Première Partie: Lowmilk
IN STUDIO
1996 - Londinium
1999 - Take My Head
2002 - You All Look the Same to Me
2003 - Michel Vaillant
2003 - Michel Vaillant (bande originale du film)
2004 - Noise
2006 - Lights
2009 - Controlling Crowds
2009 - Controlling Crowds Part 1V
EP
2002 Absurd Ep
2006 Pieces b Sides
LIVE
2002 Live at Paris (France Inter)
2004 Unplugged
2005 Live for 3 nights at les Nuits Botaniques Festival
2007 Live At The Zenith
2009 Live At La Geode
« Quand il me faut présenter Archive à des amis, l’interrogation revient systématiquement : dans quelle case musicale classer ce collectif britannique, fondé il y a 15 ans, aux styles variés et aux membres changeants (même si une vraie stabilité existe sur les 5 dernières années, toujours autour de leurs deux fondateurs, Darius Keeler et Danny Griffiths) ? Peut-être était-ce pour trouver des éléments de réponse que, quatre mois après les avoir appréciés à l’Aéronef de Lille, je retournais en ce 23 Janvier me plonger dans leur univers musical au Zénith de Paris.
Tous les âges étaient présents dans le public, avec une fosse certes plutôt trentenaire, mais globalement un large spectre d’aficionados, et même quelques enfants dans les tribunes…
La première partie était assurée par Lowmilk, groupe dont je ne connaissais pas l’existence, et qui ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, ni par ses morceaux, ni par sa – faible - présence scénique. Un rock mélodieux certes, mais qui se démarque peu de ce qui existe déjà… en mieux ! Seul intérêt relatif, un mariage violon-guitare qui sonnait plutôt bien. Mais au final, peu d’enthousiasme, un sentiment visiblement partagé au sein du public, lui aussi peu convaincu et peu « préchauffé » par cette prestation d’une petite trentaine de minutes.
Archive assura donc seul la montée en température de la salle, en commençant avec un extrait de son tout dernier album, Pills, une bonne mise en bouche avec Marie Q en personne au chant, elle dont le charisme vocal avait manqué à Lille quelques mois auparavant. Quinze années de création artistique permettant de piocher dans un large répertoire, dès le second morceau, nous voilà de retour en 2006, avec Sane, ouverture en mode « indus » de l’album « Lights ». Puis, c’est un nouveau saut de quatre années en arrière - bonjour 2002 ! - pour Finding it so hard, avec David Penney dans une prestation déchirante au chant. Ce long, beau et puissant morceau de l’album « You All Look the Same to Me » cristallisa le seul point faible majeur de la soirée : la qualité du son ! Etait-ce parce que le concert était enregistré (avec la possibilité de retirer immédiatement après le concert le CD du show, une première en ce qui me concerne) avec une attention toute particulière portée aux balances son en conséquence ? En tout cas, le manque de clarté du son était flagrant par moments, avec de fréquentes saturations sur certains instruments, dommage…
Heureusement, au-delà des instruments, Archive se décline en quatre belles voix, différentes, quatre raisons de vibrer, d’être transportés, en fonction des goûts et préférences de chacun. Ainsi, Rosko John, leader vocal du tout premier album dans les 90s, nous fera bouger avec des morceaux trip-hop musclés comme Bastardised Ink, dans la droite lignée de certains Massive Attack. Aidée de sa belle voix claire et puissante, Marie Q nous gratifiera, elle, d’un superbe Collapse & Collide tout en crescendo. A noter surtout de l’ancien You Make Me Feel, où voix et guitares toutes en effusion se répondent tour à tour, en rebondissant sur le simple et beau refrain «You make me feel stronger…. ». Quant à David Penney et Pollar Berrier, les deux chanteurs « ténors » du groupe, ils se relayeront pour nous offrir de larges extraits des derniers albums, King of speed, Lines, Blood in number,… Le tout sans chichi dans le jeu de scène, où les jeux de lumière, la musique, les rythmes, les ruptures de rythme, les envolées de chacun joueront pleinement leur rôle d’acteurs principaux de la soirée, pour le plus grand plaisir du public présent.
« There’s a look on your face »…. ces premiers mots, ces quelques notes suffirent à embraser le Zénith : c’était l’heure de Fuck U, leur principal succès commercial, il y a quelques années. Et autant dire que baigner au milieu de 15.000 personnes hurlant « the F… word », et entonnant en chœur cet hymne exutoire à l’encontre de nos meilleurs ennemis (au libre choix de chacun) était jouissif, puissant, débridé, rock…
Après le récent Dangervisit, douce ballade au final étourdissant et électrisant, nous crûmes un instant déjà l’heure du rappel arrivée. La plupart des membres du groupe quittaient la scène, sous une lumière rasante... Mais, discrètement, Darius Keeler était resté, derrière son synthé… et la fameuse note retentit ! Un « la » au début très piano piano, mais avec insistance, tout en rythme, incessant,… ce fameux « la », décliné parfois en « la bémol » sur quelques mesures, qui ouvre et clos l’enivrant Lights. Vingt minutes de parabole de vie dans l’intensité musicale… naissance, adolescence, maturité et force de l’âge, déclin, puis mort douce et paisible… crescendo, decrescendo, liés, déliés : la marque de fabrique du groupe. Une parenthèse de vingt minutes magique, où la musique nous prend par la main pour une évasion lointaine et sensuelle...
