Opening:
« Premier concert d’une semaine assez chargée, c’est véritablement la reprise pour moi, et c’est avec Wolfmother et les Black Angels que je fais mes retrouvailles avec le Bataclan en compagnie de Gilles P et de Vincent. Attente dans un froid de canard, puis enfin la délivrance, vers les 18h45 : je me dirige vers le premier rang, cette fois du côté droite de la scène. Ma motivation ce soir, ce sont - il faut bien le dire - les Black Angels, que je suis avec grand plaisir depuis 4 ans... mais j’avoue que je suis curieux de voir Wolfmother, un groupe à « l’ancienne » millésimé seventies, l’époque donc où je découvrais les concerts. La sono déverse son flot de musique qui nous met tout de suite dans l’ambiance, Led Zep et MC5 entre autres : le retour vers le passé est amorcé. Un mot sur le public, plutôt jeune et pas vraiment des habitués des salles de concerts pour bon nombre d’entre eux : à peine entré, l'un de mes voisins s’enthousiasmait en découvrant la salle du Bataclan !
Et après une assez longue attente, The Black Angels font leur apparition sur scène devant une salle maintenant pratiquement remplie. Vu les réactions des gens, il semble peu probable que beaucoup d’entre eux aient entendu parler du groupe. Et c’est parti pour un set qui ne durera pas loin d’une heure : je retrouve instantanément le son lourd et hypnotique qui est l'une des caractéristiques du groupe, la guitare de Nate Ryan laisse percer ses stridences, le son est pratiquement parfait pour une première partie. Le groupe enchaîne trois anciens morceaux (You On The Run - Mission District - Black Grease), et à la fin de ce dernier (et terrible) morceau, j’entends mon voisin de droite dire que "c’est super" : au moins une personne qui aura découvert et apprécié le groupe, moi je suis aux anges malgré le fait que la majeur partie du public soit plutôt attentiste. Et c’est le moment pour les Black Angels de nous interpréter des nouveaux morceaux (il y en aura trois ou quatre ce soir) : j’avoue que j’ai été un peu perplexe à leur écoute, je les ai trouvés plutôt éloigné de l'univers sombre et envoûtant habituel du groupe. L’un d’entre eux sonnant même comme un rock’n’roll presque traditionnel sans aucun effets de voix ni de guitares, c'était plutôt surprenant ! Ce soir, pour la première fois, j’ai pu enfin apercevoir le visage d’Alex Maas, la plupart du temps caché par sa barbe et son éternelle casquette... et je me suis aperçu qu’il est beaucoup plus jeune que je ne le pensais. De mon coté, Nate Ryan et Kyle Hunt permutent assez souvent, entre claviers, basse, guitares et percussions, ces deux-là assurent un rythme impressionnant, avec pour catalyseur la jolie et impressionnante Stéphanie Bailey, impressionnante dans sa manière de jouer si particulière... Le son des Black Angels lui doit beaucoup, même si l’on pense d’abord à la voix caverneuse et envoûtante d’Alex, ainsi qu’aux tricotages échevelés de Christran Bland. Et puis, quel plaisir d’entendre une nouvelle fois en live des morceaux tel que The First Vietnamese War, ou bien encore The Sniper At The Gates Of Heaven (fabuleux !), et bien sûr le fantastique Young Men Dead, tous issue de leur premier album "Passover", mon préféré, je dois bien l’avouer. Longue vie au Black Angels... en espérant les revoir bientôt en tête d’affiche !
Cela se resserre progressivement derrière moi, la tension monte, la scène est bien dégagée : de mon côté, c’est amplis Vox et gros Ampeg, tandis que sur la droite, il y a deux Marshall recouverts d'un drapeau - dont je n’ai pas su déchiffrer l’origine - qui nous font face. Les clameurs s’élèvent d’un coup et les poussées derrière moi se font plus violentes, le (désormais) quatuor vient de faire son apparition, avec à sa tête Andrew Stockdale, sorte de Randy California australien (merci Gilles P), vêtu d’un t-shirt aux couleurs délavées et aux motifs psychédéliques, comme on en faisait à l'époque de ma pré adolescence. Le bassiste-organiste est à l’image de son leader, chevelure longue et frisée : oui, les années 70 sont de retour.
