Première partie :
« Ce qui est bizarre avec Muse, c'est que ce groupe fait souvent l'objet d'un débat : il y a les fans, bien sûr, qui considèrent le groupe comme le meilleur au monde, et il y a ceux qui n'aiment pas, certains d'ailleurs sans avoir même écouté les albums et qui vous regardent presque dédaigneusement en affichant une mine offusquée et en vous disant: « Tu vas voir ÇA ? »… Le « ça » n'étant pas, bien entendu, un compliment… Et moi, je dis que je n’ai de leçons à ne recevoir de personne ! Je ne suis pas ce que l'on appelle un "fan" du groupe, je n'ai même découvert que très récemment leur discographie (bien que connaissant déjà certaines de leurs chansons…). Et ma foi, il n'y a pas de quoi crier au scandale, écouter Muse n'est pas désagréable, loin de là. J'ai donc décidé d'aller au moins les voir une fois en concert, et de plus, l'occasion était rêvée car j'évite ainsi les stades avec la venue du groupe pour un concert unique à Bercy.
La soirée est bien entendu archi-sold out et dès la sortie du métro les revendeurs du marché noir sont là sur le quai ! Mais ce qui frappe d'emblée, c'est qu'il y a énormément de personnes hors revendeurs qui recherchent des billets ce soir.
Il est un peu plus de 19h00 quand je pénètre dans le POPB, après le scan de mon billet et une fouille très sommaire, il ne me reste plus qu'à rejoindre Gilles P et Sylvie au bas des gradins section O. Je les retrouve enfin, nous sommes placés au deuxième rang, avec une vue imprenable et une position impeccable. Vincent n'est pas bien loin, préférant se placer dans la section N.
A peine suis-je installé que les lumières s'éteignent, alors que la salle n’est qu’au trois quarts pleine, et ce sont de vieilles connaissances qui arrivent sur scène, les deux Ecossais de Biffy Clyro. Et première surprise, le son est presque parfait, et même assez fort pour une première partie. De plus, le groupe va pendant 35 minutes provoquer l'adhésion d'une bonne partie du public, avec son rock rude, à la limite du grunge. Et pour tout dire, je les ai trouvés bons, avec des rythmes moins hachés et désordonnés qu'auparavant, et me semble-t-il une plus grande maitrise de la scène. Un beau succès mérité, donc.
20h35, les lumières de Bercy s'éteignent à nouveau, et devant nous, trois grandes tours de lumière (ou plutôt 3 grands cubes) sur lesquelles se trouvent chaque musicien. Beau décor imposant et sobre à la fois, pas de démesure mais une certaine recherche esthétique, avec en plus l'utilisation plutôt heureuse d'effets laser. Et par dessus tout, la musique puissante de Muse… Ils ne sont que tous les trois, juste accompagnés d'un musicien additionnel aux claviers. Une grosse partie du concert sera bien sûr consacrée au dernier album, « The resistance », que j'ai eu l'occasion d'écouter sans il faut bien l'avouer être autant séduit que par les précédents… mais en live, la magie opère tout de suite. Ma crainte était d'assister à quelque chose de pompeux, du Queen de mauvaise qualité, et à ma grande et heureuse surprise, rien de cela : un show plutôt sobre mais qui musicalement tient la route, pas de frime superflue. Et surtout quarante premières minutes bien enthousiasmantes, pendant lesquelles musique et light show se complétaient parfaitement. Les morceaux emblématiques du groupe ne sont pas oubliés, avec tout d'abord New Born, qui me permets de constater que Muse, ce n'est pas seulement Matthew Bellamy, mais aussi deux excellents musiciens discrets et efficaces : il suffisait de voir et surtout d'écouter Christopher Wolstenholme à la basse pour s'en convaincre. Puis ce sera Hysteria, et Starlight mon morceau favori, et enfin Plug In Baby suivi de Time Is Running Out. Manquera à l'appel Sunburn, pas interprété ce soir. Paradoxalement, et alors que l'intensité du spectacle était à son comble, il y aura tout de même un « ventre mou » dans ce concert : une période d'une bonne dizaine de minutes pendant lesquelles on verra Matthew Bellamy s'élever une fois de plus dans les airs pour un morceau au piano. Extrêmement beau dans ce décor lumineux, mais assez ennuyeux de mon point de vue ! Mais heureusement, cela ne durera pas trop longtemps, et on vivra un peu plus tard une belle jam entre le bassiste et le batteur, un moment assez fort et puissant, où ils laisseront libre court à leur virtuosité, et surtout à leur plaisir. Oui, Starlight sera bien mon morceau préféré de la soirée, et l'on terminera le concert par un dernier morceau avec, en guise d'introduction, la musique de "l'homme à l'harmonica" d'Ennio Morricone.
