Opening: LAFILLE
Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« Depuis que j’ai découvert ce jeune groupe belge il y a quelques mois au Nouveau Casino, je suis tout simplement devenu accro à Mintzkov. Leur second album, "360°", est tout simplement excellent, et même si leur musique fait parfois penser à dEUS (ce qui n’est pas un défaut en soi...), je prends énormément de plaisir à écouter ce groupe, complètement absent hélas des blogs et autres sites musicaux sur internet. La bonne surprise pour moi, c’est donc leur retour à Paris... La mauvaise, c’est le peu d’affluence ce soir à la Boule Noire.
C’est donc en compagnie de Gilles P, de Vincent et de Michael que je prends place au premier rang, et la soirée débute par une artiste complètement inconnue répondant au nom plutôt énigmatique de « Lafille ». J’avoue être plutôt sceptique en voyant apparaître une jeune femme vêtue d’une sorte de mini robe en tulle blanche, un visage énergique mangé par de grands yeux et un (faux) tatouage au dessus du sein droit avec comme inscription sibylline : Lafille... Et malgré le fait que cette artiste chante en français, j’ai bien aimé son set de 30 minutes, bourré d’énergie, et avec tout de même un groupe au grand complet qui l’accompagne, dont deux guitaristes. Autant dire que cela sonne plutôt rock’n’roll, avec des influences assez sixties parfois. J’ai beaucoup pensé à Jacques Dutronc... La fille (Lafille) se révèle en fin de compte plutôt sexy, elle en joue sans en avoir l’air et cela lui va bien ! Le reproche que je ferai, c’est tout simplement l’utilisation de la langue française, j’avoue que j’ai toujours beaucoup de mal à m’extasier et à prendre du plaisir quand c’est chanté en français. Rock’n’roll, sexy et humoristique, Lafille n’est pas dépourvue de talent, en tout cas elle en a beaucoup plus que certains ou certaines autres en France.
Après ce bel hors d’œuvre, place maintenant au quatuor français de Exsonvaldes, qui semble avoir déplacé ce soir un nombre de fans assez élevé. Il me reste un bon souvenir de leur prestation en première partie de Mariee Sioux l’année dernière... et ce soir, ils vont vraiment confirmer cette impression. Les quatre jeunes gens ne paient pas de mine, nous sommes loin des baby rockers avec leur look ridicule, Exsonvaldes prêche l’authenticité et de quelle manière !! Ballades rock folk diablement bien emballées dans l’écrin que les deux guitares acoustique tissent en permanence, le tout rehaussé par la voix plutôt exceptionnelle de Simon, vous ajoutez à cela de la simplicité et de la gentillesse et le tour est joué, je suis tout simplement sous le charme. Les morceaux qui restent dans ma tête ? Going Away, si beau avec ses parfums de nostalgie, et aussi son énergie catalysée, qui d’un coup explose. Ça aussi, c’est une chose que j’aime chez eux, c’est leur faculté à accélérer les morceaux dans une sorte de douceur trompeuse, pour finalement les amener à leur paroxysme. Je citerai encore un merveilleux Lali, et bien sûr Everything I See. Comme au Nouveau Casino, nous avons droit à une version de Take On Me (A-Ha) qui, chez eux, n’apparaît pas ringarde comme on aurait pu le craindre. Emma, une jolie et longiligne jeune femme et amie du groupe viendra chanter en duo sur deux morceaux, dommage qu’on ne l’entende guère ! Exsonvaldes a fait l’année dernière une tournée un peu particulière, celles des concerts en appartements, un concept qui commence à se développer de plus en plus. Belle prestation, donc, du groupe parisien... A noter que As Tears Go By, noté sur la set list, n’a pas été joué ce soir.
