premières notes du séquenceur ouvrent un pont lumineux dans la nuit : un étrange voyage intersidéral commence en plein univers sonore. Le son est parfait, et les projecteurs s'allument simultanément, pointés vers le bas, donnant un éclairage d’abord rouge orangé, puis passant de couleur en couleur, pour conférer une intensité supplémentaire à la musique. Rien à dire, le vaisseau extraterrestre de Klaus est bien mis en valeur. Le public, conquis, est en parfaite osmose, et retiens son souffle de recueillement.
Après une suite d'arpèges complexes, la percussion séquencée, sur un tempo moyen, démarre pour donner vie au typique « Schulze sound ». Puis les machines, en envolées hallucinantes, commencent à parler en Latin avec des échos de voix. C’est une variation du fameux « Agnus Dei » (quelques passages sur l’album « Rheingold »), rappellant l’ambiance des chants grégoriens d’autrefois, en boucle sur le Macbook, dans une longue séquence sonore. La doctrine religieuse n’apparaît dans sa musique que comme une variante, et nage est en pleine créativité. C’est un aboutissement en matière de voix, mélangeant des éléments de différentes périodes de sa longue carrière, jouant sur de l'improvisation, se mélangeant avec la séquence magnétique. Les notes commencent enfin à flotter, Klaus y ajoute des harmonies, parfois pour soutenir la dynamique de ses machines. Un énorme et incompréhensible langage naît des boutons, des pulsants, des leviers, des commutateurs qui font clignoter et scintiller les Led. Parfois, de temps en temps, Klaus pose ses mains sur le clavier Roland. Et ainsi de suite… Un régal pour les fans, une grande contemplation traduite en sons. Très belle ouverture, en guise de première partie : 32 minutes avec 1 seul morceau, dont une grande partie basée sur de l'improvisation. Klaus n’a jamais su faire de morceaux courts, car il lui faut du temps pour développer son parcours cosmique. Une petite phrase, dans un anglais forcé, mais avec un grand sourire, est glissée comme remerciement « Then to make some drinks and waiting return with Lisa », avant de s’éclipser, annonce la pause. Les lumières de la salle brisent la magie de cet instant incantatoire, et une première claque avec ce merveilleux début d'un morceau solo.
20h47 : De nouveau, la salle est plongée dans l’obscurité, ils arrivent discrètement, sous une ovation, et alors que les rideaux sont ouverts. Le chant vient de la gauche de la scène : un éclairage en contre jour fait apparaître derrière son micro la vestale Lisa Gerrard, dans une longue robe noire de soirée, talons hauts, les cheveux blonds noués en chignon. Elle commence immédiatement à chanter ses vocalises, a cappella, comme si elle était elle-même un instrument de musique. Sa voix est extraordinaire, et ses parties vocales, dans toutes les tonalités imaginables, sont une correspondance artistique idéale avec la musique cosmique de Klaus. On écoute, plus qu’on entend, pour en apprécier la saveur : on a le sentiment de participer à un rêve. C'est un spectacle étrange que de voir une chanteuse, seule, à côté d’un mur palpitant de diodes… Et Klaus, assis, qui, dans un rôle de soutien, en une collaboration étroite et synchronisée, sort des ses machines une boucle infinie d'harmonies et un flux bouillant de sons, apparemment sans fin, posés sur des beats électrisants.
Avec une voix, un peu alto, un peu mezzo-soprano, capable d'hypnotiser, Lisa catapulte l'auditeur vers les plus hautes atmosphères. Il n’y a pas de véritables chansons, de refrains à reprendre en chœur, c’est de l’improvisation vocale dans une ambiance calme et reposante. Un chant triste, intense, plein de nuances. Un décollage en douceur, pour un voyage virtuel vers des terres inconnues, simplement renversant. Tout au long du concert, Lisa restera presque immobile, les bras tendus vers le microphone, concentrée dans des exécutions d’une perfection technique totale, combinant une charge émotionnelle impressionnante et la rigueur de la dramaturgie. Ou on aime, ou on déteste. Nous sommes dans une ambiance électronique cultivée et raffinée, influencée par la passion de l'artiste pour Wagner, et Lisa contribue, à travers ses chants et son goût pour le cérémonial, à faire plonger l'auditeur dans une atmosphère moyenâgeuse et mystique. Une interprétation qui révèle des années d’expérience et de recherche dans le chant. C’est une véritable perfection que ces passages naturels d’un registre à l’autre, et une telle virtuosité évoque des époques lointaines. Ou on se laisse transporter par cette musique ou... non, il n'y a pas d'autre choix car ce soir, c’est une rencontre entre une voix et des synthés.
