« Premier concert de l’année, en ce samedi soir de février, ce sera mon septième des Bishops, une agréable façon d’attaquer 2010. Ça aurait été sympathique de terminer 2009 de la même façon, mais comme mes Londoniens préférés n’ont pas daigné passer par Paris lors de leur mini-tournée française de décembre, ce ne fut pas le cas : cela fait presque quatre mois que je ne les ai pas vus. Alors ce soir, je suis impatiente, prête à en découdre !
Lorsque j’arrive devant la salle vers 20 heures, il n’y a que Gilles, ce qui semble présager que la célébrité n’est pas encore tombée sans prévenir sur les Bishops. Personnellement, je n’aime pas trop les gros rassemblements de foule, mais là on devait être cinquante à tout casser dans la salle, c’est bien dommage vu la soirée de rêve que nous allons passer (mais au moins pas de problème pour le premier rang ; je vais d’ailleurs vivre ce que je pense être mon premier concert des Bishops appuyée sur une barrière (!!!), alors que je doute fortement qu’il y ait des débordements de foule ce soir…)
Exsonvaldes, le groupe français qui ouvre la soirée, monte très vite sur scène. Je ne connaissais que de nom, et ne savais pas trop à quoi m’attendre. C’est un quatuor, deux guitares acoustiques, une batterie discrète, une basse. Paroles en anglais, mais on sent vraiment que le chanteur est à fond dans ses textes. Si assez souvent ce genre de groupe très pop a plutôt tendance à m’endormir un peu, là je dois avouer que je suis bluffée par les capacités vocales, non seulement du chanteur, mais aussi des autres membres du groupe aux chœurs. Le guitariste utilise aussi un petit xylophone : s’il y a un truc que j’adore, ce sont les instruments qui paraissent incongrus dans un concert rock, alors je suis aux anges. Lorsque Simon casse une corde de sa guitare et va en chercher une autre, c’est méchant à dire mais je le suis encore plus : je déteste tellement les spectacles rodés où il n’y a pas d’âme, pas d’imprévus. Ouf ! Il y a bien une autre guitare de disponible, Simon nous informe qu’il ne sait pas trop ce que cela va rendre, mais en l’occurrence, je n’ai rien relevé de choquant. Moments marquants du concert, lorsque le groupe dédicace le titre Everything I See à Chris, le batteur des Bishops (parce qu’il adore cette chanson, et parce que c’est un chic type, nous explique Simon), puis encore une autre dédicace, cette fois-ci au personnel de la salle que le groupe connaît très bien pour y avoir répété, un titre a capella très sympa sur lequel la qualité des voix ressort encore davantage. Le set fut court mais très bon, des musiciens très simples, heureux de jouer, avec un mini rappel d’un seul titre, et le rouleau compresseur Mintzkov peut commencer son installation.
Ce sera mon deuxième concert du quintette belge après le Nouveau Casino en octobre (déjà en compagnie des Bishops), et si la dernière fois j’avais au premier abord jeté une oreille simplement curieuse, j’avais ensuite tellement adoré que ce soir j’ai hâte que le groupe ouvre les hostilités. Deux guitares, clavier, basse et batterie, et aucun instrument ne fait de la figuration, ça envoie dès les premières notes ! Ce soir pourtant, « le groupe est malade », nous informera le chanteur, « mais grâce à nous, ils se sentent déjà mieux ! ». Ils ont effectivement l’air bien enrhumé, surtout le batteur, mais très pros, ils vont faire malgré tout plus qu’assurer, ils vont tout déménager ! Du chant habité de Philip au jeu de batterie puissant de Minchul, en passant par la complémentarité des deux guitares et la très jolie voix de Lies qui vient se poser par-dessus l’ensemble de temps à autre, tout est parfait et nous transporte dans un autre monde. C’est violent, tout en restant mélodieux. Philip nous fait part de la joie du groupe de faire cette mini-tournée française en compagnie des « great guys » d’Exsonvaldes et des Bishops. C’est la soirée des petits incidents au Forum, puisque le micro de la grosse caisse trouve le moyen de se casser la figure, et l’autre guitariste viendra lui-même le remettre en place avant l’intervention du staff. Tous ces petits détails nous font ressentir la joie d’être au premier rang, ceci alors qu’il n’y a même pas de deuxième rang à proprement parler, les personnes les plus proches de nous se tenant à quelques mètres derrière. Pourtant le son n’est pas particulièrement fort, et je ne pense pas avoir la tête d’une dangereuse pogoteuse ! Malgré un public un peu mou et clairsemé donc, le concert se poursuit avec un groupe qui donne le meilleur de lui-même, jusqu’à l’apothéose. State clôt le set avant, là encore, un rappel ultra-court d’un seul titre, et commence par une partie de batterie mémorable sur laquelle vient se greffer une impeccable ligne de basse, ce duo de la section rythmique réapparaissant d’ailleurs plus tard dans le titre pour la plus grande joie de nos oreilles. Sans aucun doute, chaque musicien de Mintzkov aurait les capacités de mener une belle carrière solo, mais l’alchimie entre eux va encore plus loin. Malgré l’arrivée imminente de mes petits chouchous de la soirée, je regrette de les voir quitter la scène après un set sans nul doute trop court.