Le vrai rappel, ce fut donc pour après. Avec deux des plus beaux titres de l’album « Controlling Crowds » de 2009 : le titre éponyme de l’album, et le single Bullets. Titres très largement connus, portés et partagés par le public, en communion musicale à cet instant avec ces Britanniques tout de noir vêtu. Deux morceaux plus tard, le show se terminait avec un salut collectif de tous les membres du groupe face au public, qui espéra longtemps un deuxième rappel… en vain, pour vibrer encore et encore...
Deux heures et deux minutes avaient donc passé, et ma question de départ avait-elle trouvé sa réponse ? Dans quelle case musicale classer Archive ? Rock, trip-hop, électro, rock progressif, hip-hop, voire tout en même temps, ou pourquoi pas une pincée de l’un avec un zeste de l’autre ? En m’engouffrant dans le froid qui baignait l’extérieur du Zénith, j’avais ma réponse…. je les avais définitivement classé dans la case Plaisir, et ce sans l’ombre d’un décibel… »
Tous les âges étaient présents dans le public, avec une fosse certes plutôt trentenaire, mais globalement un large spectre d’aficionados, et même quelques enfants dans les tribunes…
La première partie était assurée par Lowmilk, groupe dont je ne connaissais pas l’existence, et qui ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, ni par ses morceaux, ni par sa – faible - présence scénique. Un rock mélodieux certes, mais qui se démarque peu de ce qui existe déjà… en mieux ! Seul intérêt relatif, un mariage violon-guitare qui sonnait plutôt bien. Mais au final, peu d’enthousiasme, un sentiment visiblement partagé au sein du public, lui aussi peu convaincu et peu « préchauffé » par cette prestation d’une petite trentaine de minutes.
« There’s a look on your face »…. ces premiers mots, ces quelques notes suffirent à embraser le Zénith : c’était l’heure de Fuck U, leur principal succès commercial, il y a quelques années. Et autant dire que baigner au milieu de 15.000 personnes hurlant « the F… word », et entonnant en chœur cet hymne exutoire à l’encontre de nos meilleurs ennemis (au libre choix de chacun) était jouissif, puissant, débridé, rock…
Après le récent Dangervisit, douce ballade au final étourdissant et électrisant, nous crûmes un instant déjà l’heure du rappel arrivée. La plupart des membres du groupe quittaient la scène, sous une lumière rasante... Mais, discrètement, Darius Keeler était resté, derrière son synthé… et la fameuse note retentit ! Un « la » au début très piano piano, mais avec insistance, tout en rythme, incessant,… ce fameux « la », décliné parfois en « la bémol » sur quelques mesures, qui ouvre et clos l’enivrant Lights. Vingt minutes de parabole de vie dans l’intensité musicale… naissance, adolescence, maturité et force de l’âge, déclin, puis mort douce et paisible… crescendo, decrescendo, liés, déliés : la marque de fabrique du groupe. Une parenthèse de vingt minutes magique, où la musique nous prend par la main pour une évasion lointaine et sensuelle...
Le vrai rappel, ce fut donc pour après. Avec deux des plus beaux titres de l’album « Controlling Crowds » de 2009 : le titre éponyme de l’album, et le single Bullets. Titres très largement connus, portés et partagés par le public, en communion musicale à cet instant avec ces Britanniques tout de noir vêtu. Deux morceaux plus tard, le show se terminait avec un salut collectif de tous les membres du groupe face au public, qui espéra longtemps un deuxième rappel… en vain, pour vibrer encore et encore...
Deux heures et deux minutes avaient donc passé, et ma question de départ avait-elle trouvé sa réponse ? Dans quelle case musicale classer Archive ? Rock, trip-hop, électro, rock progressif, hip-hop, voire tout en même temps, ou pourquoi pas une pincée de l’un avec un zeste de l’autre ? En m’engouffrant dans le froid qui baignait l’extérieur du Zénith, j’avais ma réponse…. je les avais définitivement classé dans la case Plaisir, et ce sans l’ombre d’un décibel… »
Archive est un groupe britannique de musique à l'effectif changeant, formé autour de Darius Keeler et Danny Griffiths. Son style musical est difficile à définir, le groupe empruntant des éléments aussi bien au rock qu'à l'électro et au trip hop.
