8ème Edition
PLAN B
« Samedi 28 : aujourd'hui, pas question d'être en retard, nous ne voulons pas rater Chew Lips. Nous rejoignons Livie, Sabine et Gilles devant la barrière.
Chew Lips va nous offrir un bon set, malgré un démarrage pas facile, sous la pluie. C'est Tig, la chanteuse qui tient la scène : une brindille anglaise bien classe en chemisier crème, mini short gris et collants noirs, avec une superbe voix chaude et puissante et beaucoup de personnalité. Maintenant qu'elle est blonde, elle me fait un peu penser à Scarlett Johansson (pour le physique). A ses côtés, les deux garçons triturent leurs claviers et leurs boutons ou grattent leur guitare, mais c'est plutôt genre "oubliez-moi"… En tout cas leur électro-pop fait merveille et, aidée par le retour du soleil (salué par tous), chauffe doucement l'ambiance de ce samedi après-midi.
Nous attendons la suite en nous demandant si c'est bien raisonnable de rester autant au milieu de la scène (la suite nous donnera raison). Finalement nous restons accrochées à notre bout de barrière.
La suite c'est Plan B : un genre de r'n'b rap qui ne m'a pas convaincue, mais à vrai dire, ça n'est pas du tout le genre de musique que j'apprécie. Ça commence par un type qui fait des bruits avec sa bouche, bref un human beatboxer… Marrant 3 secondes puis chiant, à mon avis… Tous les musiciens (il y en a un paquet, batterie, cuivres, claviers, guitare, basse plus trois choristes) sont en costard noir, chemise blanche, cravate, très classe. Entre alors le chanteur de Plan B, avec sa tête de supporter anglais, en costume lui aussi, mais pas très classe, je trouve. Il a une voix qui peut aller loin dans les aigus. Bonne ambiance sur scène mais, bon, ça ne me plaît pas et je trouve le temps un peu long.
Nous attendons maintenant avec impatience Two Door Cinema Club, qui ne nous décevrons pas. Ils nous servent un concert ultra speed, énergique et sautillant. Le chanteur roux et un peu rondouillard (pas tant que ça en fait, mais ses vétements étriqués accentuent cette impression) a décidément une très bonne voix, et ses compères (guitare, basse, batterie) dégagent une belle énergie eux aussi. Alice m'a reconstitué en gros la set-list (je ne sais pas comment elle fait, moi je suis archi nulle pour ça) : Cigarette in the theatre, Undercover Martyn, 2 morceaux qui ne figurent pas sur l'album, You're not subborn, What you know, Eat that up, et à la fin, ses préférés Come back home et I can talk. Super set, beaucoup d'ambiance (trop ! ça pousse fort), on va pouvoir compter les bleus ce soir !
Nous décidons de bouger un peu, car nous aimerions pouvoir danser un peu sur LCD sans risquer de rester coincées par la foule avec les pieds à 10 cm au dessus du sol (à peu près ce qui m'est arrivé pendant Two Door Cinema Club, ah, ah). Nous passons voir Malika, Emeline, Julie et Elisa qui se trouvent sur la droite. Impossible de discuter : vient d'arriver un groupe d'Espagnols complètement allumés qui beuglent leur amour pour Sigur Ros et de Jonsi (oui, j'avoue, c'est assez surprenant ce choc bourrins/délicatesse islandaise, mais c'est marrant). Comme ils sont décidément très bruyants et infatigables, nous fuyons avec Malika, et nous plaçons encore plus sur la droite, toujours près de la barrière.
Avant le début du set de Jonsi, un genre de Lou Reed jeune et roux (le tour-manager en fait) vient nous expliquer dans un français hésitant que le concert sera acoustique car le matériel électronique est resté bloqué au Portugal. Il dit qu'ils sont désolés mais c'est tout ce qu'ils peuvent faire pour éviter d'annuler. Comme nous ne connaissons Jonsi ni électrifié, ni acoustique, ça ne nous dérange pas vraiment... Jonsi et ses musiciens s'avèrent être de charmants et délicats jeunes gens, aux coupes de cheveux étranges et aux costumes étonnants (vestes en genre de patchwork avec de longues ficelles qui pendent ou kimono, couronne de feutre noir sur le crane rasé du batteur). Ils passent très souvent d'un instrument à l'autre. Nous découvrons leur univers pur et éthéré porté par la voix très aigüe de Jonsi et scandé par les bulles musicales du xylophone. Les quelques chansons plus rythmées s'avèrent très sympas également. Sur la dernière chanson, le batteur s'empare de deux grands archets avec lesquels fait vibrer le xylophone. L'ensemble est vraiment magnifique, et nous passons un très beau moment. Je ne connais pas du tout Sigur Ros, et pas non plus Jonsi en solo, mais là j'ai été conquise, et ça m'a donné envie de découvrir. Nos oreilles ont pris un bain de jouvence, le côté plus ou moins acoustique nous a épargné les basses trop fortes qui écrasent les voix et nous ont bousillé les tympans lors des autres concerts (même avec les protections).