Une chose assez incompréhensible - pour moi - se passe alors, une partie du public quitte tout simplement la salle, ne prenant même pas la peine d’écouter le groupe suivant, une attitude que je trouve pour ma part assez désolante. Quoi qu’il en soit, nos amis de Mintzkov sont maintenant sur scène, on a toujours l’impression que leur chanteur vient de sortir du lit, il faut dire que la vie en tournée ne doit pas être simple et de tout repos pour tous ces petits groupes ("petits" n’étant nullement péjoratif de ma part, mais reflétant objectivement un état de fait)... Mintzkopf, donc... eh bien, je les retrouve tels que je les avais laissés au Nouveau Casino, ne payant pas de mine, mais drôlement efficaces. Début du concert en relative douceur, avec Return, puis dès le second morceau, Title You, le rythme s’accélère et l’urgence de chaque titre se fait alors sentir. Une mauvaise surprise tout de même, le son qui n’est pas à la hauteur, j’ai peur que cela ne soit devenu une constante à la Boule Noire ! En tout cas, ce n’était tout simplement pas assez fort... Alors oui, sans esbrouffe aucune et sans artifices, Mintzkov nous a prouvé tout au long de ce concert qu’ils méritent bien mieux que leur statut actuel. La première fois qu’on les entend, on pense immédiatement à dEUS, la filiation semble évidente. Mais lorsque l’on fouille plus profondément, on s’aperçoit que la musique du groupe est différente de celle de leurs glorieux aînés. Ici, le coté pop est plus présent, avec des harmonies vocales, et surtout, Mintzkov propose une musique plus basique et moins torturée, ce qui ne veut pas dire non plus de moindre qualité. Car à l’écoute du concert de ce soir, on ne voit guère de faiblesses, les compositions sont pour la plupart prenantes ; Min Chui et Lies respectivement batteur et bassiste, assurent une rythmique plombée et infernale. Le seul regret - comme le constatera d’ailleurs mon camarade Gilles P -, c’est que certains morceaux soient… trop courts ! Ce fut le cas ce soir pour State, par exemple. Il est difficile pour moi de faire ressortir un morceau par rapport à un autre, c’est peut-être le problème de Mintzkov, tout est bien mais un peu trop uniforme... une uniformité que l’on aimerait retrouver chez beaucoup d’autres groupes, d’ailleurs !! Mais je vais me lancer, j’ai eu une petite faiblesse pour One Equals A Lot, et sa batterie métronomique, ainsi que pour The State We’re In et son rythme lancinant et hypnotique.
Bonne prestation donc d’un peu moins d’une heure, on va faire un tour du côté du merchandising pour ramener quelques flyers, le constat général est le même : nous avons passé une bonne soirée. Demain : repos ! Et samedi, je retrouve Mintzkov au Forum de Vauréal cette fois-ci, en compagnie des Bishops... et avec une nouvelle fois la présence d’Exsonvaldes : une autre bonne soirée en perspective ! »
Après ce bel hors d’œuvre, place maintenant au quatuor français de Exsonvaldes, qui semble avoir déplacé ce soir un nombre de fans assez élevé. Il me reste un bon souvenir de leur prestation en première partie de Mariee Sioux l’année dernière... et ce soir, ils vont vraiment confirmer cette impression. Les quatre jeunes gens ne paient pas de mine, nous sommes loin des baby rockers avec leur look ridicule, Exsonvaldes prêche l’authenticité et de quelle manière !! Ballades rock folk diablement bien emballées dans l’écrin que les deux guitares acoustique tissent en permanence, le tout rehaussé par la voix plutôt exceptionnelle de Simon, vous ajoutez à cela de la simplicité et de la gentillesse et le tour est joué, je suis tout simplement sous le charme. Les morceaux qui restent dans ma tête ? Going Away, si beau avec ses parfums de nostalgie, et aussi son énergie catalysée, qui d’un coup explose. Ça aussi, c’est une chose que j’aime chez eux, c’est leur faculté à accélérer les morceaux dans une sorte de douceur trompeuse, pour finalement les amener à leur paroxysme. Je citerai encore un merveilleux Lali, et bien sûr Everything I See. Comme au Nouveau Casino, nous avons droit à une version de Take On Me (A-Ha) qui, chez eux, n’apparaît pas ringarde comme on aurait pu le craindre. Emma, une jolie et longiligne jeune femme et amie du groupe viendra chanter en duo sur deux morceaux, dommage qu’on ne l’entende guère ! Exsonvaldes a fait l’année dernière une tournée un peu particulière, celles des concerts en appartements, un concept qui commence à se développer de plus en plus. Belle prestation, donc, du groupe parisien... A noter que As Tears Go By, noté sur la set list, n’a pas été joué ce soir.
Une chose assez incompréhensible - pour moi - se passe alors, une partie du public quitte tout simplement la salle, ne prenant même pas la peine d’écouter le groupe suivant, une attitude que je trouve pour ma part assez désolante. Quoi qu’il en soit, nos amis de Mintzkov sont maintenant sur scène, on a toujours l’impression que leur chanteur vient de sortir du lit, il faut dire que la vie en tournée ne doit pas être simple et de tout repos pour tous ces petits groupes ("petits" n’étant nullement péjoratif de ma part, mais reflétant objectivement un état de fait)... Mintzkopf, donc... eh bien, je les retrouve tels que je les avais laissés au Nouveau Casino, ne payant pas de mine, mais drôlement efficaces. Début du concert en relative douceur, avec Return, puis dès le second morceau, Title You, le rythme s’accélère et l’urgence de chaque titre se fait alors sentir. Une mauvaise surprise tout de même, le son qui n’est pas à la hauteur, j’ai peur que cela ne soit devenu une constante à la Boule Noire ! En tout cas, ce n’était tout simplement pas assez fort... Alors oui, sans esbrouffe aucune et sans artifices, Mintzkov nous a prouvé tout au long de ce concert qu’ils méritent bien mieux que leur statut actuel. La première fois qu’on les entend, on pense immédiatement à dEUS, la filiation semble évidente. Mais lorsque l’on fouille plus profondément, on s’aperçoit que la musique du groupe est différente de celle de leurs glorieux aînés. Ici, le coté pop est plus présent, avec des harmonies vocales, et surtout, Mintzkov propose une musique plus basique et moins torturée, ce qui ne veut pas dire non plus de moindre qualité. Car à l’écoute du concert de ce soir, on ne voit guère de faiblesses, les compositions sont pour la plupart prenantes ; Min Chui et Lies respectivement batteur et bassiste, assurent une rythmique plombée et infernale. Le seul regret - comme le constatera d’ailleurs mon camarade Gilles P -, c’est que certains morceaux soient… trop courts ! Ce fut le cas ce soir pour State, par exemple. Il est difficile pour moi de faire ressortir un morceau par rapport à un autre, c’est peut-être le problème de Mintzkov, tout est bien mais un peu trop uniforme... une uniformité que l’on aimerait retrouver chez beaucoup d’autres groupes, d’ailleurs !! Mais je vais me lancer, j’ai eu une petite faiblesse pour One Equals A Lot, et sa batterie métronomique, ainsi que pour The State We’re In et son rythme lancinant et hypnotique.
