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vendredi 26 février 2010

DUSTAPHONICS ~ La Maroquinerie. Paris.

















Opening: ISWHAT?





Ce qu’en a pensé Gilles :

« Suite des Nuits de l’Alligator, avec ce soir une affiche intéressante, mais peu connue du public hélas, ce qui va se ressentir sur le nombre d’entrées vendues pour cette soirée. Je dis hélas, car il faut bien dire que les deux groupes présents ce soir en valaient la peine. Pour ma part, c’est grâce au webzine Sounds Of Violence que je suis là, par la magie d’une invitation gagnée lors d’un concours organisé par le site (de l’aveu même d’un membre de ce site, les gens ne ce sont pas bousculés pour s’inscrire au concours !).

Mais peu importe, je suis là avec pour voir le groupe The Dustaphonics, que j’ai découvert donc à l’occasion de leur venue à ce festival, et suite à l’écoute de quelques titres sur leur MySpace qui m’avait suffisamment intrigué pour que je fasse le déplacement. Peu ou pas de gens que je connais lors de cette soirée, quelques étrangers (-ères plutôt) me semble-t-il. Je décide de m’assoir sur le côté gauche de la scène, le dos appuyé sur la colonne de la sono : autant s’installer confortablement…

Et c’est presque dans un anonymat total que le groupe de première partie fait son apparition, nous devons être au bas mot une cinquantaine dans la salle lorsque IsWhat ?! fait son apparition. Formation intrigante, composée d’un saxophoniste, un bassiste, un batteur et un chanteur. Le début de ce concert est une sorte de long solo de la part du saxo dans un style très Free Jazz. Et puis, au bout de cinq minutes c’est enfin au tour du chanteur d’entrer sur scène… et à ma grande désillusion, je constate que le show dévie maintenant vers le rap. Déception tout d’abord… et puis, je tends peu à peu l’oreille, ce n’est pas si mal que cela tout compte fait, car si le phrasé ne porte guère à confusion, musicalement, c’est autre chose, car IsWhat ?! est vraiment dans un univers ou le groove est omniprésent, et où l’on sent surtout une chaleur communicative entre les musiciens, une complicité qui fait que chaque morceau semble être un électron libre où l’improvisation devient une nécessité. La musique vit véritablement, et à partir de ce moment-là, on ne fait plus attention à ce caractère Hip Hop/Rap qui avait tout d’abord attiré mon attention. Le public en vient de plus en plus à participer, et le concert prend alors une autre dimension, avec beaucoup de chaleur qui se transmet partout dans la salle, où les sourires sont apparus désormais sur les visages. Pari gagné et de belle manière pour ce groupe quelque peu atypique, ils reviennent même pour un rappel ! Bravo tout simplement, car ils ont su, à la force de leur talent, retourner la salle.

On passe maintenant complètement à autre chose avec The Dustaphonics. J’avoue que je ne savais pas trop à quoi m’attendre, ne connaissant en tout et pour tout que ce que j’avais écouté sur le MySpace du groupe. En vérité, le groupe se présente en formation ultra classique, avec à sa tête Yvan Serrano Fontova - alias DJ Healer Selecta un français d’origine. Outre la musique elle-même, l’attraction principale du groupe, c’est bien entendu sa chanteuse Aina Westlye que l’on pourrait décrire comme un savant mélange de Tina Turner et de Lisa Kekaula (des Bellrays). C’est parti pour un  peu plus d’une heure de rock « old school », qui va de la soul au rockabilly, en passant par des purs moments de rock’n’roll. C’est anglais, mais on pourrait vraiment penser à un groupe américain. Un peu dommage que le public soit un peu frileux, surtout en début de concert, car le groupe tout entier se démène, avec beaucoup de bonne humeur, le tout attisé par le sex appeal de la chanteuse Aina Westlye, très attirante dans sa courte robe à paillettes. Le fantôme de Boo Diddley est présent sur scène, mais personnellement c’est véritablement aux Bellrays auxquels j’ai pensé, plus pur rock’n’roll sûrement mais tout aussi festif. Les clichés au années 60 sont bien là ce soir, mais ce n’est jamais ennuyeux. Sans être véritablement géniaux, les Dustaphonics nous redonnent le goût des choses simples, avec une musique que certains qualifient « d’un autre âge », mais en tout cas une musique jouée avec beaucoup de sincérité et de passion. Parler des morceaux joués serait présomptueux de ma part, puisque je connaissais pratiquement aucun morceau avant le concert, mais je retiendrai (merci la set list !) Burlesque Queen, entre autres.

Voilà, c’était un concert un peu atypique, hors des modes et des hypes incessantes, mais aussi le genre de concert dont peuvent être fiers les organisateurs des Nuits de l’Alligator. »






photos de gilles b


(http://www.myspace.com/iswhatsince1997)



The Dustaphonics Rockin'band (Healer Selecta), groupe anglais, est la nouvelle bande Healer Selecta (AKA Fontova Yvan Serrano), Dj, producteur, musicien et fondateur du légendaire groupe londinenese Raison d'être, un groupe qui a été exploitée à Londres plus de 10 années parrainé par des figures légendaires de r & b, yr'n'r âme comme Bo Diddley, Spanky Wilson, Wanda Jackson ou le très Tura Satana.

(http://www.myspace.com/thedustaphonics)







Yvan" Showman" Serrano Fontova aka Healer Selecta Twangy Guitar/prod,
 Aina Vocal/Lyrics
 Dave Koor, Piano,
Jonny Drop drums,
Simon Lovelock, Bas















La durée du concert : 0h52

AFFICHE / PROMO / FLYER











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