Je ressors de Bercy plutôt satisfait, Muse, ça le fait bien je trouve, j'avais peur d'un côté prétentieux dans leur musique, le concert de ce soir m'a prouvé le contraire. Une petite déception tout de même, 1h50, c'est un peu juste à mon avis quand un groupe atteint une telle notoriété, 10 minutes de plus n'auraient pas été de trop. Dehors, les avis son partagés, entre les fans de la première heure comme Héléna que l'on rencontrera fortuitement et qui avait l'air plutôt déçue. Moi, n'ayant pas d'autres repères que quelques CD, je crois pouvoir dire que Muse en fin de compte, eh bien, ça tient la route … tout simplement ! »
La soirée est bien entendu archi-sold out et dès la sortie du métro les revendeurs du marché noir sont là sur le quai ! Mais ce qui frappe d'emblée, c'est qu'il y a énormément de personnes hors revendeurs qui recherchent des billets ce soir.
Il est un peu plus de 19h00 quand je pénètre dans le POPB, après le scan de mon billet et une fouille très sommaire, il ne me reste plus qu'à rejoindre Gilles P et Sylvie au bas des gradins section O. Je les retrouve enfin, nous sommes placés au deuxième rang, avec une vue imprenable et une position impeccable. Vincent n'est pas bien loin, préférant se placer dans la section N.
A peine suis-je installé que les lumières s'éteignent, alors que la salle n’est qu’au trois quarts pleine, et ce sont de vieilles connaissances qui arrivent sur scène, les deux Ecossais de Biffy Clyro. Et première surprise, le son est presque parfait, et même assez fort pour une première partie. De plus, le groupe va pendant 35 minutes provoquer l'adhésion d'une bonne partie du public, avec son rock rude, à la limite du grunge. Et pour tout dire, je les ai trouvés bons, avec des rythmes moins hachés et désordonnés qu'auparavant, et me semble-t-il une plus grande maitrise de la scène. Un beau succès mérité, donc.
Je ressors de Bercy plutôt satisfait, Muse, ça le fait bien je trouve, j'avais peur d'un côté prétentieux dans leur musique, le concert de ce soir m'a prouvé le contraire. Une petite déception tout de même, 1h50, c'est un peu juste à mon avis quand un groupe atteint une telle notoriété, 10 minutes de plus n'auraient pas été de trop. Dehors, les avis son partagés, entre les fans de la première heure comme Héléna que l'on rencontrera fortuitement et qui avait l'air plutôt déçue. Moi, n'ayant pas d'autres repères que quelques CD, je crois pouvoir dire que Muse en fin de compte, eh bien, ça tient la route … tout simplement ! »
Biffy Clyro est un groupe de rock alternatif écossais. Malgré une apparente tranquillité au niveau des mélodies, celles-ci se construisent autour d'un mur de son énorme, avec des sons distendus et une batterie puissante. Lorsque Simon Neil chante, les autres membres du trio chantent en cœur derrière, ce qui assure des mélodies délicates, malgré une voix rugissante. Biffy Clyro est l'un des rares groupes à avoir une sorte de slogan. Celui-ci est "Mon the Biffy!" (aussi "Mon the Biff!"), et le public britannique a pris l'habitude de le hurler pendant les concerts. Depuis 2000, ils ont enchaîné les succès, rentrant assez régulièrement dans les charts britanniques et américains.
(http://www.myspace.com/biffyclyro)
Muse est un groupe de rock anglais apparu sur la scène musicale britannique en 1994. Le groupe se distingue par une recherche harmonique qui rappelle par moments des compositions de musique classique, et par la recherche d'un grand impact sonore : création d'un tapissage sonore à l'aide de synthétiseurs, guitares électrique hyper saturées. Le groupe se distingue aussi par une veine mélodique remarquable et admet de nombreuses influences.