De surcroît, une bonne demi-heure s’écoule pendant l’installation du pourtant très minimaliste matériel des Bishops, une demi-heure qui voit de ce fait s’envoler mes chances d’attraper le dernier RER. Je vois les choses avec philosophie, au moins je n’aurai pas à choisir entre ledit RER et mes autographes ! Si en octobre, avec deux concerts en trois jours aux setlists quasi-identiques, j’avais vu s’émousser un peu mon indéfectible amour pour la musique des Evêques, mon intérêt ce soir est relancé de manière fort inattendue : ce ne sont pas deux micros qui sont installés, mais bel et bien trois ! Gilles et moi sommes perturbés : un guitariste supplémentaire ? L’harmonie visuelle créée par les jumeaux va être un peu gâchée, pensé-je. A moins que ce ne soit un autre frère Bishop qui rejoigne le groupe ? Je suis intriguée et impatiente de connaître le fin mot de l’histoire. Sur le coup de 23 heures, les Bishops montent sur scène, et effectivement ils sont quatre : le petit nouveau, qui n’est d’ailleurs pas si petit que ça, a un indéniable air de famille, ce que confirmera Mike un peu plus tard. C’est officiel, Alex, jeune frère des jumeaux, a rejoint le groupe en tant que guitariste additionnel. Sur le papier, c’est fantastique pour moi : les Bishops qui se multiplient, le rêve ! Dans la réalité, il faut quand même s’adapter au changement. Sans s’embarrasser de fioritures, le groupe attaque sur Higher Now. Le changement apporté par cette seconde guitare n’est pas radical, mais reste marquant pour une habituée comme moi. Sur certains morceaux, ça me perturbe un peu, sur d’autres, notamment I Can’t Stand It Anymore, l’apport est nettement positif. Le son me paraît dans l’ensemble plus lourd qu’au Nouveau Casino, mais je ne suis pas sûre que tout le mérite en revienne à Alex. L’air timide et appliqué, celui-ci tient bien plus de Pete que de notre infatigable Mike dans son comportement. Si j’ai bien suivi, il avouera pendant sa seule intervention parlée être moins bon guitariste que son frère. Un frère qui comme d’habitude nous gâte de nombreux solos, bondit à gauche et à droite, et peut maintenant se payer le luxe de choisir avec lequel de ses frangins il va aller gratouiller un peu, avant de rejoindre donc cette toute nouvelle place centrale. Pete, pour le coup, paraît plus effacé qu’à l’habitude, il ne s’adressera pas du tout au public. Petit point vestimentaire de cette review, c’est aux Bishops mode « débraillé » auxquels nous avons le droit ce soir, pas de veste (le Mac Daid’s au Havre est le seul endroit où je les ai vus monter sur scène sans veste, et c’était sans nul doute dû à la chaleur torride qui y régnait ce soir-là). Les cheveux de Mike ont pas mal poussé, il n’est plus vraiment « tiré à quatre épingles » comme lors de mes concerts précédents. En revanche, il y a toujours cette même énergie et ce plaisir de jouer communicatifs, ressortant même davantage avec ce nouveau frangin stoïque à ses côtés. La setlist impeccable aux popsongs imparables alterne avec bonheur morceaux des deux premiers albums et petites nouvelles, que Mike m’avait promises en octobre et sur lesquelles la présence d’Alex sonne beaucoup plus naturelle. Good Feeling est un titre adapté en ce samedi soir, nous informe Mike. Frustrations, en revanche, est plus sombre. Chase The Night, que j’ai pour ma part découverte en octobre dernier, me paraît plus aboutie ce soir. Le concert dans son ensemble est assez violent (toutes proportions gardées), Carry On étant la seule baisse de rythme que j’ai constatée. Après la classique If You Leave Today, le groupe quitte la scène, mais remonte très vite pour un rappel à peine plus long que ceux de leurs homologues français et belge. Chris, puis Pete, se fendent d’un solo pendant l’intro rallongée de Menace About Town. Adieu She Said Bye Bye, qui a clôt la plupart de mes précédents concerts des Bishops, c’est une dernière petite nouveauté à laquelle nous avons le droit, Better Times For Me.