Pause casse-croûte avant LCD Soundsystem, l’une des prestations que nous attendons le plus après le phénoménal Bataclan auquel nous avons eu la chance d'assister au mois de mai. Quand James Murphy et sa bande entrent en scène, nous sommes prêtes à les accueillir : nous avons notre petit morceau de barrière, un peu de place pour bouger, ça devrait être parfait. Et pourtant, j'avoue, je n'ai pas profité de ce concert comme je l'espérais... A cause du type qui m'a agacée en nous piétinant à moitié alors qu'il n'y avait encore personne derrière lui (peut-être que, de son côté, il maudit ces pétasses qui font chier à s'asseoir entre les concerts et qui ne se poussent pas dès qu'il ramène ses docks, grrrr) ? A cause de cet autre qui s'est propulsé d'un coup au milieu de nous alors que tout était calme aux alentours ? Justement à cause de ce calme, ce trop grand calme autour de nous ? A cause du son pas terrible ? En tout cas, pas à cause de James et ses musiciens qui sont toujours aussi excellents. James, avec son allure de nounours, se dandine et glapit des couplets dans son micro à l'ancienne. A ses côtés, la claviériste/chanteuse asiatique est toujours très classe et énergique et, encore plus à gauche, le guitariste au look de geek hyper-sympa semble beaucoup s'amuser. La set-list est impeccable aussi, les morceaux s'enchaînent, certains super-longs, nous emportant dans un genre d'hypnose, la référence à Talking Heads me venant spontanément... Mais bon, cette fois, il y a un truc qui m'empêche de décoller, je n'y suis pas, dommage...
Les filles nous quittent pour aller écouter Massive Attack à la Grande Scène. Nous retrouvons Gilles qui nous offre, avant de partir, un délicieux cocktail de fruits que nous dégustons avec Michael et Jean-Pierre en écoutant au loin l'ancien chanteur des Dead Kennedys qui passe sur la scène de l'Industrie.
Cela nous donne envie d'aller voir de plus près si nous ne pourrions pas nous offrir un petit pogo sur le punk rock de Jello Biafra and the Guantanamo School of Medicine. Jello présente chaque chanson par un discours activiste qui lui vaut des acclamations. Il porte une chemise taillée dans un drapeau américain, et s'agite comme un fou d'un bout à l'autre de la scène. Nous sommes trop fatiguées pour nous rapprocher trop mais nous nous éclatons bien sur quelques chansons, avant de décider de partir : même si la cause défendue ou le scandale dénoncé sont différents à chaque fois, même si ça envoie bien, c'est quand même un peu répétitif...
Encore une belle journée qui s'achève... Et demain : Arcade Fire ! Pour la première fois !!! »
Chew Lips va nous offrir un bon set, malgré un démarrage pas facile, sous la pluie. C'est Tig, la chanteuse qui tient la scène : une brindille anglaise bien classe en chemisier crème, mini short gris et collants noirs, avec une superbe voix chaude et puissante et beaucoup de personnalité. Maintenant qu'elle est blonde, elle me fait un peu penser à Scarlett Johansson (pour le physique). A ses côtés, les deux garçons triturent leurs claviers et leurs boutons ou grattent leur guitare, mais c'est plutôt genre "oubliez-moi"… En tout cas leur électro-pop fait merveille et, aidée par le retour du soleil (salué par tous), chauffe doucement l'ambiance de ce samedi après-midi.
Nous attendons la suite en nous demandant si c'est bien raisonnable de rester autant au milieu de la scène (la suite nous donnera raison). Finalement nous restons accrochées à notre bout de barrière.