Alors bon ou mauvais ? Eh bien, il ne m’a fallu que deux ou trois morceaux pour que mon verdict tombe : oui, Wolfmother, ça en jette !! Et pourtant, j’ai eu une petite inquiétude lors des deux premiers morceaux, le son était beaucoup trop faible à mon goût, et pour ce genre de musique, cela ne le faisait pas... Mais au fur et à mesure que le concert va évoluer, je me suis rendu compte que cela devenait progressivement et insidieusement une sorte de mur du son bien compact, ce qu’il fallait donc ! L’évidence saute aux yeux : ces mecs ont envie de jouer tout simplement. Pas trop de frime, juste ce qu’il faut, bien sûr Andrew affiche quelques poses "guitar hero", mais sans en faire de trop, la musique d’abord, l’attitude ensuite. Les sensations que j’éprouve sont bizarres, l’impression de me replonger dans mon ancienne discothèque, tout le panel des 70’s est passé en revue, cela va du rock sudiste en passant par le hard rock traditionnel anglais, pas celui du New Wave of British Heavy Metal non, celui des Deep Purple, de Black Sabbath ou du grand Led Zep. Le Fender Rhodes placé devant moi rend bien justice à ses années. J’avais peur de véritablement m’ennuyer, car le hard rock, j’en ai fait le tour. Mais doit-on considérer Wolfmother comme un groupe de "hard rock" ? Pas sûr. "Rock" suffit amplement à mon avis. Et à ma grande surprise, je n’ai pas un seul moment été sujet à ce fameux ennui que je redoutais. Je n’en étais pas à "headbanguer", mais j’ai pris plaisir sur presque chacun des morceaux du groupe, qui comportent la petite touche faisant que ce n’était pas juste des chansons ordinaires et sans intérêt... Non, le brûlot du rock’n’roll était bien présent ce soir, complété de plus par un jeu de scène (bassiste et guitariste) qui faisait que l’équation musique + spectacle était résolue. Petite incursion d’Andrew devant les "crash barrières", déclenchant la folie du public, il m’a même semblé qu’il avait fait une incursion dans la fosse, mais, étant du côté opposé, je n’ai pas pu bien voir. Bref, de la sueur à revendre (pour moi aussi), et beaucoup d’enthousiasme ! De plus, le groupe ne se contente pas juste du minimal syndical, mais va jouer tout de même 1h30, ce qui pour un groupe possédant en tout et pour tout un seul album à son actif est plutôt positif.
Tout le monde est content, je récupère quelques minutes avant de quitter mon premier rang, la sortie promet d’être longue et fastidieuse vu l’étranglement à la sortie de la salle, les potes me rejoignent : avis unanimes, un excellent concert de Rock’n’roll, et, avouons-le, une bonne surprise pour ma part, je ne m’attendais pas à si bien. Reste maintenant l’épreuve des disques que je redoute plus, pas sûr que le courant passe aussi bien que ce soir, car je pense sincèrement que ce groupe trouve véritablement son exutoire en live. »
Cela se resserre progressivement derrière moi, la tension monte, la scène est bien dégagée : de mon côté, c’est amplis Vox et gros Ampeg, tandis que sur la droite, il y a deux Marshall recouverts d'un drapeau - dont je n’ai pas su déchiffrer l’origine - qui nous font face. Les clameurs s’élèvent d’un coup et les poussées derrière moi se font plus violentes, le (désormais) quatuor vient de faire son apparition, avec à sa tête Andrew Stockdale, sorte de Randy California australien (merci Gilles P), vêtu d’un t-shirt aux couleurs délavées et aux motifs psychédéliques, comme on en faisait à l'époque de ma pré adolescence. Le bassiste-organiste est à l’image de son leader, chevelure longue et frisée : oui, les années 70 sont de retour.