Dans l’ensemble le passage en mode quatuor m’a paru intéressant, Alex est pour l’instant « en rodage », ce n’est pas facile d’intégrer du jour au lendemain un groupe qui a plus de 500 expériences scéniques au compteur. Et de mon côté, c’est un changement que je ne vais pas intégrer du jour au lendemain non plus, mais je suis optimiste pour l’avenir. Il est minuit, le groupe quitte la scène pour le stand de merchandising plutôt pauvre (en tout cas pour moi, j’avais déjà tout, mais leur adorable manager Grant m’a offert un poster.) Gilles a réclamé une setlist pour moi, merci ! Je voulais absolument l’autographe d’Alex, alors je me dirige vers lui et sort « Nice to meet you » comme si notre rencontre était prévue de longue date. Il me serre la main, et je précise que je suis une habituée « It’s my seventh Bishops gig ! ». Il me répond que c’est son troisième, ce qui provoque un beau fou rire général. J’engage ensuite la plus longue conversation de ma vie avec Mike, surmontant ma timidité pour m’informer un peu de l’avenir du groupe. Enregistrement cet été pour, si possible, une sortie du troisième album en septembre, et une plus grosse tournée en fin d’année. Pas de festivals, alors ? Si, me rassure Mike, on en fera quand même, on sera très occupés ! Je chope vite fait l’autographe de Pete et abandonne pour Chris, qui doit sûrement être sorti fumer sa clope. Je préfère effectivement attraper le bus noctilien de 0h40 parce qu’il y en a seulement un toutes les heures pour chez moi.
A 3 heures du matin, je suis enfin rentrée, et intarissable comme d’habitude sur mes souvenirs musicaux et visuels de la soirée. A bientôt pour de nouvelles aventures rock and roll (si possible, même si Le Forum est vraiment une salle sympa, plus proches de chez moi !). »
Lorsque j’arrive devant la salle vers 20 heures, il n’y a que Gilles, ce qui semble présager que la célébrité n’est pas encore tombée sans prévenir sur les Bishops. Personnellement, je n’aime pas trop les gros rassemblements de foule, mais là on devait être cinquante à tout casser dans la salle, c’est bien dommage vu la soirée de rêve que nous allons passer (mais au moins pas de problème pour le premier rang ; je vais d’ailleurs vivre ce que je pense être mon premier concert des Bishops appuyée sur une barrière (!!!), alors que je doute fortement qu’il y ait des débordements de foule ce soir…)
Exsonvaldes, le groupe français qui ouvre la soirée, monte très vite sur scène. Je ne connaissais que de nom, et ne savais pas trop à quoi m’attendre. C’est un quatuor, deux guitares acoustiques, une batterie discrète, une basse. Paroles en anglais, mais on sent vraiment que le chanteur est à fond dans ses textes. Si assez souvent ce genre de groupe très pop a plutôt tendance à m’endormir un peu, là je dois avouer que je suis bluffée par les capacités vocales, non seulement du chanteur, mais aussi des autres membres du groupe aux chœurs. Le guitariste utilise aussi un petit xylophone : s’il y a un truc que j’adore, ce sont les instruments qui paraissent incongrus dans un concert rock, alors je suis aux anges. Lorsque Simon casse une corde de sa guitare et va en chercher une autre, c’est méchant à dire mais je le suis encore plus : je déteste tellement les spectacles rodés où il n’y a pas d’âme, pas d’imprévus. Ouf ! Il y a bien une autre guitare de disponible, Simon nous informe qu’il ne sait pas trop ce que cela va rendre, mais en l’occurrence, je n’ai rien relevé de choquant. Moments marquants du concert, lorsque le groupe dédicace le titre Everything I See à Chris, le batteur des Bishops (parce qu’il adore cette chanson, et parce que c’est un chic type, nous explique Simon), puis encore une autre dédicace, cette fois-ci au personnel de la salle que le groupe connaît très bien pour y avoir répété, un titre a capella très sympa sur lequel la qualité des voix ressort encore davantage. Le set fut court mais très bon, des musiciens très simples, heureux de jouer, avec un mini rappel d’un seul titre, et le rouleau compresseur Mintzkov peut commencer son installation.
