Opening: Lipstick
« Si le concert des Plastiscines à la Boule Noire, l’année dernière, pouvait s’apparenter à un galop d’essai en prélude à une éventuelle série de concerts, c’est bien cette fois une véritable tournée hexagonale - dénommée le « Bitch Tour » - que les jeunes filles abordent, en ce presque début de printemps. Il y a déjà pas mal de monde lorsque j’arrive, aux alentours de 18h30, ce qui est plutôt inhabituel pour la Maro, mais il faut dire que le public lui aussi est surprenant : de très jeunes filles et garçons, 13, 14 et 15 ans, je dirais, et d’un autre côté des gens plus beaucoup plus âgés, et du genre masculin en majorité. Voyeurisme ou véritable amour de la musique ? Sûrement un peu des deux…
Avec mes amis de 30 ans (tiens, ça me dis quelque chose…), on décide de se placer sur le côté, laissons la place aux jeunes sur le devant de scène. La première partie est assurée ce soir par un groupe français du nom de Lipstick, emmené par une jolie jeune femme au look de gentille punkette. Musicalement, j’ai trouvé cela sucré, gentiment rock, parfait pour une soirée comme celle-là. Bon, ce n’est pas ma tasse de thé, mais ça n’était pas désagréable. Par contre, pas très sympa de ne leur accorder qu’une prestation de 23 minutes, autant ne pas mettre de première partie, si c’est pour qu’ils jouent au rabais !
Place maintenant à la bande à Katty, car c’est bien d’elle dont il faut parler, elle qui est bien sûr la vedette du groupe, blonde comme nos héroïnes des années 60 et 70 que furent Nancy Sinatra ou bien encore - et là je parle pour moi - Debbie Harry. D’ailleurs, c’est Katty qui arrive la dernière sur scène, contrastant avec ses copines par un habillement toujours un peu plus sophistiqué, même si ce soir c’était mini robe noire toute simple. Alors, un concert des Plastiscines, cela ressemble à quoi ? Eh bien, ce sont quatre jeunes femmes pleines d’énergie, la palme revenant tout de même à Marine, la guitariste qui ne tient pas en place plus de deux secondes. Il y a de plus aujourd’hui une batteuse enfin efficace, je dirais même que c’est certainement la meilleure musicienne du groupe, elle m’a fait penser à la batteuse des Donnas. Et puis de l’autre côté de la scène, une grande fille aux yeux de biche qui assure gentiment à la guitare, avec beaucoup de simplicité et de sourires… Et pour finir, Katty, dont on aimerait bien qu’elle change de COIFFURE, la mode rétro c’est bien, mais la cela lui donne un petit genre prétentieux. Ce soir, ça va à cent à l’heure, le concert est plus désordonné qu’à la Boule Noire, où le son était alors impressionnant. Ici, je sens les filles beaucoup plus à leur aise, même si elles sont sûrement moins précises au niveau de l’exécution des morceaux, avec pas mal de petits loupés dans les solos, tout cela étant largement compensé par leur énergie, et aussi, il faut le dire, un public manifestement fan et heureux de voir ses héroïnes en chair et en os. C’est vrai que, musicalement, c’était moins abouti qu’il y a quelques mois, mais pour la première j’ai cru voir - me semble-t-il - un groupe presque entièrement décomplexé, avec une Marine en guitare hero débordante de vivacité, et, son visage le reflétait bien, une indicible joie de jouer. Même Katty a semblé légèrement se départir de son espèce de froideur, qui est peut-être juste un rempart et non le reflet de sa personnalité, cela je n’en sais rien, car elle s’est même payée le luxe de descendre dans la fosse, après quelques secondes d’hésitation, et on l’a vue enfin sourire avec ses fans en plein milieu de la salle. C’était un peu moins l’effet bulldozer ce soir avec les morceaux du nouvel album, j’ai bien aimé Pas Avec Toi (l’un des deux morceaux en français du second album), malgré l’intro approximative à la guitare, ou encore Runnaway (sûrement mon morceau préféré de « About Love »), malgré une version plus brute et moins subtile que celle du CD. Bien sûr Barcelona, You ‘re No Good et Bitch ont fait l’unanimité. On sent bien que les filles se sont rapprochées pour certains de leurs morceaux d’un groupe comme les Donnas, même si c’est tout de même un peu peu plus tendre que leurs ainées californiennes. Mais c’est sympa de voir Marine dans toute sorte de poses, jambes écartées genre Johnny Ramones au féminin, avec le sourire en plus, ou bien à genoux par terre devant Katty. Mais la plus impressionnante, musicalement parlant, et qui apporte enfin une stature au groupe, c’est bien Anaïs, avec un look un peu plus dur que les trois autres filles, mais quelle frappe ! Du premier album, j’ai regretté l’absence de Zazie Fait De La Bicyclette, une chanson légère et désinvolte que j’ai toujours bien aimée, et puis aussi de Under Control. Une nouvelle fois, nous avons eu droit à la reprise de Nancy Sinatra, These Boots Are Made For Walking, avec quelques problèmes de voix mal placée sur ce morceau, à mon avis. Un bon rappel assez long, un bon rapport avec un public beaucoup plus chaud qu’à l’habitude, bref un bon concert des Plastiscines.