La suite c'est Plan B : un genre de r'n'b rap qui ne m'a pas convaincue, mais à vrai dire, ça n'est pas du tout le genre de musique que j'apprécie. Ça commence par un type qui fait des bruits avec sa bouche, bref un human beatboxer… Marrant 3 secondes puis chiant, à mon avis… Tous les musiciens (il y en a un paquet, batterie, cuivres, claviers, guitare, basse plus trois choristes) sont en costard noir, chemise blanche, cravate, très classe. Entre alors le chanteur de Plan B, avec sa tête de supporter anglais, en costume lui aussi, mais pas très classe, je trouve. Il a une voix qui peut aller loin dans les aigus. Bonne ambiance sur scène mais, bon, ça ne me plaît pas et je trouve le temps un peu long.
Nous attendons maintenant avec impatience Two Door Cinema Club, qui ne nous décevrons pas. Ils nous servent un concert ultra speed, énergique et sautillant. Le chanteur roux et un peu rondouillard (pas tant que ça en fait, mais ses vétements étriqués accentuent cette impression) a décidément une très bonne voix, et ses compères (guitare, basse, batterie) dégagent une belle énergie eux aussi. Alice m'a reconstitué en gros la set-list (je ne sais pas comment elle fait, moi je suis archi nulle pour ça) : Cigarette in the theatre, Undercover Martyn, 2 morceaux qui ne figurent pas sur l'album, You're not subborn, What you know, Eat that up, et à la fin, ses préférés Come back home et I can talk. Super set, beaucoup d'ambiance (trop ! ça pousse fort), on va pouvoir compter les bleus ce soir !
Nous décidons de bouger un peu, car nous aimerions pouvoir danser un peu sur LCD sans risquer de rester coincées par la foule avec les pieds à 10 cm au dessus du sol (à peu près ce qui m'est arrivé pendant Two Door Cinema Club, ah, ah). Nous passons voir Malika, Emeline, Julie et Elisa qui se trouvent sur la droite. Impossible de discuter : vient d'arriver un groupe d'Espagnols complètement allumés qui beuglent leur amour pour Sigur Ros et de Jonsi (oui, j'avoue, c'est assez surprenant ce choc bourrins/délicatesse islandaise, mais c'est marrant). Comme ils sont décidément très bruyants et infatigables, nous fuyons avec Malika, et nous plaçons encore plus sur la droite, toujours près de la barrière.
Avant le début du set de Jonsi, un genre de Lou Reed jeune et roux (le tour-manager en fait) vient nous expliquer dans un français hésitant que le concert sera acoustique car le matériel électronique est resté bloqué au Portugal. Il dit qu'ils sont désolés mais c'est tout ce qu'ils peuvent faire pour éviter d'annuler. Comme nous ne connaissons Jonsi ni électrifié, ni acoustique, ça ne nous dérange pas vraiment... Jonsi et ses musiciens s'avèrent être de charmants et délicats jeunes gens, aux coupes de cheveux étranges et aux costumes étonnants (vestes en genre de patchwork avec de longues ficelles qui pendent ou kimono, couronne de feutre noir sur le crane rasé du batteur). Ils passent très souvent d'un instrument à l'autre. Nous découvrons leur univers pur et éthéré porté par la voix très aigüe de Jonsi et scandé par les bulles musicales du xylophone. Les quelques chansons plus rythmées s'avèrent très sympas également. Sur la dernière chanson, le batteur s'empare de deux grands archets avec lesquels fait vibrer le xylophone. L'ensemble est vraiment magnifique, et nous passons un très beau moment. Je ne connais pas du tout Sigur Ros, et pas non plus Jonsi en solo, mais là j'ai été conquise, et ça m'a donné envie de découvrir. Nos oreilles ont pris un bain de jouvence, le côté plus ou moins acoustique nous a épargné les basses trop fortes qui écrasent les voix et nous ont bousillé les tympans lors des autres concerts (même avec les protections).