Ce sera mon deuxième concert du quintette belge après le Nouveau Casino en octobre (déjà en compagnie des Bishops), et si la dernière fois j’avais au premier abord jeté une oreille simplement curieuse, j’avais ensuite tellement adoré que ce soir j’ai hâte que le groupe ouvre les hostilités. Deux guitares, clavier, basse et batterie, et aucun instrument ne fait de la figuration, ça envoie dès les premières notes ! Ce soir pourtant, « le groupe est malade », nous informera le chanteur, « mais grâce à nous, ils se sentent déjà mieux ! ». Ils ont effectivement l’air bien enrhumé, surtout le batteur, mais très pros, ils vont faire malgré tout plus qu’assurer, ils vont tout déménager ! Du chant habité de Philip au jeu de batterie puissant de Minchul, en passant par la complémentarité des deux guitares et la très jolie voix de Lies qui vient se poser par-dessus l’ensemble de temps à autre, tout est parfait et nous transporte dans un autre monde. C’est violent, tout en restant mélodieux. Philip nous fait part de la joie du groupe de faire cette mini-tournée française en compagnie des « great guys » d’Exsonvaldes et des Bishops. C’est la soirée des petits incidents au Forum, puisque le micro de la grosse caisse trouve le moyen de se casser la figure, et l’autre guitariste viendra lui-même le remettre en place avant l’intervention du staff. Tous ces petits détails nous font ressentir la joie d’être au premier rang, ceci alors qu’il n’y a même pas de deuxième rang à proprement parler, les personnes les plus proches de nous se tenant à quelques mètres derrière. Pourtant le son n’est pas particulièrement fort, et je ne pense pas avoir la tête d’une dangereuse pogoteuse ! Malgré un public un peu mou et clairsemé donc, le concert se poursuit avec un groupe qui donne le meilleur de lui-même, jusqu’à l’apothéose. State clôt le set avant, là encore, un rappel ultra-court d’un seul titre, et commence par une partie de batterie mémorable sur laquelle vient se greffer une impeccable ligne de basse, ce duo de la section rythmique réapparaissant d’ailleurs plus tard dans le titre pour la plus grande joie de nos oreilles. Sans aucun doute, chaque musicien de Mintzkov aurait les capacités de mener une belle carrière solo, mais l’alchimie entre eux va encore plus loin. Malgré l’arrivée imminente de mes petits chouchous de la soirée, je regrette de les voir quitter la scène après un set sans nul doute trop court.