Oh, bien sûr, tout n’est pas parfait, je l’ai déjà dit, mais ces demoiselles s’en tirent tout de même avec les honneurs, et il n’est pas dégradant d’écouter les Plastiscines, qui, à mon humble avis, ont fait des progrès. Il reste que le chemin est encore long pour que musicalement (j’allais dire : techniquement) parlant, elles soient véritablement au point… Et il faudrait aussi qu’elles élargissent leur registre, un morceau comme Runaway est l’exemple pour moi d’une progression certaine vers une musique moins basique, ce qui ne veut pas forcément dire d’ailleurs moins festive. L’avenir dira ce qu’il adviendra de ces demoiselles. Fin d’un concert qui aura duré 67 minutes, les gens quittent la salle relativement rapidement, il faut dire que bon nombres de parents doivent attendre leurs enfants au alentours de la salle.
Avec JP et Gilles, on se quitte plutôt satisfaits, même si, entre nous, les avis divergent quelque peu sur la prestation des filles ce soir… Moi, je retourne les voir dans un mois à Vauréal, histoire de voir la différence d’ambiance entre un concert « parisien » et un concert donné en grande banlieue. »
Avec mes amis de 30 ans (tiens, ça me dis quelque chose…), on décide de se placer sur le côté, laissons la place aux jeunes sur le devant de scène. La première partie est assurée ce soir par un groupe français du nom de Lipstick, emmené par une jolie jeune femme au look de gentille punkette. Musicalement, j’ai trouvé cela sucré, gentiment rock, parfait pour une soirée comme celle-là. Bon, ce n’est pas ma tasse de thé, mais ça n’était pas désagréable. Par contre, pas très sympa de ne leur accorder qu’une prestation de 23 minutes, autant ne pas mettre de première partie, si c’est pour qu’ils jouent au rabais !
Place maintenant à la bande à Katty, car c’est bien d’elle dont il faut parler, elle qui est bien sûr la vedette du groupe, blonde comme nos héroïnes des années 60 et 70 que furent Nancy Sinatra ou bien encore - et là je parle pour moi - Debbie Harry. D’ailleurs, c’est Katty qui arrive la dernière sur scène, contrastant avec ses copines par un habillement toujours un peu plus sophistiqué, même si ce soir c’était mini robe noire toute simple. Alors, un concert des Plastiscines, cela ressemble à quoi ? Eh bien, ce sont quatre jeunes femmes pleines d’énergie, la palme revenant tout de même à Marine, la guitariste qui ne tient pas en place plus de deux secondes. Il y a de plus aujourd’hui une batteuse enfin efficace, je dirais même que c’est certainement la meilleure musicienne du groupe, elle m’a fait penser à la batteuse des Donnas. Et puis de l’autre côté de la scène, une grande fille aux yeux de biche qui assure gentiment à la guitare, avec beaucoup de simplicité et de sourires… Et pour finir, Katty, dont on aimerait bien qu’elle change de COIFFURE, la mode rétro c’est bien, mais la cela lui donne un petit genre prétentieux. Ce soir, ça va à cent à l’heure, le concert est plus désordonné qu’à la Boule Noire, où le son était alors impressionnant. Ici, je sens les filles beaucoup plus à leur aise, même si elles sont sûrement moins précises au niveau de l’exécution des morceaux, avec pas mal de petits loupés dans les solos, tout cela étant largement compensé par leur énergie, et aussi, il faut le dire, un public manifestement fan et heureux de voir ses héroïnes en chair et en os. C’est vrai que, musicalement, c’était moins abouti qu’il y a quelques mois, mais pour la première j’ai cru voir - me semble-t-il - un groupe presque entièrement décomplexé, avec une Marine en guitare hero débordante de vivacité, et, son visage le reflétait bien, une indicible joie de jouer. Même Katty a semblé légèrement se départir de son espèce de froideur, qui est peut-être juste un rempart et non le reflet de sa personnalité, cela je n’en sais rien, car elle s’est même payée le luxe de descendre dans la fosse, après quelques secondes d’hésitation, et on l’a vue enfin sourire avec ses fans en plein milieu de la salle. C’était un peu moins l’effet bulldozer ce soir avec les morceaux