53 minutes d’un set haletant et sans pause, mais calme et puissant, pour apprécier cette belle voix. Nouvelle ovation de fin, il est 21h51, mais le concert n'est pas terminé. Un premier rappel avec de nouveau Klaus seul au Moog, comme au bon vieux temps, avec un séquenceur puissant et surtout la joie du public pris en plein fouet de rythme. Puis « What do you want to hear ? Sequencers or Lisa ? »... c'est le tour de Lisa pour « sa fin » de tour de chant, avec un morceau plus court, comme une chanson. Un grand bravo et un bouquet de fleurs sont les témoins de cette fin à 22H10, on voit de grands sourires sur les visages des artistes.
Avec Klaus Schulze, qui a déjà dépassé sa quatrième décennie d'existence, on est toujours surpris : chaque concert est unique. On ne vient pas à un de ses concerts pour écouter une énième fois une œuvre, mais pour découvrir une nouvelle page de musique : Klaus est en évolution perpétuelle depuis 1972. Inventif et créatif comme toujours, ce soir il nous a offert l’émotion dans un concert d’un parfait équilibre. Pour les fans, c’était un show incontournable, avec Lisa en osmose électronique et en harmonie parfaite. Un concert qui se savoure, même si l'idéal aurait été de le faire dans une ancienne église, comme St Eustache.
Music is an emotional thing. Je pense qu'il est temps, avant de dormir, de réécouter le Floating de Moondawn... »
Une étonnante combinaison d'harmonies. Quand le pionnier allemand de la musique électronique Klaus Schulze se joint à la prétresse gothique à la voie surhumaine Lisa Gerrard de Dead Can Dance. Le voyage est assurement grandiose, cinématographique, visceral et d'une beauté iréelle. Une occasion unique d'entendre et de voir ce duo improvisé pour cette tournée mondiale qui passe par notre capitale. Deux monstres sacrés unis par la beauté du son. Alchimie de la technologie électronique liée à une voie ancestrale unique.
Klaus Schulze est un musicien allemand de Berlin. passionné par Wagner. Percussionniste, puis compositeur, producteur et interprète pionnier de musique électronique, il participe aux débuts de Tangerine Dream et d'Ash Ra Tempel avant de devenir en solo un des plus grands compositeurs de musique électronique. Précurseur puis moteur du space rock allemand, il est au début des années 1970 l'un des premiers musiciens à expérimenter le nouvel instrument qu'est le synthétiseur dont il utilise plusieurs modèles avec brio et une imagination absolument débordante. Marqué par Wagner, le rock psychédélique, la musique répétitive et d'avant-garde, et notamment la musique stochastique de Xenakis. Son parcours en musique rock allemande, puis française et internationale, est totalement hors-norme tant dans la multiplicité des styles que dans le nombre extraordinaire d'albums produits (120...).
Dans les années 1990, un culte de son œuvre se développe parmi les musiciens de techno, de trance, et de toutes les musiques ambient en vogue.
Klaus Schulze peut être considéré comme l'un des pionniers de la musique électronique allemande des 70's, avec ses compatriotes de Tangerine Dream , sa musique, un rock électro-planant, cosmique, hypnotique, aux longues compositions répétitives, qui utilise une panoplie impressionnante de synthétiseurs, une référence dans la genre !!!
Depuis fin 2007, Klaus Schulze collabore régulièrement avec la chanteuse Lisa Gerrard (Dead Can Dance)
(http://www.myspace.com/klausschulze)
(http://www.myspace.com/farscape2008)
Lisa Gerrard est une musicienne et chanteuse australienne, membre fondatrice du groupe Dead Can Dance avec Brendan Perry de 1981 à 1998. Sa puissante voix de contralto dramatique est aisément reconnaissable.
