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mardi 29 septembre 2009

EMILIANA TORRINI ~ L'Olympia. Paris.








Première Partie: LAY LOW



Ce qu’en a pensé Gilles B. :






« Le dilemme était simple ce soir : Asteroid Galaxy Tour ou Emiliana ? J'ai déjà vu les deux, mais la prestation des premiers m'ayant déçu à Rock en Seine, j'optai naturellement pour la douce Islandaise. Comme je m'y attendais un peu, il n’y a presque personne aux abords de l'Olympia, si ce n'est Michael qui me rejoint quelques minutes plus tard. L'entrée se fera en douceur, et on se place devant comme prévu. L'inconnue de ce soir, c'est le nombre de spectateurs qu'il y aura, car la soirée n'est pas complète. En fin de compte, ce sera une salle bien remplie qui accueillera Emiliana.

Mais tout d'abord place à la première partie, Lay Low, une chanteuse Islandaise… et d'après Michael, qui l'avait déjà vue, c'est « assez chiant ». Bon, c'est vrai que le premier morceau joué ne m'a convaincu du contraire, une voix à la Björk ou plutôt une voix typiquement Islandaise, voix d'enfant qui peut finir par énerver. Mais j'avoue que je me laisse avoir par la gentillesse de la demoiselle. Et puis ils sont maintenant trois sur scène car, outre un guitariste, un batteur vient lui aussi apporter son soutien à la jeune demoiselle. Au final, un dernier morceau très bluesy qui verra Lay Low s'essayer de belle manière à la guitare. Succès d'estime, ce n'est pas ma tasse de thé mais, j'ai vu largement pire.

Arrivées d'Eric et de Françoise qui se faufilent derrière nous, et il ne nous reste plus qu'à patienter avant l'entrée sur scène de la jolie Islandaise.

Car Emiliana Torrini est jolie, tendre et douce, et surtout rigolote !! Elle débarque sur scène en mini robe multicolore, des étoiles plein les yeux, ces yeux qui sont si malicieux. Car, indépendamment de sa musique, il est impossible de détester Emiliana. Elle est trop... trop tout !!! Adorable, émouvante, drôle, etc... Ce qui fait que, même si tout n'est pas du plus haut niveau dans sa musique, ce n'est pas grave. car SA présence suffit. Emiliana a mal à la gorge ce soir, elle s'en excuse d'ailleurs mais cet inconvénient se transforme presque en avantage, le petit côté enroué que sa voix a prise lui donne encore plus d’émotion. Sur scène, elle vit véritablement ses chansons, la plupart du temps les yeux fermés, le poing de sa main gauche qui se ferme convulsivement : oui, Emiliana est émouvante. Mais à chaque fin de chanson, le naturel revient au galop, et chez elle c'est l'humour : elle fait le clown ! Mimiques, grimaces, histoires drôles, souvent autobiographiques comme celle de la "perverse des toilettes des autoroutes" (ceux et celles qui étaient la comprendront)... Mais Emiliana, c'est aussi des chansons, d'un niveau inégal certes (mais quel artiste ou quel groupe a des compos qui sont toutes du même niveau ??), mais dont certaines sortent du lot. Et ces chansons qui sont la clé de voûte du concert, elle les jouera toutes. C'est d'abord avec Big Jumps que cela commence, puis c'est au tour du délicieux Me And Armini, aux faux airs de reggae de me faire rêver, puis ce sera le très rock'n'roll Jungle Drum qui va nous faire bouger. Enfin le meilleur pour la fin avec Gun, un morceau qui pour moi sort du lot, avec un son très dur et très fort (l'Olympia vibrait presque au premier rang). On se rend compte qu'on n'a pas vu passer le temps, et que c'est déjà le moment du rappel.

Un rappel pendant lequel Emiliana va d'abord interpréter, munie d'une guitare acoustique une version de Dear Prudence - que je n'avais au premier abord pas reconnu -, puis ce sera encore un dernier morceau avant de quitter presque définitivement la salle de l'Olympia. Je dis presque car devant l'insistance du public, le groupe au complet revient mais seulement pour saluer l'audience… Dommage, on aurait tout de même aimé un vrai second rappel ! A noter l'excellence et la discrétion du groupe qui a accompagné Emiliana ce soir, avec je crois bien à la batterie un ex-membre des Sugarcubes. Emiliana aime Paris et l'Olympia, elle nous l'a dit, en retour, nous l'aimons aussi beaucoup.

Je quitte Michael qui va avoir le privilège d'accéder au backstage, moi je ressors en compagnie d'Eric, tout simplement satisfait : oh bien sûr, ce n'était pas un "grand" concert, mais personnellement j'ai passé une agréable soirée, pleine de convivialité et de douceur. »





photos de gilles b




Emilíana Torrini Davíðsdóttir est une chanteuse islandaise, fille d'un père italien restaurateur et d'une mère islandaise, elle se fait connaître en 1999 grâce à sa première sortie mondiale Love in the Time of Science, un album travaillé notamment avec Roland Orzabal de Tears for Fears. Sa musique est variée, allant du trip hop à une pop très acoustique. Me And Armini, est son troisième album réussi, sorti en 2008, qui laisse présager un succès grandissant pour les années à venir.

(http://www.myspace.com/emilianatorrini)







• 2008 Me and Armini
• 2005 Fisherman's Woman
• 1999 Love in the Time of Science
• 1996 Merman
• 1995 Crouçie d'où là










Emiliana Torrini: Vocal & Guitar
+ Band




































Fireheads (Me And Armini - 2008)
Heartstopper (Fisherman's Woman - 2005)
Today Has Been OK (Fisherman's Woman - 2005)
Big Jumps (Me And Armini - 2008)
Lifesaver (Fisherman's Woman - 2005)
Sunny Road (Fisherman's Woman - 2005)
Hold Heart (Me And Armini - 2008)
Nothing Brings Me Down (Fisherman's Woman - 2005)
Me and Armani (Me And Armini - 2008)
To Be Free (Love In The Time Of Science - 1999)
Jungle Drum (Me And Armini - 2008)
Tuna Fish (Love In The Time Of Science - 1999)
Ha Ha (Me And Armini - 2008)
Beggar's Prayer (Me And Armini - 2008)
Birds (Me And Armini - 2008)
Gun (Me And Armini - 2008)

Encore

Dear Prudence (The Beatles Cover)
Hear It All Before (Me And Armini - 2008)


La durée du concert : 1h30






AFFICHE / PROMO / FLYER





















































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