du nouvel album, j’ai bien aimé Pas Avec Toi (l’un des deux morceaux en français du second album), malgré l’intro approximative à la guitare, ou encore Runnaway (sûrement mon morceau préféré de « About Love »), malgré une version plus brute et moins subtile que celle du CD. Bien sûr Barcelona, You ‘re No Good et Bitch ont fait l’unanimité. On sent bien que les filles se sont rapprochées pour certains de leurs morceaux d’un groupe comme les Donnas, même si c’est tout de même un peu peu plus tendre que leurs ainées californiennes. Mais c’est sympa de voir Marine dans toute sorte de poses, jambes écartées genre Johnny Ramones au féminin, avec le sourire en plus, ou bien à genoux par terre devant Katty. Mais la plus impressionnante, musicalement parlant, et qui apporte enfin une stature au groupe, c’est bien Anaïs, avec un look un peu plus dur que les trois autres filles, mais quelle frappe ! Du premier album, j’ai regretté l’absence de Zazie Fait De La Bicyclette, une chanson légère et désinvolte que j’ai toujours bien aimée, et puis aussi de Under Control. Une nouvelle fois, nous avons eu droit à la reprise de Nancy Sinatra, These Boots Are Made For Walking, avec quelques problèmes de voix mal placée sur ce morceau, à mon avis. Un bon rappel assez long, un bon rapport avec un public beaucoup plus chaud qu’à l’habitude, bref un bon concert des Plastiscines.
Oh, bien sûr, tout n’est pas parfait, je l’ai déjà dit, mais ces demoiselles s’en tirent tout de même avec les honneurs, et il n’est pas dégradant d’écouter les Plastiscines, qui, à mon humble avis, ont fait des progrès. Il reste que le chemin est encore long pour que musicalement (j’allais dire : techniquement) parlant, elles soient véritablement au point… Et il faudrait aussi qu’elles élargissent leur registre, un morceau comme Runaway est l’exemple pour moi d’une progression certaine vers une musique moins basique, ce qui ne veut pas forcément dire d’ailleurs moins festive. L’avenir dira ce qu’il adviendra de ces demoiselles. Fin d’un concert qui aura duré 67 minutes, les gens quittent la salle relativement rapidement, il faut dire que bon nombres de parents doivent attendre leurs enfants au alentours de la salle.
Avec JP et Gilles, on se quitte plutôt satisfaits, même si, entre nous, les avis divergent quelque peu sur la prestation des filles ce soir… Moi, je retourne les voir dans un mois à Vauréal, histoire de voir la différence d’ambiance entre un concert « parisien » et un concert donné en grande banlieue. »
Les Plastiscines est un groupe de pop / rock français composé uniquement de filles et faisant partie de ce qu'on appelle la Nouvelle scène rock française. Le nom du groupe provient de la chanson Lucy in the Sky with Diamonds des Beatles: "plasticine porters with looking glass ties". Les membres du groupe ont entendu cette chanson alors qu'elles se cherchaient un nom.
En 2007, le groupe divise profondément la critique. On leur reproche notamment la pauvreté des paroles et de leur musique, ainsi que le coté Yéyé de leur musique. L'apparence physique des Plastiscines serait également à l'origine de leur notoriété et de la critique.
(http://www.myspace.com/plastiscine)
Katty Besnard : Chant, Guitare
Marine Neuilly : Guitare
Louise Basilien : Basse
+
Caroline : Batterie
I Could Rob You (About Love - 2009)
City Is A War (Cobra Starship Cover)
Another Kiss (About Love - 2009)
Mister Driver (Lp1 -2007)
Mister Driver (Lp1 -2007)
Shake (Twist around the fire) (Lp1 -2007)
Pas Avec Toi (About Love - 2009)
I Am Down (About Love - 2009)
I Am Down (About Love - 2009)
From friends to lovers (About Love - 2009)
Camera (About Love - 2009)
These Boots Are Made For Walking (Nancy Sinatra Cover)
Runnaway (About Love - 2009)
Barcelona (About Love - 2009)
Barcelona (About Love - 2009)
You're No Good (About Love - 2009)
Encore
Loser (Lp1 -2007)
Lost In Translation (Lp1 -2007)
Bitch (About Love - 2009)
AFFICHE / PROMO / FLYER
1 commentaire:
La batteuse s'appelle Anais Vandevyvere
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