(http://www.myspace.com/lisagerrard)
(http://www.myspace.com/farscape2008)
The Solo Albums
1972 Irrlicht
1973 Cyborg
1974 Blackdance
1975 Picture Music
1975 Timewind
1976 Moondawn - The Original Master
1976 Moondawn
1977 Body Love (Soundtrack)
1977 Mirage
1977 Body Love Vol. 2
1978 "X"
1979 Dune
1980 ...Live... (Live)
1980 Dig it (CD+DVD)
1981 Trancefer
1983 Audentity
1983 Dziekuje Poland Live 1983 (Live)
1984 Angst (Soundtrack)
1985 Inter*Face
1986 Dreams
1988 En=Trance
1990 Miditerranean Pads
1990 The Dresden Performance (Live)
1991 Beyond Recall
1992 Royal Festival Hall Vol. 1 (Live)
1992 Royal Festival Hall Vol. 2 (Live)
1993 The Dome Event (Live)
1994 Le Moulin de Daudet (Soundtrack)
1994 Goes Classic
1994 Totentag (Opera)
1994 Das Wagner Desaster (Live)
1995 In Blue
1996 Are You Sequenced?
1997 Dosburg Online
2001 Live @ KlangArt 1 (Live)
2001 Live @ KlangArt 2 (Live)
2003 Andromeda (Promo CD)
2004 Ion (Promo CD)
2005 Moonlake
2007 Kontinuum
2008 Farscape
2008 Rheingold (2 CDs and/or 2 DVDs)
2009 Dziekuje Bardzo (3 CDs and a separate DVD)
The "Wahnfried" Albums
1973 Cyborg
1974 Blackdance
1975 Picture Music
1975 Timewind
1976 Moondawn - The Original Master
1976 Moondawn
1977 Body Love (Soundtrack)
1977 Mirage
1977 Body Love Vol. 2
1978 "X"
1979 Dune
1980 ...Live... (Live)
1980 Dig it (CD+DVD)
1981 Trancefer
1983 Audentity
1983 Dziekuje Poland Live 1983 (Live)
1984 Angst (Soundtrack)
1985 Inter*Face
1986 Dreams
1988 En=Trance
1990 Miditerranean Pads
1990 The Dresden Performance (Live)
1991 Beyond Recall
1992 Royal Festival Hall Vol. 1 (Live)
1992 Royal Festival Hall Vol. 2 (Live)
1993 The Dome Event (Live)
1994 Le Moulin de Daudet (Soundtrack)
1994 Goes Classic
1994 Totentag (Opera)
1994 Das Wagner Desaster (Live)
1995 In Blue
1996 Are You Sequenced?
1997 Dosburg Online
2001 Live @ KlangArt 1 (Live)
2001 Live @ KlangArt 2 (Live)
2003 Andromeda (Promo CD)
2004 Ion (Promo CD)
2005 Moonlake
2007 Kontinuum
2008 Farscape
2008 Rheingold (2 CDs and/or 2 DVDs)
2009 Dziekuje Bardzo (3 CDs and a separate DVD)
The "Wahnfried" Albums
1979 Time Actor
1981 Tonwelle
1984 Megatone
1986 Miditation
1994 Trancelation
1996 Trance Appeal
1997 Drums 'n' Balls (The Gancha Dub)
The CD Sets
1981 Tonwelle
1984 Megatone
1986 Miditation
1994 Trancelation
1996 Trance Appeal
1997 Drums 'n' Balls (The Gancha Dub)
The CD Sets
1993 Silver Edition
1995 Historic Edition
1997 Jubilee Edition
2000 The Ultimate Edition
2000 Contemporary Works I
2002 Contemporary Works II
2005 Vanity of Sounds
2006 The Crime of Suspense
2006 Ballett 1
2006 Ballett 2
2007 Ballett 3
2007 Ballett 4
2008 Virtual Outback
2009 La Vie Electronique 1
2009 La Vie Electronique 2
2009 La Vie Electronique 3
2009 La Vie Electronique 4
Lone Tracks
1995 Historic Edition
1997 Jubilee Edition
2000 The Ultimate Edition
2000 Contemporary Works I
2002 Contemporary Works II
2005 Vanity of Sounds
2006 The Crime of Suspense
2006 Ballett 1
2006 Ballett 2
2007 Ballett 3
2007 Ballett 4
2008 Virtual Outback
2009 La Vie Electronique 1
2009 La Vie Electronique 2
2009 La Vie Electronique 3
2009 La Vie Electronique 4
Lone Tracks
1985 Macksy
1986 Berlin 1
1989 Unikat
1990 Face of Mae West
1994 Große Gaukler Gottes
1994 Vas Insigne Electionis
1994 Conquest Of Paradise
1996 Soirée Académique
1996 Les Bruits des Origines
1996 Dédié à Hartmut
1996 Ooze Away
1996 Ein würdiger Abschluß
1996 Dreieinhalb Stunden