Pause casse-croûte avant LCD Soundsystem, l’une des prestations que nous attendons le plus après le phénoménal Bataclan auquel nous avons eu la chance d'assister au mois de mai. Quand James Murphy et sa bande entrent en scène, nous sommes prêtes à les accueillir : nous avons notre petit morceau de barrière, un peu de place pour bouger, ça devrait être parfait. Et pourtant, j'avoue, je n'ai pas profité de ce concert comme je l'espérais... A cause du type qui m'a agacée en nous piétinant à moitié alors qu'il n'y avait encore personne derrière lui (peut-être que, de son côté, il maudit ces pétasses qui font chier à s'asseoir entre les concerts et qui ne se poussent pas dès qu'il ramène ses docks, grrrr) ? A cause de cet autre qui s'est propulsé d'un coup au milieu de nous alors que tout était calme aux alentours ? Justement à cause de ce calme, ce trop grand calme autour de nous ? A cause du son pas terrible ? En tout cas, pas à cause de James et ses musiciens qui sont toujours aussi excellents. James, avec son allure de nounours, se dandine et glapit des couplets dans son micro à l'ancienne. A ses côtés, la claviériste/chanteuse asiatique est toujours très classe et énergique et, encore plus à gauche, le guitariste au look de geek hyper-sympa semble beaucoup s'amuser. La set-list est impeccable aussi, les morceaux s'enchaînent, certains super-longs, nous emportant dans un genre d'hypnose, la référence à Talking Heads me venant spontanément... Mais bon, cette fois, il y a un truc qui m'empêche de décoller, je n'y suis pas, dommage...
Les filles nous quittent pour aller écouter Massive Attack à la Grande Scène. Nous retrouvons Gilles qui nous offre, avant de partir, un délicieux cocktail de fruits que nous dégustons avec Michael et Jean-Pierre en écoutant au loin l'ancien chanteur des Dead Kennedys qui passe sur la scène de l'Industrie.
Cela nous donne envie d'aller voir de plus près si nous ne pourrions pas nous offrir un petit pogo sur le punk rock de Jello Biafra and the Guantanamo School of Medicine. Jello présente chaque chanson par un discours activiste qui lui vaut des acclamations. Il porte une chemise taillée dans un drapeau américain, et s'agite comme un fou d'un bout à l'autre de la scène. Nous sommes trop fatiguées pour nous rapprocher trop mais nous nous éclatons bien sur quelques chansons, avant de décider de partir : même si la cause défendue ou le scandale dénoncé sont différents à chaque fois, même si ça envoie bien, c'est quand même un peu répétitif...
Encore une belle journée qui s'achève... Et demain : Arcade Fire ! Pour la première fois !!! »
Chew Lips, le plus souvent typographié CHEW LiPS, est un trio
musical d'electropop et dance-pop originaire de la banlieue Est de
Londres et dont la formation remonte à 2008.
(http://www.myspace.com/chewlips)
Benjamin Paul Ballance Drew aka Plan B est un chanteur originaire du quartier de Forest Gate à Londres, qui developpe un hip-hop teinté d'influences diverse comme le jazz et ses paroles ont souvent pour thèmes drogue, violence et sexe. En 2006, Plan B sort son premier album Who Needs Actions When You Got Words qui est acclamé par la critique. Ben Drew a aussi joué en tant qu'acteur dans Adulthood, réalisé par Noel Clarke et dans Harry Brown, réalisé par Daniel Barber. Il a également endossé le rôle d'acteur-réalisateur pour le film The Defamation of Strickland Banks et produit l'album du même nom, son deuxième album studio. Cet album est sorti en avril 2010 et il s'est classé premier dans les charts anglais.
(http://www.myspace.com/time4planb)
Two Door Cinema Club (parfois écrit "2 Door Cinema Club" ou "TDCC") est un groupe electropop et indie rock originaire d'Irlande du Nord et dont la formation remonte à 2007.
(http://www.myspace.com/twodoorcinemaclub)
Jón Þór Birgisson surnommé Jónsi
est connu comme étant le guitariste et chanteur principal du groupe
islandais Sigur Rós (prénom de sa petite sœur). Il est aussi impliqué
dans un projet musical, Jónsi and Alex, en duo avec son compagnon Alex
Somers. Jón a certaines particularités, comme celle d'être le créateur
d'une pseudo langue, le Vonlenska, de prendre généralement une voix de
fausset pour interpréter les titres et de jouer de sa Gibson Les Paul
avec un archet, technique qui est utilisée par peu d'autres artistes
(Eddie Phillips, Jimmy Page...).
(http://www.myspace.com/jonthorbirgisson)
LCD Soundsystem est le projet solo du producteur James Murphy, co-fondateur du label dance-punk DFA Records. La musique de LCD Soundsystem peut être décrite comme un mélange de dance music et de punk rock avec des éléments de disco et d'autres styles.
