Première Partie: THE CAVALIERS
« The Sonics à Paris !!! Oui… les inventeurs du rock garage viennent pour la première fois à Paris !!! Passé l’instant de joie en prenant connaissance de cette nouvelle, c’est la réflexion qui prend le dessus : la grande période des Sonics, ce sont les années 1964/1965, soit 45 années en arrière… Qui reste-t-il de ce groupe mythique ? Et surtout dans quelle forme seront-ils ?
18h00 : j’arrive au Trabendo, suivi de près par Gilles P et Philippe M, pas un chat évidemment malgré le fait que le concert soit sold out… Le public arrive tranquillement par petits groupes, la moyenne d’âge est assez élevée bien sûr… Et c’est vers les 20h seulement que se fera l’ouverture des portes. A noter au passage le prix quand même abusif du billet : 35,20 euros au Trabendo, c’est bien la première fois que je paye ce prix dans cette salle. On s’aperçoit une fois dans la salle qu’il y a tout de même une partie du public qui est assez jeune, des fans de garage certainement.
En première partie, c’est un groupe que je connais, les ayant vus très récemment, The Cavaliers, qui prennent possession de la scène. Une nouvelle fois, ils m’ont fait bonne impression, le son est excellent, et leur prestation m’a même semblé supérieure à celle du Point Ephémère il y a quelque temps. Leur credo, c’est le rock surf, toutes guitares devant. A noter la venue du chanteur des Magnetix pour un morceau... 35 minutes de concert, c’est bien et suffisant.
C’est sûr que lorsque l’on voit The Sonics arriver sur scène, on a de la peine à reconnaître les jeunes gens qui posaient en costume sur la pochette de « Sonic Boom »… Particulièrement pour le bassiste : c’est normal me direz-vous, il ne faisait pas partie du groupe d’origine, puisque ancien membre des Wailers (pas ceux de Bob Marley, hein !). Le batteur, lui, montre aussi des signes évident d’une certaine vieillesse, quand aux trois membres originaux des Sonics, ils semblent pour leur part pas trop mal conservés, avec une prime pour Rob Lind qui s’avérera le membre le plus actif du groupe d’origine, Jerry Roslie se contentant d’assurer le minimum aux claviers et aux chants (c’est lui l’auteur de presque tous les chefs d’œuvre des Sonics). Quant à Larry Paripa, il tiendra bien la baraque à la guitare pendant tout ce concert. L’état des lieux est fait, maintenant place à la zique. Ce qui me frappe instantanément, c’est deux choses : le groupe tient encore bien la route, c’est une chose. Mais ce qui manque cruellement maintenant, c’est le côté sauvage, qui est complètement absent ! Le son, bien que bon, n’est plus du tout agressif : oh bien sûr, il y a toujours les cris poussés maintenant par Freddie Dennis le bassiste, mais l’esprit du début n’est plus là. C’est propre, et Rob Lind a beau porter un t-shirt avec l’effigie du pavillon des pirates, la sauvagerie n’est plus vraiment de mise. Mais on est contents tout de même d’entendre enfin en live les morceaux d’anthologie que sont Boss Hoss, Strychnine, Cinderella ou bien encore Have Love With Travel. Alors oui, on hésite à se prononcer sur chaque morceau, on bouge un peu, plus par respect que par vraie conviction. Le set se termine par l’emblématique Psycho qui ravivera l’ami Gilles P, pour qui ce morceau est LE symbole des Sonics. La bonne surprise c’est tout de même le rappel, ou plutôt les deux rappels, pas sûr que le dernier d’ailleurs ait été prévu à l’origine : là, nous aurons droit à de bonnes versions de Long Tall Sally, puis The Witch (qui sera d’ailleurs mon coup de cœur de la soirée), et enfin en final, Louie Louie.
Alors fallait-il aller voir The Sonics ? La réponse est oui… car sans voir, on ne peut juger ! De plus, le groupe était tout de même proche de sa formation d’origine, enfin celle de 1965… et de plus c’était leur tout premier passage à Paris. Que ressort-il de ce concert ? De mon point de vue, c’était juste un concert de rock’n’roll sympathique, avec des morceaux d’anthologie d’où la sauvagerie avait malheureusement disparu. Mais cela tenait la route tout de même, on aurait craindre un désastre, ce n’a pas été le cas.
Je finirai ce compte rendu, une fois n’est pas coutume, par un petit coup de gueule envers un certain Philippe Manœuvre, dont la critique de ce même concert parue dans Rock & Folk me semble véritablement irréelle… A se demander si nous avons vu le même concert, d’ailleurs je n’ai pas, ne serait ce qu’entraperçu, Mr Manœuvre lors de cette soirée… Ecrire, je cite « donnant des versions sauvages et priapiques », ou alors que « le son des Sonics est remarquable, car inchangé depuis 1966 », je pense que, soit nous n’avons pas vu le même concert, soit Philippe Manœuvre a des problèmes d’audition et de vue certainement. Il faut arrêter (comme c’est aussi le cas très souvent pour les Inrocks) de nous faire prendre des vessies pour des lanternes !!! »
18h00 : j’arrive au Trabendo, suivi de près par Gilles P et Philippe M, pas un chat évidemment malgré le fait que le concert soit sold out… Le public arrive tranquillement par petits groupes, la moyenne d’âge est assez élevée bien sûr… Et c’est vers les 20h seulement que se fera l’ouverture des portes. A noter au passage le prix quand même abusif du billet : 35,20 euros au Trabendo, c’est bien la première fois que je paye ce prix dans cette salle. On s’aperçoit une fois dans la salle qu’il y a tout de même une partie du public qui est assez jeune, des fans de garage certainement.