Alors bon ou mauvais ? Eh bien, il ne m’a fallu que deux ou trois morceaux pour que mon verdict tombe : oui, Wolfmother, ça en jette !! Et pourtant, j’ai eu une petite inquiétude lors des deux premiers morceaux, le son était beaucoup trop faible à mon goût, et pour ce genre de musique, cela ne le faisait pas... Mais au fur et à mesure que le concert va évoluer, je me suis rendu compte que cela devenait progressivement et insidieusement une sorte de mur du son bien compact, ce qu’il fallait donc ! L’évidence saute aux yeux : ces mecs ont envie de jouer tout simplement. Pas trop de frime, juste ce qu’il faut, bien sûr Andrew affiche quelques poses "guitar hero", mais sans en faire de trop, la musique d’abord, l’attitude ensuite. Les sensations que j’éprouve sont bizarres, l’impression de me replonger dans mon ancienne discothèque, tout le panel des 70’s est passé en revue, cela va du rock sudiste en passant par le hard rock traditionnel anglais, pas celui du New Wave of British Heavy Metal non, celui des Deep Purple, de Black Sabbath ou du grand Led Zep. Le Fender Rhodes placé devant moi rend bien justice à ses années. J’avais peur de véritablement m’ennuyer, car le hard rock, j’en ai fait le tour. Mais doit-on considérer Wolfmother comme un groupe de "hard rock" ? Pas sûr. "Rock" suffit amplement à mon avis. Et à ma grande surprise, je n’ai pas un seul moment été sujet à ce fameux ennui que je redoutais. Je n’en étais pas à "headbanguer", mais j’ai pris plaisir sur presque chacun des morceaux du groupe, qui comportent la petite touche faisant que ce n’était pas juste des chansons ordinaires et sans intérêt... Non, le brûlot du rock’n’roll était bien présent ce soir, complété de plus par un jeu de scène (bassiste et guitariste) qui faisait que l’équation musique + spectacle était résolue. Petite incursion d’Andrew devant les "crash barrières", déclenchant la folie du public, il m’a même semblé qu’il avait fait une incursion dans la fosse, mais, étant du côté opposé, je n’ai pas pu bien voir. Bref, de la sueur à revendre (pour moi aussi), et beaucoup d’enthousiasme ! De plus, le groupe ne se contente pas juste du minimal syndical, mais va jouer tout de même 1h30, ce qui pour un groupe possédant en tout et pour tout un seul album à son actif est plutôt positif.
Tout le monde est content, je récupère quelques minutes avant de quitter mon premier rang, la sortie promet d’être longue et fastidieuse vu l’étranglement à la sortie de la salle, les potes me rejoignent : avis unanimes, un excellent concert de Rock’n’roll, et, avouons-le, une bonne surprise pour ma part, je ne m’attendais pas à si bien. Reste maintenant l’épreuve des disques que je redoute plus, pas sûr que le courant passe aussi bien que ce soir, car je pense sincèrement que ce groupe trouve véritablement son exutoire en live. »
The Black Angels est un groupe de psyché rock d’Austin (Texas) formé en mai 2004. Leur nom est inspiré de la chanson du Velvet Underground : « The Black Angel’s Death Song ». The Black Angels remettent au goût du jour la scène U.S. de la période musicale des 60’savec brio, classe et élégance.
(http://www.myspace.com/theblackangels)
Wolfmother est un groupe de musique rock originaire de Erskineville, Sydney, Australie. Leur style est du rock Heavy ou psychédélique[1]. Des comparaisons sont souvent effectuées avec des groupes comme Black Sabbath, Led Zeppelin, The Doors ou encore Deep Purple. En deux albums, Wolfmother a su montrer plusieurs styles.