(http://www.myspace.com/lcdsoundsystem)
Unicorn - 2010
2006 - Who Needs Actions When You Got Words
2010 - The Defamation of Strickland Banks
2006 - Who Needs Actions When You Got Words
2010 - The Defamation of Strickland Banks
JONSI
2010 - Go
2010 - Go
Avec SIGUR ROS
1997 : Von
1999 : Ágætis byrjun
2002 : ( )
2005 : Takk…
2008 : Með suð í eyrum við spilum endalaust
FRAKKUR
2006 : Songs for the Little Boy
2007 : Pling Pong
2007 : Toyboy
JONSI & ALEX
2009 : Riceboy Sleeps
1999 : Ágætis byrjun
2002 : ( )
2005 : Takk…
2008 : Með suð í eyrum við spilum endalaust
FRAKKUR
2006 : Songs for the Little Boy
2007 : Pling Pong
2007 : Toyboy
JONSI & ALEX
2009 : Riceboy Sleeps
2005 : LCD Soundsystem
2006 : Introns
2007 : Sound Of Silver
2010 : This Is Happening
2006 : Introns
2007 : Sound Of Silver
2010 : This Is Happening
• Tigs - Chanteuse principale
• Will Sanderson - Multi-instruments
• James Watkins - Multi-instruments
PLAN B
Plan B : Vocal + Band
• Alex Trimble - Chanteur principal, guitare électrique, synthétiseur, Beats
• Kevin Baird - Basse, chanteur
• Sam Halliday - Guitare électrique, chanteur
Jonsi’s live band :
Jón Þór Birgisson : Vocal, Guitar, Piano, Harmonium
Ulfur Hansson : Bass/Monome
Olafur Björn Oólafsson aka óbó : Piano/Perc/Keys
Alex Somers : Keys/Guitar
Thorvaldur Thór Thorvaldsson aka doddi : Drums/Perc/Keys
Olafur Björn Oólafsson aka óbó : Piano/Perc/Keys
Alex Somers : Keys/Guitar
Thorvaldur Thór Thorvaldsson aka doddi : Drums/Perc/Keys
(Photo by Lilja and Inga Birgisdóttir)
La Setlist du Concert
CHEW LiPS
CHEW LiPS
Non Disponible
La Setlist du Concert
TWO DOOR CINEMA CLUB
TWO DOOR CINEMA CLUB
1. Cigarettes In The Theatre (Tourist History - 2010)
2. Undercover Martyn (Tourist History - 2010)
3. Do You Want It All? (Tourist History - 2010)
4. Something Good Can Work (Tourist History - 2010)
5. This Is The Life (Tourist History - 2010)
6. Costume Party (B Side - 2010)
7. You're Not Stubborn (Tourist History - 2010)
8. What You Know (Tourist History - 2010)
9. Eat That Up, It's Good For You (Tourist History - 2010)
10. Come Back Home (Tourist History - 2010)
11. I Can Talk (Tourist History - 2010)
2. Undercover Martyn (Tourist History - 2010)
3. Do You Want It All? (Tourist History - 2010)
4. Something Good Can Work (Tourist History - 2010)
5. This Is The Life (Tourist History - 2010)
6. Costume Party (B Side - 2010)
7. You're Not Stubborn (Tourist History - 2010)
8. What You Know (Tourist History - 2010)
9. Eat That Up, It's Good For You (Tourist History - 2010)
10. Come Back Home (Tourist History - 2010)
11. I Can Talk (Tourist History - 2010)
1. Stars in Still Water (New)
2. Icicle Sleeves (New)
3. Kolniður (Go - 2010)
4. Boy Lilikoi (Go - 2010)
5. Sinking Friendships (Go - 2010)
6. Tornado (Go - 2010)
7. Saint Naïve (New)
8. Go Do (Go - 2010)
9. Hengilás (Go - 2010)
- Note: Acoustic set : band's equipment was blocked in Portugal -
La Setlist du Concert
LCD SOUNDSYSTEM
Us v Them (Sound Of Silver - 2007)
Drunk Girls (This Is Happening - 2010)
Get Innocuous! (Sound Of Silver - 2007)
Daft Punk Is Playing At My House (LCD Soundsystem - 2005)
All My Friends (Sound Of Silver - 2007)
I Can Change (This Is Happening - 2010)
Tribulations (Introns - 2006)
Movement (LCD Soundsystem - 2005)
Yeah (LCD Soundsystem Early Singles - 2005)
New York, I Love You But You're Bringing Me Down (Sound Of Silver - 2007)
Empire State of Mind (Jay-Z Cover)
AFFICHE / PROMO / FLYER
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