Bonne prestation donc d’un peu moins d’une heure, on va faire un tour du côté du merchandising pour ramener quelques flyers, le constat général est le même : nous avons passé une bonne soirée. Demain : repos ! Et samedi, je retrouve Mintzkov au Forum de Vauréal cette fois-ci, en compagnie des Bishops... et avec une nouvelle fois la présence d’Exsonvaldes : une autre bonne soirée en perspective ! »
Photos de gilles b
(http://www.myspace.com/lafillemusic)
Exsonvaldes est un groupe de Pop/Rock français, originaire de Paris, et plus précisément du 13ème arrondissement. La musique d'Exsonvaldes, en anglais dans le texte, mélange des influences venant à la fois de la scène belge et indé américaine, lorgnant tant du côté des Girls in Hawaii que de Death Cab for Cutie. Dans le cadre de leur tournée, le groupe se produit également dans des appartements.
(http://www.myspace.com/exsonvaldes)
Formé en 2003, le groupe belge Mintzkov rencontre une notoriété locale gagnée par de nombreux concerts, jusqu'à la parution de l'album 360° en 2007 qui lui vaut la comparaison avec dEUS. La force du groupe est de proposer un rock à la fois tendu et entêtant: un parfait mix entre les Pixies et Girls Against Boys. Leur album « 360° », produit par Mark Freegard (The Breeders, Manic Street Preachers,…) a été plébiscité et élu «meilleur album de l'année » par la presse belge. Cet opus connaît une seconde jeunesse grâce à une distribution plus étendue en 2009.
(www.myspace.com/mintzkov)
Time we spent together (Noise Digger, Mai 2004)
Near the edge of something beautiful (Volvox Music, Mars 2009)
• 360°(2007/9)
LAFILLE
Lafille / Chant
Thomas Le Roy / Guitare
Philippe Letang / Basse
Fabrice Lacroix / Batterie
Azzedine Djelil/guit, sons...
Thomas Le Roy / Guitare
Philippe Letang / Basse
Fabrice Lacroix / Batterie
Azzedine Djelil/guit, sons...
EXSONVALDES
Simon - Vocals, guitar
Antoine - Guitar, keyboards, vocals
Guillaume - Bass, vocals
Martin - Drums, vocals
Antoine - Guitar, keyboards, vocals
Guillaume - Bass, vocals
Martin - Drums, vocals
Philip Bosschaerts (guitar + vocals)
Lies Lorquet (bass + vocals)
Minchul Van Steenkiste (drums)
Daan Scheltjens (guitar)
Pascal Oorts (synths)
LAFILLE
EXSONVALDES
Last Year (Near The Edge Of Something Beautiful - 2009)
Sunlight (Near The Edge Of Something Beautiful - 2009)
Hurry Up (Near The Edge Of Something Beautiful - 2009)
I Know (Near The Edge Of Something Beautiful - 2009)
Going Away (Time We Spent Together - 2004)
Old And Weak (Near The Edge Of Something Beautiful - 2009)
Folk Song (Near The Edge Of Something Beautiful - 2009) (With Emma)
Lali (Near The Edge Of Something Beautiful - 2009) (With Emma)
Take On Me (Cover A-HA)
Everything I see (Near The Edge Of Something Beautiful - 2009)
Encore
PPM (Near The Edge Of Something Beautiful - 2009)
Life In Pieces (Near The Edge Of Something Beautiful - 2009)
Return And Smile (360° -2007/2009)
Tittle You (New)
One Equals A Lot (360° -2007/2009)
Opening Fire (New)
Mimosa (M For Means And L For Love - 2003)
Ruby Red (360° -2007/2009)
Rising Sun (New)
Miles Ahead (New)
Life After Fire (New)
Violetta (New)
State (New)
Encore
Hitman (360° -2007/2009)
AFFICHE / PROMO / FLYER
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