Le style musical qu'emprunte Archive est né avec le trip hop sur les deux premiers albums. Désormais, le groupe propose une musique touchant au trip hop, mais en fusionnant l'électro au progressif, au rock et à l'ambient. Keeler et Griffiths viennent terminer la ligne musicale complexe d'Archive avec les synthétiseurs et les samples.
On peut faire le rapprochement avec Pink Floyd, dans l'esprit du moins. Cela vaut pour la longueur de certains morceaux (Waste, Again, Lights ou Finding it so hard, qui dépassent les neuf minutes), pour l'atmosphère (en particulier pour Again, à l'ambiance très proche de l'album Animals des Pink Floyd, ou le sonar de Seamless qui n'est pas sans rappeler celui du titre Echoes, qui clôt leur album Meddle) ainsi qu'un certain pessimisme dans les textes.
(http://www.myspace.com/archiveuk)
Le style musical qu'emprunte Archive est né avec le trip hop sur les deux premiers albums. Désormais, le groupe propose une musique touchant au trip hop, mais en fusionnant l'électro au progressif, au rock et à l'ambient. Keeler et Griffiths viennent terminer la ligne musicale complexe d'Archive avec les synthétiseurs et les samples.
On peut faire le rapprochement avec Pink Floyd, dans l'esprit du moins. Cela vaut pour la longueur de certains morceaux (Waste, Again, Lights ou Finding it so hard, qui dépassent les neuf minutes), pour l'atmosphère (en particulier pour Again, à l'ambiance très proche de l'album Animals des Pink Floyd, ou le sonar de Seamless qui n'est pas sans rappeler celui du titre Echoes, qui clôt leur album Meddle) ainsi qu'un certain pessimisme dans les textes.
(http://www.myspace.com/archiveuk)
IN STUDIO
1996 - Londinium
1999 - Take My Head
2002 - You All Look the Same to Me
2003 - Michel Vaillant
2003 - Michel Vaillant (bande originale du film)
2004 - Noise
2006 - Lights
2009 - Controlling Crowds
2009 - Controlling Crowds Part 1V
EP
2002 Absurd Ep
2006 Pieces b Sides
LIVE
2002 Live at Paris (France Inter)
2004 Unplugged
2005 Live for 3 nights at les Nuits Botaniques Festival
2007 Live At The Zenith
2009 Live At La Geode
* Darius Keeler: Keyboards, programming
* Steve Harris: lead guitar
* Pollard Berrier: Vocals, guitar
* Maria Q: Vocals
* John Rosko: vocals
* Smiley: drums
* David Penny: vocals, guitar
* Max "La Menace": bass
* Danny Griffiths: Sound Effects, programming
1. Pills (Controlling Crowds Part I-IV - 2009)
2. Sane (Lights - 2006)
3. Finding It So Hard (You All Look The Same To Me - 2002)
4. Razed to the Ground (Controlling Crowds - 2009)
5. Collapse/Collide (Controlling Crowds - 2009)
6. Clones (Controlling Crowds Part I-IV - 2009)
7. Bastardised Ink (Controlling Crowds - 2009)
8. Kings Of Speed (Controlling Crowds - 2009)
9. Fuck U (Noise - 2004)
10. Lines (Controlling Crowds Part I-IV - 2009)
11. Blood In Numbers (Controlling Crowds Part I-IV - 2009)
12. You Make Me Feel (Take My Head - 1999)
13. Dangervisit (Controlling Crowds - 2009)
14. Lights (Lights - 2006)
Encore
15. Controlling Crowds (Controlling Crowds - 2009)
16. Bullets (Controlling Crowds Part I-IV - 2009)
So Few Words (Londinium - 1996)
Pulse (Noise - 2004)
2. Sane (Lights - 2006)
3. Finding It So Hard (You All Look The Same To Me - 2002)
4. Razed to the Ground (Controlling Crowds - 2009)
5. Collapse/Collide (Controlling Crowds - 2009)
6. Clones (Controlling Crowds Part I-IV - 2009)
7. Bastardised Ink (Controlling Crowds - 2009)
8. Kings Of Speed (Controlling Crowds - 2009)
9. Fuck U (Noise - 2004)
10. Lines (Controlling Crowds Part I-IV - 2009)
11. Blood In Numbers (Controlling Crowds Part I-IV - 2009)
12. You Make Me Feel (Take My Head - 1999)
13. Dangervisit (Controlling Crowds - 2009)
14. Lights (Lights - 2006)
Encore
15. Controlling Crowds (Controlling Crowds - 2009)
16. Bullets (Controlling Crowds Part I-IV - 2009)
So Few Words (Londinium - 1996)
Pulse (Noise - 2004)
La durée du concert : 2h02
AFFICHE / PROMO / FLYER
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