De surcroît, une bonne demi-heure s’écoule pendant l’installation du pourtant très minimaliste matériel des Bishops, une demi-heure qui voit de ce fait s’envoler mes chances d’attraper le dernier RER. Je vois les choses avec philosophie, au moins je n’aurai pas à choisir entre ledit RER et mes autographes ! Si en octobre, avec deux concerts en trois jours aux setlists quasi-identiques, j’avais vu s’émousser un peu mon indéfectible amour pour la musique des Evêques, mon intérêt ce soir est relancé de manière fort inattendue : ce ne sont pas deux micros qui sont installés, mais bel et bien trois ! Gilles et moi sommes perturbés : un guitariste supplémentaire ? L’harmonie visuelle créée par les jumeaux va être un peu gâchée, pensé-je. A moins que ce ne soit un autre frère Bishop qui rejoigne le groupe ? Je suis intriguée et impatiente de connaître le fin mot de l’histoire. Sur le coup de 23 heures, les Bishops montent sur scène, et effectivement ils sont quatre : le petit nouveau, qui n’est d’ailleurs pas si petit que ça, a un indéniable air de famille, ce que confirmera Mike un peu plus tard. C’est officiel, Alex, jeune frère des jumeaux, a rejoint le groupe en tant que guitariste additionnel. Sur le papier, c’est fantastique pour moi : les Bishops qui se multiplient, le rêve ! Dans la réalité, il faut quand même s’adapter au changement. Sans s’embarrasser de fioritures, le groupe attaque sur Higher Now. Le changement apporté par cette seconde guitare n’est pas radical, mais reste marquant pour une habituée comme moi. Sur certains morceaux, ça me perturbe un peu, sur d’autres, notamment I Can’t Stand It Anymore, l’apport est nettement positif. Le son me paraît dans l’ensemble plus lourd qu’au Nouveau Casino, mais je ne suis pas sûre que tout le mérite en revienne à Alex. L’air timide et appliqué, celui-ci tient bien plus de Pete que de notre infatigable Mike dans son comportement. Si j’ai bien suivi, il avouera pendant sa seule intervention parlée être moins bon guitariste que son frère. Un frère qui comme d’habitude nous gâte de nombreux solos, bondit à gauche et à droite, et peut maintenant se payer le luxe de choisir avec lequel de ses frangins il va aller gratouiller un peu, avant de rejoindre donc cette toute nouvelle place centrale. Pete, pour le coup, paraît plus effacé qu’à l’habitude, il ne s’adressera pas du tout au public. Petit point vestimentaire de cette review, c’est aux Bishops mode « débraillé » auxquels nous avons le droit ce soir, pas de veste (le Mac Daid’s au Havre est le seul endroit où je les ai vus monter sur scène sans veste, et c’était sans nul doute dû à la chaleur torride qui y régnait ce soir-là). Les cheveux de Mike ont pas mal poussé, il n’est plus vraiment « tiré à quatre épingles » comme lors de mes concerts précédents. En revanche, il y a toujours cette même énergie et ce plaisir de jouer communicatifs, ressortant même davantage avec ce nouveau frangin stoïque à ses côtés. La setlist impeccable aux popsongs imparables alterne avec bonheur morceaux des deux premiers albums et petites nouvelles, que Mike m’avait promises en octobre et sur lesquelles la présence d’Alex sonne beaucoup plus naturelle. Good Feeling est un titre adapté en ce samedi soir, nous informe Mike. Frustrations, en revanche, est plus sombre. Chase The Night, que j’ai pour ma part découverte en octobre dernier, me paraît plus aboutie ce soir. Le concert dans son ensemble est assez violent (toutes proportions gardées), Carry On étant la seule baisse de rythme que j’ai constatée. Après la classique If You Leave Today, le groupe quitte la scène, mais remonte très vite pour un rappel à peine plus long que ceux de leurs homologues français et belge. Chris, puis Pete, se fendent d’un solo pendant l’intro rallongée de Menace About Town. Adieu She Said Bye Bye, qui a clôt la plupart de mes précédents concerts des Bishops, c’est une dernière petite nouveauté à laquelle nous avons le droit, Better Times For Me.
Dans l’ensemble le passage en mode quatuor m’a paru intéressant, Alex est pour l’instant « en rodage », ce n’est pas facile d’intégrer du jour au lendemain un groupe qui a plus de 500 expériences scéniques au compteur. Et de mon côté, c’est un changement que je ne vais pas intégrer du jour au lendemain non plus, mais je suis optimiste pour l’avenir. Il est minuit, le groupe quitte la scène pour le stand de merchandising plutôt pauvre (en tout cas pour moi, j’avais déjà tout, mais leur adorable manager Grant m’a offert un poster.) Gilles a réclamé une setlist pour moi, merci ! Je voulais absolument l’autographe d’Alex, alors je me dirige vers lui et sort « Nice to meet you » comme si notre rencontre était prévue de longue date. Il me serre la main, et je précise que je suis une habituée « It’s my seventh Bishops gig ! ». Il me répond que c’est son troisième, ce qui provoque un beau fou rire général. J’engage ensuite la plus longue conversation de ma vie avec Mike, surmontant ma timidité pour m’informer un peu de l’avenir du groupe. Enregistrement cet été pour, si possible, une sortie du troisième album en septembre, et une plus grosse tournée en fin d’année. Pas de festivals, alors ? Si, me rassure Mike, on en fera quand même, on sera très occupés ! Je chope vite fait l’autographe de Pete et abandonne pour Chris, qui doit sûrement être sorti fumer sa clope. Je préfère effectivement attraper le bus noctilien de 0h40 parce qu’il y en a seulement un toutes les heures pour chez moi.