(http://www.myspace.com/muse)
• Blackened Sky 11 Mars 2002
• The Vertigo of Bliss 16 Juin 2003
• Infinity Land 4 Octobre 2004
• Puzzle 4 Juin 2007
• Only Revolutions 9 Novembre 2009
• The Vertigo of Bliss 16 Juin 2003
• Infinity Land 4 Octobre 2004
• Puzzle 4 Juin 2007
• Only Revolutions 9 Novembre 2009
• 1999 Showbiz
• 2001 Origin of Symmetry
• 2002 Hullabaloo
• 2003 Absolution
• 2006 Black Holes and Revelations
• 2001 Origin of Symmetry
• 2002 Hullabaloo
• 2003 Absolution
• 2006 Black Holes and Revelations
• 2009 The Resistance
Simon Neil : Vocal & Guitar
James Johnston : Bass
Ben Johnston : Drums
James Johnston : Bass
Ben Johnston : Drums
Matthew James Bellamy : Vocal, Guitar, Keys
Christopher Tony Wolstenholme : Bass
Dominic James Howard : Drums
+
Morgan Nichols : Keyboards, Bass et Vocals (Ex The Streets, Gorillaz)
That Golden Rule (Only Revolution - 2009)
The Captain (Only Revolution - 2009)
Who's Got A Match? (Puzzle - 2007)
Living Is A Problem Because Everything Dies (Puzzle - 2007)
Bubbles (Only Revolution - 2009)
God & Satan (Only Revolution - 2009)
Glitter And Trauma (Infinity Land - 2004)
Mountains (Only Revolution - 2009)
La durée du concert : 0h35
The Captain (Only Revolution - 2009)
Who's Got A Match? (Puzzle - 2007)
Living Is A Problem Because Everything Dies (Puzzle - 2007)
Bubbles (Only Revolution - 2009)
God & Satan (Only Revolution - 2009)
Glitter And Trauma (Infinity Land - 2004)
Mountains (Only Revolution - 2009)
La durée du concert : 0h35
01 - We Are The Universe (Intro music)
02 - Uprising (The Resistance - 2009)
03 - Resistance (The Resistance - 2009)
04 - New Born (Origin Of Symmetry - 2001) -
02 - Uprising (The Resistance - 2009)
03 - Resistance (The Resistance - 2009)
04 - New Born (Origin Of Symmetry - 2001) -
- Headup Riff (Black Holes And Revelations - 2006)
05 - Map Of The Problematique (Black Holes And Revelations - 2006)
05 - Map Of The Problematique (Black Holes And Revelations - 2006)
- Who Knows Who Riff (B-side vinyl edition of the single Uprising - 2009)
06 - Supermassive Black Hole (Black Holes And Revelations - 2006)
07 - MK Ultra (The Resistance - 2009)
08 - Interlude - Hysteria (Absolution - 2003)
09 - Nishe (Unintended - 2002)
10 - United States Of Eurasia (The Resistance - 2009)
11 - Cave (Showbiz - 1999)
12 - Guiding Light (The Resistance - 2009)
13 - Bass And Drum Jam (Helsinki Jam)
14 - Undisclosed Desires (The Resistance - 2009)
15 - Starlight (Black Holes And Revelations - 2006)
16 - Plug In Baby (Origin Of Symmetry - 2001)
17 - Time Is Running Out (Absolution - 2003) + Jimmy Jam
18 - Unnatural Selection (The Resistance - 2009)
06 - Supermassive Black Hole (Black Holes And Revelations - 2006)
07 - MK Ultra (The Resistance - 2009)
08 - Interlude - Hysteria (Absolution - 2003)
09 - Nishe (Unintended - 2002)
10 - United States Of Eurasia (The Resistance - 2009)
11 - Cave (Showbiz - 1999)
12 - Guiding Light (The Resistance - 2009)
13 - Bass And Drum Jam (Helsinki Jam)
14 - Undisclosed Desires (The Resistance - 2009)
15 - Starlight (Black Holes And Revelations - 2006)
16 - Plug In Baby (Origin Of Symmetry - 2001)
17 - Time Is Running Out (Absolution - 2003) + Jimmy Jam
18 - Unnatural Selection (The Resistance - 2009)
Encore
19- Exogenesis Symphony Part I (Overture) (The Resistance - 2009)
20 - Stockholm Syndrome (Absolution - 2003) -
- War Within A Breath Riff (Cover RATM)
21 - Man With A Harmonica intro (Ennio Moricone)> Knights Of Cydonia (Black Holes And Revelations - 2006)
21 - Man With A Harmonica intro (Ennio Moricone)> Knights Of Cydonia (Black Holes And Revelations - 2006)
AFFICHE / PROMO / FLYER
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