En première partie, c’est un groupe que je connais, les ayant vus très récemment, The Cavaliers, qui prennent possession de la scène. Une nouvelle fois, ils m’ont fait bonne impression, le son est excellent, et leur prestation m’a même semblé supérieure à celle du Point Ephémère il y a quelque temps. Leur credo, c’est le rock surf, toutes guitares devant. A noter la venue du chanteur des Magnetix pour un morceau... 35 minutes de concert, c’est bien et suffisant.
C’est sûr que lorsque l’on voit The Sonics arriver sur scène, on a de la peine à reconnaître les jeunes gens qui posaient en costume sur la pochette de « Sonic Boom »… Particulièrement pour le bassiste : c’est normal me direz-vous, il ne faisait pas partie du groupe d’origine, puisque ancien membre des Wailers (pas ceux de Bob Marley, hein !). Le batteur, lui, montre aussi des signes évident d’une certaine vieillesse, quand aux trois membres originaux des Sonics, ils semblent pour leur part pas trop mal conservés, avec une prime pour Rob Lind qui s’avérera le membre le plus actif du groupe d’origine, Jerry Roslie se contentant d’assurer le minimum aux claviers et aux chants (c’est lui l’auteur de presque tous les chefs d’œuvre des Sonics). Quant à Larry Paripa, il tiendra bien la baraque à la guitare pendant tout ce concert. L’état des lieux est fait, maintenant place à la zique. Ce qui me frappe instantanément, c’est deux choses : le groupe tient encore bien la route, c’est une chose. Mais ce qui manque cruellement maintenant, c’est le côté sauvage, qui est complètement absent ! Le son, bien que bon, n’est plus du tout agressif : oh bien sûr, il y a toujours les cris poussés maintenant par Freddie Dennis le bassiste, mais l’esprit du début n’est plus là. C’est propre, et Rob Lind a beau porter un t-shirt avec l’effigie du pavillon des pirates, la sauvagerie n’est plus vraiment de mise. Mais on est contents tout de même d’entendre enfin en live les morceaux d’anthologie que sont Boss Hoss, Strychnine, Cinderella ou bien encore Have Love With Travel. Alors oui, on hésite à se prononcer sur chaque morceau, on bouge un peu, plus par respect que par vraie conviction. Le set se termine par l’emblématique Psycho qui ravivera l’ami Gilles P, pour qui ce morceau est LE symbole des Sonics. La bonne surprise c’est tout de même le rappel, ou plutôt les deux rappels, pas sûr que le dernier d’ailleurs ait été prévu à l’origine : là, nous aurons droit à de bonnes versions de Long Tall Sally, puis The Witch (qui sera d’ailleurs mon coup de cœur de la soirée), et enfin en final, Louie Louie.
Alors fallait-il aller voir The Sonics ? La réponse est oui… car sans voir, on ne peut juger ! De plus, le groupe était tout de même proche de sa formation d’origine, enfin celle de 1965… et de plus c’était leur tout premier passage à Paris. Que ressort-il de ce concert ? De mon point de vue, c’était juste un concert de rock’n’roll sympathique, avec des morceaux d’anthologie d’où la sauvagerie avait malheureusement disparu. Mais cela tenait la route tout de même, on aurait craindre un désastre, ce n’a pas été le cas.
Je finirai ce compte rendu, une fois n’est pas coutume, par un petit coup de gueule envers un certain Philippe Manœuvre, dont la critique de ce même concert parue dans Rock & Folk me semble véritablement irréelle… A se demander si nous avons vu le même concert, d’ailleurs je n’ai pas, ne serait ce qu’entraperçu, Mr Manœuvre lors de cette soirée… Ecrire, je cite « donnant des versions sauvages et priapiques », ou alors que « le son des Sonics est remarquable, car inchangé depuis 1966 », je pense que, soit nous n’avons pas vu le même concert, soit Philippe Manœuvre a des problèmes d’audition et de vue certainement. Il faut arrêter (comme c’est aussi le cas très souvent pour les Inrocks) de nous faire prendre des vessies pour des lanternes !!! »
The Sonics est un groupe de rock garage de Tacoma, dans l'état de Washington (États-Unis). Le nom du groupe fut choisi en référence aux usines Boeing voisines et à leur production aéronautique. Leur premier album, Here are the Sonics, paraît en 1965. C'est l'un des plus grands disques de rock garage de tous les temps. Le second album, The Sonics Boom, paraît en 1966. Ces morceaux préfigurent les Stoogies. Ils sont devenus l'un des groupes garage les plus repris: Fuzztones, Cramps, Fleshtones, Nomads,...De nombreux autres artistes en sont fans: Jello Biafra (Dead Kennedys), les White Stripes.. Le groupe reformé s’est remis à écumer les scènes depuis 2007, soit presque quarante-cinq ans après leurs débuts tonitruants dans la ville de Seattle.
(http://www.myspace.com/sonicsthe)
• 1965 : Here Are The Sonics
• 1965 : Merry Christmas
• 1966 : Boom
• 1967 : Introducing The Sonics
• 1965 : Merry Christmas
• 1966 : Boom
• 1967 : Introducing The Sonics
Jerry Roslie: Vocal, Orgue, Piano,
Larry Parypa: Guitar, Vocal
Rob Lind: Sax, Harmonica, Vocal
Freddie Dennis: Bass, Vocal
Ricky Lynn Johnson: Drums
Larry Parypa: Guitar, Vocal
Rob Lind: Sax, Harmonica, Vocal
Freddie Dennis: Bass, Vocal
Ricky Lynn Johnson: Drums
NON DISPONIBLE
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