A 3 heures du matin, je suis enfin rentrée, et intarissable comme d’habitude sur mes souvenirs musicaux et visuels de la soirée. A bientôt pour de nouvelles aventures rock and roll (si possible, même si Le Forum est vraiment une salle sympa, plus proches de chez moi !). »
Exsonvaldes est un groupe de Pop/Rock français, originaire de Paris, et plus précisément du 13ème arrondissement. La musique d'Exsonvaldes, en anglais dans le texte, mélange des influences venant à la fois de la scène belge et indé américaine, lorgnant tant du côté des Girls in Hawaii que de Death Cab for Cutie. Dans le cadre de leur tournée, le groupe se produit également dans des appartements.
(http://www.myspace.com/exsonvaldes)
Formé en 2003, le groupe belge Mintzkov rencontre une notoriété locale gagnée par de nombreux concerts, jusqu'à la parution de l'album 360° en 2007 qui lui vaut la comparaison avec dEUS. La force du groupe est de proposer un rock à la fois tendu et entêtant: un parfait mix entre les Pixies et Girls Against Boys. Leur album « 360° », produit par Mark Freegard (The Breeders, Manic Street Preachers,…) a été plébiscité et élu «meilleur album de l'année » par la presse belge. Cet opus connaît une seconde jeunesse grâce à une distribution plus étendue en 2009.
(www.myspace.com/mintzkov)
The Bishops sont un groupe de London, UK. Formé autour des deux frangins jumeaux Bishop, Mike et Pete. Ce trio avec ses costards-cravate et ce look petite frappe mod, fait irrémédiablement penser aux Jam, ayant un petit air des frères Gallagher d'Oasis, mais les influences des Bishops va cependant crêcher plus du côté des sixties. Le premier album intitulé tout simplement The Bishops est sorti au printemps 2007.
(www.myspace.com/thebishopsuk)
Time we spent together (Noise Digger, Mai 2004)
Near the edge of something beautiful (Volvox Music, Mars 2009)
• 360°(2007/9)
• For Now (2009)
EXSONVALDES
Simon - Vocals, guitar
Antoine - Guitar, keyboards, vocals
Guillaume - Bass, vocals
Martin - Drums, vocals
Antoine - Guitar, keyboards, vocals
Guillaume - Bass, vocals
Martin - Drums, vocals
Philip Bosschaerts (guitar + vocals)
Lies Lorquet (bass + vocals)
Minchul Van Steenkiste (drums)
Daan Scheltjens (guitar)
Pascal Oorts (synths)
Mike Bishop : guitar + vocal
Pete Bishop :- bass + vocal
Chris McConville : drums
EXSONVALDES
NON DISPONIBLE
Return And Smile (360° -2007/2009)
Tittle You (New)
One Equals A Lot (360° -2007/2009)
Opening Fire (New)
Mimosa (M For Means And L For Love - 2003)
Ruby Red (360° -2007/2009)
Rising Sun (New)
Miles Ahead (New)
Life After Fire (New)
Violetta (New)
State (New)
Encore
Hitman (360° -2007/2009)
Higher now (The Bishops - 2007)
City lights (For Now - 2009)
For now (For Now - 2009)
Life in a hole (The Bishops - 2007)
Carousel (The Bishops - 2007)
I can’t stand it anymore (The Bishops - 2007)
Chase The Night
Breakaway (The Bishops - 2007)
Good Feeling
Hold on (For Now - 2009)
Free to do what you want (For Now - 2009)
Always The Same
The Only Place That I Can Look Is Down
Carry On (For Now - 2009)
Frustrations
Lies And Indictments
Sun's Going Down
If you leave today (For Now - 2009)
Encore
Menace about town (The Bishops - 2007)
Better Times For Me
AFFICHE / PROMO / FLYER
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