1996 Himmel und Erde
1996 Der vierte Kuss
1998 The Schulzendorf Groove
2002 Manikin Jubilee
2004 Schrittmacher
2008 Zenit
2008 Invisible Musik
Collaborations with other Artists
1986 Berlin 1
1989 Unikat
1990 Face of Mae West
1994 Große Gaukler Gottes
1994 Vas Insigne Electionis
1994 Conquest Of Paradise
1996 Soirée Académique
1996 Les Bruits des Origines
1996 Dédié à Hartmut
1996 Ooze Away
1996 Ein würdiger Abschluß
1996 Dreieinhalb Stunden
1996 Himmel und Erde
1996 Der vierte Kuss
1998 The Schulzendorf Groove
2002 Manikin Jubilee
2004 Schrittmacher
2008 Zenit
2008 Invisible Musik
Collaborations with other Artists
1970 Electronic Meditation (with Tangerine Dream)
1971 Ash Ra Tempel (with Ash Ra Tempel)
1973 Join Inn (with Ash Ra Tempel)
1973 Tarot (with Walter Wegmüller)
1973 Lord Krishna von Goloka (with Sergius Golowin)
1974 The Cosmic Jokers (with The Cosmic Jokers)
1974 Planeten Sit In (with The Cosmic Jokers)
1974 Galactic Supermarket (with The Cosmic Jokers)
1974 Sci Fi Party (with The Cosmic Jokers)
1974 Gilles Zeitschiff (with The Cosmic Jokers)
1976 Go (with Stomu Yamash'ta)
1976 Go Live From Paris (with Stomu Yamash'ta)
1977 Go Too (with Stomu Yamash'ta)
1984 Aphrica (with Rainer Bloss and Ernst Fuchs)
1984 Drive Inn (with Rainer Bloss)
1984 Transfer Station Blue (with Michael Shrieve and Kevin Shrieve)
1987 Babel (with Andreas Grosser)
2000 Friendship (with Ash Ra Tempel)
2000 Gin Rosé at the Royal Festival Hall (with Ash Ra Tempel)
"The Dark Side Of The Moog" series
1971 Ash Ra Tempel (with Ash Ra Tempel)
1973 Join Inn (with Ash Ra Tempel)
1973 Tarot (with Walter Wegmüller)
1973 Lord Krishna von Goloka (with Sergius Golowin)
1974 The Cosmic Jokers (with The Cosmic Jokers)
1974 Planeten Sit In (with The Cosmic Jokers)
1974 Galactic Supermarket (with The Cosmic Jokers)
1974 Sci Fi Party (with The Cosmic Jokers)
1974 Gilles Zeitschiff (with The Cosmic Jokers)
1976 Go (with Stomu Yamash'ta)
1976 Go Live From Paris (with Stomu Yamash'ta)
1977 Go Too (with Stomu Yamash'ta)
1984 Aphrica (with Rainer Bloss and Ernst Fuchs)
1984 Drive Inn (with Rainer Bloss)
1984 Transfer Station Blue (with Michael Shrieve and Kevin Shrieve)
1987 Babel (with Andreas Grosser)
2000 Friendship (with Ash Ra Tempel)
2000 Gin Rosé at the Royal Festival Hall (with Ash Ra Tempel)
"The Dark Side Of The Moog" series
1994 The Dark Side Of The Moog
1994 The Dark Side Of The Moog 2
1995 The Dark Side Of The Moog 3
1996 The Dark Side Of The Moog 4
1996 The Dark Side Of The Moog 5
1997 The Dark Side Of The Moog 6
1998 The Dark Side Of The Moog 7
1999 The Dark Side Of The Moog 8
2002 The Dark Side Of The Moog 9
2005 The Dark Side Of The Moog 10
2008 The Dark Side Of The Moog 11
1994 The Dark Side Of The Moog 2
1995 The Dark Side Of The Moog 3
1996 The Dark Side Of The Moog 4
1996 The Dark Side Of The Moog 5
1997 The Dark Side Of The Moog 6
1998 The Dark Side Of The Moog 7
1999 The Dark Side Of The Moog 8
2002 The Dark Side Of The Moog 9
2005 The Dark Side Of The Moog 10
2008 The Dark Side Of The Moog 11
The Samplers
1991 2001
1. Untitled - Agnus Dei
&
1. Untitled
Encore 1
2. Untitled (Klaus Schulze Solo)
Encore 2
3. Untitled (Klaus Schulze & Lisa Gerrard)
Encore 1
2. Untitled (Klaus Schulze Solo)
Encore 2
3. Untitled (Klaus Schulze & Lisa Gerrard)
Klaus Schulze. A Classical Move
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