(http://www.myspace.com/wolfmother)
(http://www.myspace.com/wolfmother)
Albums
• Passover (Light in the Attic, 2006)
• Directions To see a Ghost ( Light in the Attic, 2008)
EPs
• The Black Angels (Light in the Attic, 2005 EP)
• Black Angel Exit (Light in the Attic, 2008 EP)
• Passover (Light in the Attic, 2006)
• Directions To see a Ghost ( Light in the Attic, 2008)
EPs
• The Black Angels (Light in the Attic, 2005 EP)
• Black Angel Exit (Light in the Attic, 2008 EP)
2005 : Wolfmother
2009 : Cosmic Egg
2009 : Cosmic Egg
Stephanie Bailey - drums & percussionChristian Bland - guitar, drone machine/organ
Kyle Hunt - keyboards, percussion, bass, guitar
Alex Maas - vocals
Nate Ryan - bass, guitar
Andrew Stockdale (Vocals/Guitar)
Ian Peres (Bass/Keys)
Aidan Nemeth (Guitar)
Dave Atkins (Drums)
Ian Peres (Bass/Keys)
Aidan Nemeth (Guitar)
Dave Atkins (Drums)
You On The Run (Directions To See A Ghost - 2008)
Mission District (Directions To See A Ghost - 2008)
Black Grease (Passover - 2006)
Yellow Elevator (New Song)
Telephone (New Song)
Science Killer (Directions To See A Ghost - 2008)
Bad Vibrations (New Song)
The First Vietnamese War (Passover - 2006)
The Sniper At The Gates Of Heaven (Passover - 2006)
Young Men Dead / Entrance (New Song)
The Haunting At 1300 (New Song)
Bloodhounds On My Trail (Passover - 2006)
Mission District (Directions To See A Ghost - 2008)
Black Grease (Passover - 2006)
Yellow Elevator (New Song)
Telephone (New Song)
Science Killer (Directions To See A Ghost - 2008)
Bad Vibrations (New Song)
The First Vietnamese War (Passover - 2006)
The Sniper At The Gates Of Heaven (Passover - 2006)
Young Men Dead / Entrance (New Song)
The Haunting At 1300 (New Song)
Bloodhounds On My Trail (Passover - 2006)
La durée du concert : 0h55
Dimension (Wolfmother - 2005)
Cosmic Egg (Cosmic Egg - 2009)
California Queen (Cosmic Egg - 2009)
New Moon Rising (Cosmic Egg - 2009)
Woman (Wolfmother - 2005)
White Unicorn (Wolfmother - 2005)
10 000 Feet (Cosmic Egg - 2009)
Apple Tree (Wolfmother - 2005)
Colossal (Wolfmother - 2005)
White Feather (Cosmic Egg - 2009)
Sundial (Cosmic Egg - 2009)
Pilgrim (Cosmic Egg - 2009)
Back Round (Cosmic Egg DE - 2009)
In The Castle (Cosmic Egg - 2009)
Eencore
Vagabond (Wolfmother - 2005)
Jocker And The Thief (Wolfmother - 2005)
Cosmic Egg (Cosmic Egg - 2009)
California Queen (Cosmic Egg - 2009)
New Moon Rising (Cosmic Egg - 2009)
Woman (Wolfmother - 2005)
White Unicorn (Wolfmother - 2005)
10 000 Feet (Cosmic Egg - 2009)
Apple Tree (Wolfmother - 2005)
Colossal (Wolfmother - 2005)
White Feather (Cosmic Egg - 2009)
Sundial (Cosmic Egg - 2009)
Pilgrim (Cosmic Egg - 2009)
Back Round (Cosmic Egg DE - 2009)
In The Castle (Cosmic Egg - 2009)
Eencore
Vagabond (Wolfmother - 2005)
Jocker And The Thief (Wolfmother - 2005)
La durée du concert : 1h30
AFFICHE / PROMO / FLYER
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire