Première Partie: Lipstick Traces
« Je dois bien avouer que sans Florence, je ne serais sans doute jamais allé à ce concert. En effet, quelques semaines plus tôt, ce groupe d'origine australienne désormais basé à Berlin, avait fait la première partie de Placebo. Et suivant les conseils de Flo, je décidai donc de l'accompagner sans connaître ne serais ce qu'un seul morceau du groupe, la seule indication que l'on m'ait donné était sibylline : rock héroïque....
Mercredi 16 décembre, le froid s'est abattu sur la capitale, mais malgré ma crainte concernant la circulation et l'état des routes, aucun problème majeur pour arriver au Nouveau Casino vers les 19h10. Et, alors que je pensais que nous devrions patienter pour l'ouverture des portes, heureuse surprise, la salle est déjà ouverte. Par contre, c'est un mauvais tour qu'on tenté de me jouer les deux videurs de la salle en me confisquant mon appareil photo compact, prétextant que c'est interdit. Moi, pas content, j'ai commencé à discuter et à contester leur décisions, et heureusement, Kata, l'homme providentiel de Radical, est alors venu à mon secours en expliquant au service d'ordre que SEULS les gros appareils était interdit... Ouf !
Il y a déjà une petite centaine de personnes agglutinées pour la plupart devant la scène, pour nous ce sera une soirée cool et festive, petit apéro pour se réchauffer puis l'on se place tranquillement au septième ou huitième rang, en plein centre. Je constate une nouvelle fois que la majorité du public est féminin.
La première partie, ce soir, est assurée par un trio français originaire du Havre, Lipstick Traces. Un petit air de déjà vu quand je regarde le chanteur-guitariste à la Gibson décorée aux couleurs de l'Union Jack, je les ai sûrement déjà vus en première partie, mais je ne me souviens pas à quel moment… Quant à leur musique, c'est du rock pêchu assez traditionnel, tendance Brit Rock. C'est chanté en Anglais, ce n'est pas mauvais, mais il n'y a pas non plus de quoi crier au génie. Il manque la petite touche d'originalité qui ferait ressortir le groupe du lot, et surtout s'extraire du cliché "Libertines" beaucoup trop visible à mon goût.
Place maintenant aux Australiens de Expatriate, et force est d'avouer que les deux premiers morceaux ne m'ont pas vraiment rassuré : pas véritablement de charisme et surtout pas de chansons qui puissent emporter mon adhésion. Mais cette première impression est trompeuse, car ce début de concert n'est qu'un round d'observation, et peu à peu les choses s'arrangent, j'entre enfin dans le concert. J'ai parlé plus haut de rock héroïque, pour moi ce style de musique fait principalement référence à trois groupes : Big Country bien sûr, puis New Model Army, et enfin U2. Et c'est de ces derniers que la musique d'Expatriate s'approche le plus. Pour ceux qui ne connaissent de U2 que les tournées monstrueuses et les lunettes de Bono, il faut savoir que sur leurs trois premiers albums, ils jouaient donc ce que l'on appellait alors du rock héroïque, une musique qui vous prend aux tripes avec des envolées de guitares magnifiques et des paroles souvent percutantes. Alors oui, Expatriate ressemble à ce U2-là, celui que j'aimais. Et sans connaître aucune de leurs chansons, je me prends à dodeliner de la tête et à marquer le rythme avec mes pieds. Et la dernière partie du concert sera particulièrement réjouissante, avec le chanteur/guitariste qui viendra faire une longue incursion dans la fosse, donnant ainsi au show une dimension encore plus festive… Et puis les 3 ou 4 derniers morceaux seront à mon goût d'un niveau élevé, mettant par la-même le Nouveau Casino en liesse.
Une petite heure de concert au total, mais Flo et moi sommes contents : conditions idéales et un groupe qui en veut, quoi demander de plus ? On fait l'impasse sur le stand de merchandising envahi par un public féminin fort nombreux et avide de dédicaces par les membres du groupe, je me contenterai d'acheter l'album plus tard sur Amazon.
Belle soirée donc… et j'en profite pour remercier au passage une fois de plus Kata, qui est allé me chercher la set list dans les loges du Nouveau Casino. »
Mercredi 16 décembre, le froid s'est abattu sur la capitale, mais malgré ma crainte concernant la circulation et l'état des routes, aucun problème majeur pour arriver au Nouveau Casino vers les 19h10. Et, alors que je pensais que nous devrions patienter pour l'ouverture des portes, heureuse surprise, la salle est déjà ouverte. Par contre, c'est un mauvais tour qu'on tenté de me jouer les deux videurs de la salle en me confisquant mon appareil photo compact, prétextant que c'est interdit. Moi, pas content, j'ai commencé à discuter et à contester leur décisions, et heureusement, Kata, l'homme providentiel de Radical, est alors venu à mon secours en expliquant au service d'ordre que SEULS les gros appareils était interdit... Ouf !
Il y a déjà une petite centaine de personnes agglutinées pour la plupart devant la scène, pour nous ce sera une soirée cool et festive, petit apéro pour se réchauffer puis l'on se place tranquillement au septième ou huitième rang, en plein centre. Je constate une nouvelle fois que la majorité du public est féminin.
La première partie, ce soir, est assurée par un trio français originaire du Havre, Lipstick Traces. Un petit air de déjà vu quand je regarde le chanteur-guitariste à la Gibson décorée aux couleurs de l'Union Jack, je les ai sûrement déjà vus en première partie, mais je ne me souviens pas à quel moment… Quant à leur musique, c'est du rock pêchu assez traditionnel, tendance Brit Rock. C'est chanté en Anglais, ce n'est pas mauvais, mais il n'y a pas non plus de quoi crier au génie. Il manque la petite touche d'originalité qui ferait ressortir le groupe du lot, et surtout s'extraire du cliché "Libertines" beaucoup trop visible à mon goût.
Place maintenant aux Australiens de Expatriate, et force est d'avouer que les deux premiers morceaux ne m'ont pas vraiment rassuré : pas véritablement de charisme et surtout pas de chansons qui puissent emporter mon adhésion. Mais cette première impression est trompeuse, car ce début de concert n'est qu'un round d'observation, et peu à peu les choses s'arrangent, j'entre enfin dans le concert. J'ai parlé plus haut de rock héroïque, pour moi ce style de musique fait principalement référence à trois groupes : Big Country bien sûr, puis New Model Army, et enfin U2. Et c'est de ces derniers que la musique d'Expatriate s'approche le plus. Pour ceux qui ne connaissent de U2 que les tournées monstrueuses et les lunettes de Bono, il faut savoir que sur leurs trois premiers albums, ils jouaient donc ce que l'on appellait alors du rock héroïque, une musique qui vous prend aux tripes avec des envolées de guitares magnifiques et des paroles souvent percutantes. Alors oui, Expatriate ressemble à ce U2-là, celui que j'aimais. Et sans connaître aucune de leurs chansons, je me prends à dodeliner de la tête et à marquer le rythme avec mes pieds. Et la dernière partie du concert sera particulièrement réjouissante, avec le chanteur/guitariste qui viendra faire une longue incursion dans la fosse, donnant ainsi au show une dimension encore plus festive… Et puis les 3 ou 4 derniers morceaux seront à mon goût d'un niveau élevé, mettant par la-même le Nouveau Casino en liesse.
Une petite heure de concert au total, mais Flo et moi sommes contents : conditions idéales et un groupe qui en veut, quoi demander de plus ? On fait l'impasse sur le stand de merchandising envahi par un public féminin fort nombreux et avide de dédicaces par les membres du groupe, je me contenterai d'acheter l'album plus tard sur Amazon.
Belle soirée donc… et j'en profite pour remercier au passage une fois de plus Kata, qui est allé me chercher la set list dans les loges du Nouveau Casino. »
Expatriate est un groupe de rock indépendant australien crée en 2005 et basé à Berlin depuis 2008, qui doit son nom à l'enfance indonésienne de leur chanteur. Un rock mélodique teinté de 80’s.
(http://www.myspace.com/expatriateband)
(http://www.myspace.com/expatriateband)
• 2005: Lovers Ie Strange EP
• 2005: Play a Part EP
• 2007: In the Midst of This
• 2005: Play a Part EP
• 2007: In the Midst of This
Ben King (Vocal / Guitar)
Chris Kollias (Drums)
Damian Press (Keyboards / Guitar)
David Molland (Bass)
Chris Kollias (Drums)
Damian Press (Keyboards / Guitar)
David Molland (Bass)
Get out, Give In (In The Midst Of This - 2007)
Crazy (In The Midst Of This - 2007)
Gotta Get Home (In The Midst Of This - 2007)
Air (In The Midst Of This - 2007)
Blackbird (In The Midst Of This - 2007)
Aviation At Night (Lovers Le Strange EP - 2005)
Heart Attack (Play A Part EP - 2005)
Time Like These (In The Midst Of This - 2007)
The Space Between (In The Midst Of This - 2007)
Play A Part (In The Midst Of This - 2007)
Shooting Star (In The Midst Of This - 2007)
Back To School (New)
Encore
13. Are You Awake ? (In The Midst Of This - 2007)
AFFICHE / PROMO / FLYER
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